La st-jean ... la suite!
J'avais dit que j'y reviendrais.
Et m'y revoilà.
Je suis fier de ma nation. Je suis de ceux qui sont extrêmement heureux lorsqu'ils ont la chance de voir une course à la chefferie du parti qui pourra nous amener à la nation.
Mais en même temps, je ne suis pas un vrai québécois au sens ou je ne festoie pas à la St-Jean Baptiste.
Vous ne me verrez donc pas sur les plaines d'Abraham ou au parc Maisonneuve.
Ni dans le vieux Montréal ou même à Laval.
Je ne critique pas ceux qui y vont. Je ne comprends juste pas pourquoi.
Voyez vous, je n'ai jamais fêté la St-Jean. Là où je viens, la seule St-Jean digne de ce nom était celle de la ville de Grand-Mère. Car dans ma ville, il ne se passait jamais rien.
Adolescent, je ne suis jamais monté dans les différentes manifestations pour m'exprimer.
Je reconnais cependant que certaines manifestation (tel le fameux 1 x 5 ou la Superfrancofête de 1974 ) valent leur prix d'or. Mais règle générale, la St-Jean ressemble à une manifestation du type St Valentin. On oublie notre nation pendant toute une année et on se force à penser à elle le 24 juin.
Pourquoi sommes nous obligés d'avoir une journée définie ou on déclare à notre nation qu'on l'aime alors que nous sommes incapable de lui faire la déclaration les journées où ça compte vraiment?
Pourquoi afficher notre fierté uniquement le 24 juin?
C'est comme ce Roger, croisé au club vidéo tout à l'heure, qui a engueulé tout le personnel du Vidéotron parce que le film qui jouait sur les télés était en anglais. Sa raison n'était pas que la clientèle était francophone donc, qu'elle avait le droit ou encore pouvait avoir envie de se faire servir avec un film en français. Non, sa raison était beaucoup plus simple. Puisque c'est la St-Jean, il était impossible de faire jouer un film dans une autre langue que le français.
Et le 23 août? C'est mieux? Je suis pourtant certain que je ne l'entendrai jamais chialer le 23 août.
Mais bon, comme je l'ai dit plutôt, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne St-Jean. Cette année, je ne festoierai pas pour faire plaisir. Cette année, je vais consommer de la culture québécoise toute l'année et encourager notre industrie et notre culture. Je suis toutefois content de voir les gens être fiers d'être Québécois. Je souhaite juste que la chance que nous avons d'avoir cette magnifique nation se manifeste plus qu'une fois par année. J'aime notre nation, j'aime notre culture, j'aime notre richesse et notre ouverture.
Cette année, je serai un québécois à l’année longue, pas juste une journée.
Et m'y revoilà.
Je suis fier de ma nation. Je suis de ceux qui sont extrêmement heureux lorsqu'ils ont la chance de voir une course à la chefferie du parti qui pourra nous amener à la nation.
Mais en même temps, je ne suis pas un vrai québécois au sens ou je ne festoie pas à la St-Jean Baptiste.
Vous ne me verrez donc pas sur les plaines d'Abraham ou au parc Maisonneuve.
Ni dans le vieux Montréal ou même à Laval.
Je ne critique pas ceux qui y vont. Je ne comprends juste pas pourquoi.
Voyez vous, je n'ai jamais fêté la St-Jean. Là où je viens, la seule St-Jean digne de ce nom était celle de la ville de Grand-Mère. Car dans ma ville, il ne se passait jamais rien.
Adolescent, je ne suis jamais monté dans les différentes manifestations pour m'exprimer.
Je reconnais cependant que certaines manifestation (tel le fameux 1 x 5 ou la Superfrancofête de 1974 ) valent leur prix d'or. Mais règle générale, la St-Jean ressemble à une manifestation du type St Valentin. On oublie notre nation pendant toute une année et on se force à penser à elle le 24 juin.
Pourquoi sommes nous obligés d'avoir une journée définie ou on déclare à notre nation qu'on l'aime alors que nous sommes incapable de lui faire la déclaration les journées où ça compte vraiment?
Pourquoi afficher notre fierté uniquement le 24 juin?
C'est comme ce Roger, croisé au club vidéo tout à l'heure, qui a engueulé tout le personnel du Vidéotron parce que le film qui jouait sur les télés était en anglais. Sa raison n'était pas que la clientèle était francophone donc, qu'elle avait le droit ou encore pouvait avoir envie de se faire servir avec un film en français. Non, sa raison était beaucoup plus simple. Puisque c'est la St-Jean, il était impossible de faire jouer un film dans une autre langue que le français.
Et le 23 août? C'est mieux? Je suis pourtant certain que je ne l'entendrai jamais chialer le 23 août.
Mais bon, comme je l'ai dit plutôt, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne St-Jean. Cette année, je ne festoierai pas pour faire plaisir. Cette année, je vais consommer de la culture québécoise toute l'année et encourager notre industrie et notre culture. Je suis toutefois content de voir les gens être fiers d'être Québécois. Je souhaite juste que la chance que nous avons d'avoir cette magnifique nation se manifeste plus qu'une fois par année. J'aime notre nation, j'aime notre culture, j'aime notre richesse et notre ouverture.
Cette année, je serai un québécois à l’année longue, pas juste une journée.
Hey K,
C'est pour ça qu'on s'entend bien.
Mais avoue que c'est long une journée de congé quand tout est fermé !!!
Publié par Ginette Rebelle | 7:44 p.m.