31 mars 2005 

Linternet ...

Est-ce un post en hommage à MC? Non, je ne pense pas, bien que le titre soit grandement inspiré d'elle.

Ce soir, parlons Internet, ce magnifique médium qui fait partie intégrale de la vie des blogeurs et de la majeure partie des voyeurs qui lisent les blogues.

Tout a commencé dans une minuscule petite chambre sur le campus de l'université de Sherbrooke. Un ami me faisait faire une rencontre qui allait changer ma vie. Fini la télé, voici mon cher ami un ordi.

C'est grâce à Pignon sur Rue que tout a commencé pour le petit gars de la Mauricie que j'étais. C'était cool de les voir habiter Montréal à la télé et en plus de pouvoir aller les voir via le web.

J'ai "chatté" sur pignon pendant des années, assez que j'étais une personnalité publique virtuelle connue. Kante était né. Le nombre d'heure passé dans les locaux d'ordi de l'université à dialoguer avec des gens de pignon, des purs inconnus qui allaient devenir plus tard, mes amis, mes blondes dans le cas de certaines filles, et des connaissances de party bien arrosés.

Pendant longtemps, le ¾ de mes amis venaient du net. Encore aujourd'hui, mon cercle est majoritairement constitué de personnes connues à l'aide de ce modèle de communication.

L'ordinateur est rapidement devenu un outil nécessaire. Et comme dans toute bonne chose, j'ai fait de l'abus. Beaucoup d'abus.

À plusieurs reprises, j'ai du faire un sevrage d'Internet et de mon ordinateur. Quand j'y repense, je me dis que c'est épouvantable. Encore aujourd'hui, je passe trop de temps assis devant. La grandeur de mes jeans en est un exemple frappant.

Dernièrement, j'avais diminué ma présence devant la bête, j'ai recommencé à sortir et à prendre de l'air. Je vais à la bière et je vois des amis. Mais la bête a su me séduire. Elle a utilisé un nouveau stratagème. Elle me laisse écrire.

J'entends Super Nath me dire que les feuilles de papiers et les crayons HB existent. Oui, je le sais ... mais depuis l'achat de cette petite merveille qu'est mon portable, j'ai adopté une technique qui me donne envie d'écrire. Celle de Carl, couché sur le dos, la tête sur l'oreiller et le portable sur les genoux. Ainsi, j'ai souvent envie de coucher par écrit ce qui me trotte dans le cerveau.

Mais bon, Internet n'est pas que mauvais. C'est quand même lui qui m'a permis de rencontrer les personnes qui me sont le plus cher dans ma vie en ce moment. Mais, en revanche, c'est aussi lInternet qui a fait que deux de ces personnes chères ne sont plus dans ma vie.

C'est ironique comment la bête peut embellir et détruire une vie.

Comment lui en vouloir quand je ne peux que la remercier ...

Si ce n'était d'elle ma vie serait totalement différente.

Je serais sûrement plus athlétique ... je serais peut-être enseignant, je serais peut-être montréalais et peut-être pas non plus.

Je ne serais pas moi dans le fond.

Alors, il est évident que je dois remercier ce médium qui me passionne. L'amertume qu'il m'arrive parfois d'avoir face aux choix que j'ai posés dans la vie ne sert à rien, je l'ai compris.

C'est fou ce que l'acceptation de qui nous sommes nous aide à accomplir de jolies choses.

Depuis que j'ai tracé la voie à qui j'étais, j'ai compris ce que je pouvais devenir. Cette compréhension de moi ne fera que m'aider à me dépassé dans tout ce que je fais.

Je suis moi, passionné, intègre et Geek.

Je suis moi, qui aime la vie et qui mord à plein dedans !

Je suis content d'être moi !

Donc dans le fond, j'étais parti avec l'idée de critiquer à fond un médium et me voilà en train de lui faire mes remerciements. Bon bien, je me lance ... merci Internet :p

Je t'entends me dire : "Quoi c'est tout?" Quand même, faut pas rêver ... tu n'en auras pas plus que ça !

30 mars 2005 

Respire ..

C'est Mickey 3D qui évoquait le mieux la signification du respire dans leur chanson du même titre.

Un jour, il faudra apprendre à respirer différemment due à la polution et aux cochonneries que nous rejetons dans l'athmosphère. Difficile à croire alors qu'en ce moment, on peut encore le faire normalement et ce depuis la première claque du médecin. Cependant, parfois on perd l'habitude de le faire normalement.

Respirer est encore plus essentiel que de boire, de manger et de dormir même. Le respire est donc la première chose que l'on fait à la naissance. Pourtant plus on vieilli, plus nos responsabilités deviennent grandes, plus on entend "faudrait que j'apprenne à respirer" ou encore, "faut prendre le temps de respirer dans la vie" ou ma préférée, "respire par le nez".

Souvent le midi, je sors dehors, me chercher un lunch ou tout simplement marcher, profiter des rayons du soleil du printemps. Et je respire ... je prends le temps de savourer l'air qui pénètrent mes poumons. (OK, OK, je travaille au dessus de l'autoroute ville-marie, ce n’est pas l'air de l'Estrie ... mais c'est de l'air pareil.)

Il m'arrive aussi parfois de respirer de drôle de façon. Excité la respiration est saccadée et pleine d'émotion. Mais bon vous aurez compris que ça ne se fait pas sur les heures de bureaux.

Je respire quand je pleure, ces respires sont intenses comme les précédents mais tellement différents.

Respirer l'amour. J'ai eu cette chance, et je vais l'avoir toute ma vie. Cette odeur est imprégnée à vie et est associée à une personne très importante.

Il m'est aussi arrivé de respirer l'odeur d'un parfum sur un oreiller alors que mon lit était rendu vide. Vivement la reprise.

Ces temps ci, je respire le bonheur. Parce que j'ai réussi a retiré le poids que j'avais sur mes épaules et mes poumons qui empêchait la bonne circulation de l'air.

Je respire aussi les odeurs et les parfums des belles femmes. Le livre intitulé le "Parfum"de l'auteur Patrick Suskind, m'a d'ailleurs beaucoup charmé durant mon adolescence. J'aimais son rapport avec les fragrances. Pour moi respirer une odeur nauséabonde est intolérable. Surtout si elle parvient de ma propre personne. Je déteste infecter l'air que mes compagnons respirent.

J'ai appris à respirer au travail aussi. Un ancien patron m'a déjà fait comprendre que ce n'est pas en retenant mon souffle que j'allais faire avancer les choses. Depuis ce jour, le stress n'influence plus ma respiration mais plutôt mes cheveux.

Depuis quelque temps, je respire aussi la confiance ... Plusieurs personnes m'ont aidé à calfeutrée les trous qui m'empêchait de respirer normalement. La dernière et la plus importante en liste, c'est Isabelle (Iza, Zia ... la catchez vous ?). L'amour qu'elle a eu et a encore pour moi, son regard sur qui je suis, la confiance qu'elle m'a toujours portée et son esprit m'ont fait comprendre bien des choses et cette réflexion n'a pu qu'augmenter le volume de mes poumons. D'ailleurs je le jure, un jour mon cerveau aura assez d'oxygène pour lui écrire une ode à sa démesure.

Je respire le bien être, puisque j'ai la chance de pouvoir apposé mes idées, mes mots, mes expressions dans un endroit publique. L'exhibitionniste de l'âme que je suis, prend une bouffée d'air frais à chaque fois que j'appuie sur "publish post"

J'ai eu des difficultés à respirer dernièrement et je connais des gens qui sont présentement dans la même situation que j’étais. Mes amis, il faut garder espoir. L'air pur est à votre porte, je l'entends souffler un petit bonjour lorsque je colle mon oreille au cadrage.

29 mars 2005 

Comment l'échapper ..

J'avais envie de lui écrire une ode .. je vais plutôt m'excuser publiquement.

Ce soir, je l'ai échappé. Jamais je n'avais pensé que ca durerait si longtemps et que je serais ici aussi tard.

Jamais je ne l'aurais fait intentionnellement.

Je te respecte trop pour ça.

Je t'embrasse ..

P.S. ... Ce n'est pas la seule échappée de la soirée que j'ai fait ... Je me souviendrai d'offenbach pendant longtemps!

28 mars 2005 

Le destin ...

Avez vous déjà rêvé que vous possédiez la Doloréan de Micheal J. Fox et que vous pouviez aller dans le futur ou le passé ?

Moi c'est le cas. J'ai deux rêves. Le premier, c'est mon coté plus "geek" qui prends le dessus. (Je vous entends déjà me dire que c'est déjà "geek" de cité Retour vers le futur sur son blogue mais bon c'est chez nous merde :D)

Alors, ce premier voyage serait d'aller dans le passé remettre 1 000$ a Bill Gates et 1 000$ a Steve Jobs.

Avec promesse de donner à MOI, les dividendes le 1er avril 2005. Je serais donc riche comme crésus dans quelque temps.

La seconde utilisation est moins ludique. Plus sérieux et intense. Elle concerne bien entendu le futur, puisque le passé est d'ores et déjà régler avec mon petit investissement lucratif.

Je voudrais aller dans le futur pour voir où j'en suis à 30 ans, et à 40 ans. Ais-je connu une femme encore plus incroyable que Zia? Suis-je avec Zia? Comment s'appellent mes enfants finalement ? Où suis-je rendu dans mon travail, ma carrière, ma vie ?

Mes amis sont ils encore présents, m'en suis-je fait des nouveaux ? Les récentes amitiés que j'ai en ce moment ont elles perdurées ? Sinon, ais-je causé une quelconque déception, ou ais-je été trahi ?

Ce désir revient souvent dans mon esprit. D'avoir ces réponses nous aideraient tellement a choisir plus facilement. Les déchirements seraient tellement plus faciles à gérer. Les décisions que nous prenons, qu'elles soient bonnes ou mauvaises n'auraient pas autant d'impact, n'auraient pas autant d'enjeu.

Peut-être un rêve de paresseux, peut-être est-ce une façon de vaincre cette peur de ne contrôler qu'une partie de notre destinée. Oui, oui, je vous l'affirme, nous ne la contrôlerons jamais complètement.

Triste constat tout de même. Mais bon, plus j'y songe, plus je me dis que notre vie n'aurait plus de défi. Alors je rectifie le tir. J'aimerais uniquement avoir des réponses à certaines questions qui reviennent fréquemment. Ainsi je pourrais concentrer mes énergies sur des choses plus constructives.

Finalement c'est peut-être uniquement des pensées ludiques ce soir. Mais ce sont là des pensées aussi présente dans ma vie que l'air que je respire ou l'eau pour vivre. Ces pensées font mon unicité, mon charme et mon intensité. Ces petites pensées m'aident à avancer et à voir la vie en rose même dans les situations les plus catastrophiques.

Au lieu de jouer à l'autruche et me dire que tout va bien, j'aime mieux affronter la vie et tenté de reproduire dans ma tête, le schéma du doc pour que ma Doloréan aille à 88 miles à l'heure.

27 mars 2005 

L'inconnue ...

Elle ne connaît peut-être même pas l'existence des blogs. Elle n'a peut-être même pas internet. Pourtant, l'inconnue de Rosemont a une petite place sur mon blog.

Laissez moi maintenant vous expliquer.

Je suis déménagé dans le quartier Rosemont à Montréal en juillet dernier. C'est mon 4e quartier dans la ville et c'est celui que je prends le plus de temps à apprivoiser.

J'aime découvrir des petits commerces, des endroits pour consommer de l'alcool, des restaurants sympathiques, des boutiques où on trouve de tout et de rien, des salons de coiffure et d'esthétiques, y découvrir de la vie quoi !

Je regarde les gens, les beaux comme les laids, les jeunes comme les plus vieux.

Bien sur, je regarde les filles. Je suis ainsi fait, j'aime les femmes, j'aime les regarder et les admirer.

Selon mon co-locataire Rosemont est rempli de jolies dames et je suis dans l'obligation de lui donner raison.

Cet après midi, l'épicerie du coin a été témoin d'une de ces rencontres. Désirant faire sortir l'alcool de mon sang, je suis allé gambader sur le boulevard à la recherche d'une pharmacie et de l'épicerie afin de remplir certains besoins primaires.

On sentait le printemps dans Rosemont. Les gens étaient souriants, les mendiants imaginatifs (dont celui qui voulait me vendre 15 casettes audio pour 10$), les enfants souriants et les commerçants heureux de vous voir. Même le Jean Coutu était heureux. Les plus jolies caissières de la place travaillaient toutes en même temps. Cette vision paradisiaque n'a fait qu'aider mon sourire et ma bonne humeur. Je pensais que ma journée avait atteinte son paroxysme. Mais j'étais complètement dans le champ.

Jamais je n'avais imaginé que j'allais avoir droit à un aussi jolie sourire dans la section des fruits et légume. Ce sourire qui c'est répété à plus d'une occasion pendant l'achat de mes rations alimentaires m'a complètement rendu gaga.

Elle était brunette avec un sourire et une classe qui transperçait la bulle qui m'entoure. Car je n'étais pas le seul à lui sourire. Vous savez, parfois on croise une jolie fille et on lui flanque notre plus beau des sourire. Dans ce cas précis, ce sourire eut une réponse. La jolie fille me regardait, elle semblait charmée par ma petite personne encore sous les vaps d'alcool de la soirée d'hier.

Cette pensée me remplit de bonheur. Non pas parce que j'avais envie de la séduire ou d'en savoir plus sur elle. Mon esprit n'en est absolument pas là en ce moment. Je suis amoureux de Zia et aussi jolie qu'elle était, cette cliente d'épicerie ne lui allait pas à la cheville.

J'ai donc quitté l'épicerie l'esprit en fête.

Ouais définitivement Rosemont est un endroit ou il fait bon vivre.

Et le printemps qui bat son plein me redonne envie d'être dehors sous les chauds rayons du soleil.

Après des semaines à broyer du noir ou à avoir des nuages au dessus de mon existence, je me sens renaître. Tout ça grâce à la présence de personnes importantes dans ma vie, à l'arrivée du printemps et au sourire de cette petite fille aux cheveux bruns qui faisait son épicerie un jour de Pâques 2005.

26 mars 2005 

La peur ...

La peur constitue une des puissances dans l'univers de la mythologie "BDesque". The Scarecrow, un des ennemis jurés de Batman l'utilise afin de contrôler les gens. Le coté sombre de la force dans l'univers de Star Wars, est souvent atteint lorsque la peur s'empare des protagonistes.

Mais pourquoi a t'on peur ? Pourquoi la peur s'empare parfois de nos esprits et bloquent la raison pour nous faire aller vers l’insécurité ?

La peur se transforme parfois en perte de contrôle de l'esprit qui fait qu'on se cache dans un imaginaire, dans notre monde à nous. Mais parfois elle nous fait douter. Douter de certitudes que l'on possède. C'est dans ces moments là que la peur est la plus sournoise. Car la peur peut parfois apporter avec elle sa cousine, la paranoïa. Les deux ensembles ont un pouvoir terrible sur l'homme. Un pouvoir qui cause les guerres, la jalousie, la souffrance, la peine.

Comment on fait pour vaincre sa peur ? En l'affrontant et en la respectant aussi. Ce n'est pas en la laissant gagner que nous allons nous améliorer, mais en nous montrant solide et honnête envers elle.

J'ai souvent eu des peurs dans ma vie, dont une qui a failli coûter ma perte. En ce moment, une petite peur m'habite, rien de grave, mais, j'ai suivi mes propres conseils et je l'ai affrontée.

J'espère que j'avais tord. Que ce petit sentiment qui est né en moi aujourd'hui disparaîtra rapidement. Sinon, il faudra affronter les conséquences de la peur qui sont souvent plus néfastes que la peur elle même.

25 mars 2005 

Bêtise humaine.

Ah cher petit espace à moi, comme tu me manquais. Après deux jours à travailler comme un acharné, et une soirée à me faire mal aux cheveux, me voilà de retour dans ton univers.

Mais bon, je dois t'avouer que si je ne suis pas venu avant, c'est aussi parce que je ne prenais pas le temps. Mais, ce soir, je ne peux pas m'en empêcher. C'est trop gros, ma colère contre la société est trop grande pour que je garde tout à l'intérieur de moi.

Et oui, encore une fois j'en ai contre la bêtise humaine. Ce n’est pas joli en ce vendredi saint d'en vouloir à la bêtise humaine. Mais bon, que voulez vous ... je n'ai pas le choix. Je dois m'exprimer sur ce que je trouve con ou ce qui me choque et me bouleverse. Il faut faire tomber la pression du presto ... :D

Premièrement, laissez moi vous parler d'une des plus grandes bêtises humaines, l'endoctrinement. Que ce soit les X a travers la province (amateurs de la station de radio de la ville de Québec), les pros macs ou pros pcs, les extrémistes, les membres de sectes ou les allemands du temps d'Hitler, je ne comprends pas comment un peuple peut se faire endoctriner de la sorte.

Je ne parle pas d'individualité, ou d'individus qui face à des difficultés de la vie, se font endoctriner dans une philosophie qui est discutable. Mais, bon nous reviendrons sur ce point un petit peu plus tard. Je parle plutôt de membres d'une communauté, d'un peuple qui se fait blanchir le cerveau par des beaux parleurs. Qu'ils se nomment Rael, Hitler, ou Jeff Fillion, certains hommes ont le pouvoir de séduire une foule assez grande qui les défend à la vie à la mort. Mais bon, je vous vois déjà me dire que je suis odieux de comparer le petit Jean-François à Hitler et je vais vous répondre bien honnêtement que ce n'est pas ce que je fais. Ces trois personnages, ont été des espèces de "gourous". Jeff a séduit 400 000 auditeurs qui ne jurent que par lui et par ses paroles. Rael, lui, a réussi à séduire plein de jolies femmes et les convaincre que sa philosophie sexuelle et religieuse était la meilleure. Hitler lui … bien Hitler n'est pas un enfant de coeur. Malgré qu'il pouvait apprécier entendre des enfants chantés de jolies chansons et aimé sa femme plus que tout au monde, Hitler fait partie des atrocités de l'histoire mondiale.

Un film sur le sujet, LA CHUTE (Der Untergang) (Un film de Oliver Hirschbiegel) est récemment sorti. Et cet après midi, une fois que les nuages s'étaient installés sur l'île de Montréal pour assombrir le paysage et refroidir l'atmosphère, je me suis englouti au cinéma du quartier latin afin d'aller voir l'acteur Bruno Ganz au sommet de son art. (Il est bon de faire la comparaison entre la liste de Schindler et la chute. Comment, il est possible d'avoir deux points de vue différents sur une seule et même situation.) C'est donc ce film, et un post écrit par une amie qui m'a fait réfléchir sur la bêtise humaine.

L'homme à souvent tendance à suivre son instinct, alors qu'il est aveuglé par une lumière dont il ne connaît pas l'origine et qu'il ne contrôle pas. Les capos d'Hitler, étaient prêt à mourir avec leur Führer et surtout à accepter ses moindres décisions sans les contester. Comment en vient-on à ça? Pourquoi les humains ne sont pas capable d'évolution et sont parfois même capable de régression.

Pourquoi la bêtise humaine? Comment un homme peut laisser sa blonde en plein milieu d'une grossesse et partir avec une autre fille (cette situation n'est pas unique, j'ai croisé plusieurs personnes comme ça).

Pourquoi certains hommes sont incapables de suivre leur parole et de respecter des choses qui devraient être de base. Juste à aller se promener sur les forums de mamans ou de mères monoparentales pour constater à quel point certains papas sont des salauds envers la mère de leurs rejetons. Oui l'inverse est aussi possible, j'en connais ... mais les cas sont plus rares.

J'ai les boules ce soir, je pense que je vais aller m'enfermer dans mes bandes dessinées. Ce monde qui possède les mêmes forces et faiblesses que notre propre monde mais qui a cependant un plus grand respect des valeurs humaines et de l'humain en général aussi. C'est triste de penser que la fiction "BDesque" est plus jolie que la réalité.

21 mars 2005 

Plogue ... Matthieu Simard

Ce soir, je fais ma première plogue.

Je pourrais ploguer Frédéric, mais je vais sûrement le faire plus tard.

Je pourrais ploguer Mo, mais bon il est une vedette dans nos coeurs alors il n'a pas besoin de présentation.

Je pourrais ploguer ma job, parce qu'on vient de changer de nom et de logo, mais ça fait trop corporate.

Alors je vais ploguer 2_t. Son site Web, qui ressemble étrangement à un blogue, mais qui n'en est pas un, est maintenant en ligne. Et son nouveau livre, qui en fait est un demi livre, est sur les tablettes des libraires.

Ca s'appelle Douce moitié et il m'en avait parlé lors de notre première rencontre.

Dans mon cas, il est déjà lu et je l'ai bien apprécié. C'est léger, c'est plaisant, mais en même temps c'est intense. C'est dans la lignée de ses autres oeuvres.

C'est un petit guide pour les nuls dans le fond. C'est simple et facile à lire. Même les gars qui ne lisent que le Journal de Montréal vont avoir envie de lire.

Matthieu en est rendu à son troisième livre, qu'attendez-vous pour aller les acheter tous les trois si vous ne les avez pas déjà ?

Échecs amoureux et autres niaiseries, Ça sent la coupe et le petit dernier Douce moitié.

Pourquoi lui et pas un autre auteur québécois ?

Et bien parce qu'Avard est avare de commentaires quand vient le temps de faire un site Web (Yuk Yuk Yuk), Guillaume Vigneault ne m'a jamais réécrit pour cette bière promise, Stéphane Dompierre, "bein" lui j'ai jamais jasé avec. Reste Nadine Bismuth et P.J. Poirier. La première n’a jamais utilisé ma carte pour m'écrire et le second je ne l’ai jamais vu. Alors je me devais d'écrire sur Matthieu Simard. Au moins lui, on c'est vu quelques fois. :D

(En ce moment je me demande si Google va aimer mon référencement Matthieu Simard et si je vais battre Alex :D)

Alors c'est le post de ce soir ... Je siffle en postant, je me sens comme un des sept, mais ma blanche neige est couchée, brûlée. Vivement un baiser pour la raviver :D

20 mars 2005 

La timidité ...

Personne, jamais personne ne me crois quand je dis que je suis timide. Pourtant, malgré le fait que je n'aime pas la routine, je suis un homme extrêmement timide (qui possède une grande carapace) qui à ses habitudes. Parfois, pour me fouetter un peu, je décide de changer ces habitudes.

C'est ainsi qu'hier, je suis allé me faire couper les cheveux sur un coup de tête, que je suis sorti 4 soirs en lignes (alors que dernièrement j'ai la grande habitude de demeurer chez moi) et de changer la disposition de ma chambre.

Et oui, une fois que mes cheveux ont cessé de me faire souffrir (la bière d'hier coulait à flot), je me suis pris en main et j'ai refait la disposition de ma chambre.

Premier constat, je me sens perdu. Je suis couché dans mon lit comme à toutes les fois ou j'écris et ce n'est pas les mêmes choses que je vois devant moi ... et ça me perturbe quelque peu.

Mais bon, revenons à ma timidité. C'est celle-ci qui dicte souvent ma vie. De dire des compliments à une demoiselle est difficile, extrêmement difficile. Je dois prendre toute la confiance en moi et tout mon petit change pour le faire.

Vous rigolez ? Et bien dites vous que d'embrasser une fille est 100 fois plus difficile. D'ailleurs, j'ai souvent l'habitude de le demander avant d'embrasser la première fois.

Et il y a certaines situations précises qui me bloquent encore plus. Une d'entre elles, c'est ma timidité par rapport au fait que je suis de plus en plus lu. Que maintenant, je connais le visage des gens qui me lisent.

Après discussion avec Zia, je comprends pourquoi je disais hier que je n'étais pas bloggueur. Je n'écris pas pour être lu, ou être jugé. On m'a trouvé intense hier, ils ont sûrement raison. Mais l'art de bloguer est pour plusieurs personnes une sorte de thérapie par l'écrit. Les années 90 étaient consacrées aux thérapies par le rire, les années 2000 sont consacrées aux thérapies par l'écrit.

Alors, mes lecteurs sont mes thérapeutes. Je ne sais pas si ils sont nombreux. Je n'ai pas de stats et je ne désire pas en avoir. Je dois continuer à décortiquer mon crâne, cesser de me demander si je plais. Le but ultime de cet espace est de me comprendre, de m'analyser et de réussir le but que je me suis fixé, soit celui d'accéder au bonheur.

Je ne suis pas un bloggeur, parce que je ne veux pas commencer à parler de la vie de tous les jours. Je veux continuer à réfléchir sur des sujets précis et à condenser le vécu de ma vie.
Le succès ... bof pour moi le succès ce n'est qu'une sublime chanson chantée par Dubois dans les années 1980. Le bonheur est gage de succès. De me savoir lu ne doit pas me monter à la tête et me faire perdre les buts que je m'étais fixés lorsque j'ai commencé à appuyer sur les petites touches de mon ordinateur portable, couché dans mon lit.

Alors, si je ne suis pas bloggueur, que suis-je ?

La réponse est simple, je suis exhibitionniste. J'exhibe mes pensées, l'intérieur de mon crâne a la communauté. Et vous chers amis êtes mes voyeurs, (Bien quoi qu'on en dise, un exhibitionniste a besoin d'un voyeur pour se sentir bien.) et je vous remercie de me lire. Je vous permets même de me juger sur l'approche que j'utilise si vous le désirez. Car elle a raison la déesse de Zia ...ce n'est pas pour vous mais pour moi que je le fais.

Maintenant, me reste juste à comprendre pourquoi je suis timide. Car malgré le fait que je m'améliore (me présenter hier tenait presque du miracle mais j'ai réussi et j'en suis fier) je sais que je ne suis pas encore parfait.

P.S. : En passant, merci à vous tous pour hier. Merci Syl, MC, Pat, ME, Toine, Alex, Rox, Gen, Fred, Brig, et Martyne pour vos sourires, vos discussions, votre charme et votre rayonnement. J'ai passé une superbe soirée et malgré ma timidité, j'irai sûrement vous revoir un de ces quatre. Et Zeke, même si je l'ai payé (ok ok .. j'en ai bu plus qu'une!) ... merci mille fois pour la bière.

19 mars 2005 

Liberté, voici ton appel!

Je viens d'une ville de grandeur moyenne, je l'ai déjà dit ici. Alors prendre un taxi pour moi c'était une dépense d'argent inutile. Je n'en avais presque jamais pris. J'ai pris l'autobus de ville pour la première fois en secondaire 5. (Ma mère m'a déjà dit que j'avais pris le bus plus jeune, mais je n’en ai aucun souvenir) C'est donc vous dire à quel point, j'étais déboussolé la première fois que j'ai du prendre le métro montréalais. Mais bon, ça allait car j'avais une voiture, tout d'abord la voiture à mi, et ensuite la mienne (que je paie encore aujourd'hui même si je n'ai plus de voiture).

Donc quand j'ai vendu ma voiture, j'habitais l'ouest de Centre Sud, je n'avais donc jamais besoin de voiture puisque j'étais près de tout. Et à cette période, je fréquentais une personne qui avait une voiture. Mais depuis que nous ne sommes plus ensemble, je vis la vie montréalaise à fond. Le vélo l'été (ça me démange de le sortir d'ailleurs, avec le beau temps que l'on connaît.), la marche l'hiver et les éternels autobus et métro dans les autres situations.

Cependant, ce premier hiver dans Rosemont m'a fait découvrir une nouvelle réalité. Le taxi !

Je demeure à un pâté de maison d'un stand à taxi. Alors j'ai commencé à prendre des taxis pour aller veiller, pour revenir du métro quand il se faisait tard, pour aller au boulot quand je m'étais levé en retard, pour aller a un rendez-vous chez le physio de peur d'arriver en retard, bref pour toutes sortes de raisons.

Et je me suis mis a jaser avec les chauffeurs... à apprendre à les connaître, à socialiser avec eux ... à m'intéresser au métier. Et, tous les chauffeurs sont d'accord. Conduire un taxi c'est un synonyme de liberté. Oui oui, cette même liberté longtemps criée par Choi FM à Québec, basé sur un poème de Paul Éluard
"Liberté" (1942)
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écoute ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne de rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc de journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom
Sur le champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Donc c'est ce que je disais, ils se sentent libres. Ce n'est pas souvent facile d'accéder à ce sentiment de liberté. Prenons par exemple les bloggeurs, (je ne me considère pas encore un bloggueur, je n'ai pas encore le bagage...) Plusieurs en viennent avec une réalité avec laquelle ils doivent faire face, i.e. un manque complet de liberté. Lorsque vos parents, vos amis, vos proches se mettent à vous lire, il est difficile de pouvoir s'exprimer librement. En ce sens, j'envie ces chauffeurs de taxi, ces coiffeurs, ces esthéticiennes qui sont libre d'écouter, de lire et de dialoguer avec leurs clients. Jamais jugés, ils sont des encyclopédies de connaissances et de données sociologiques. Les chauffeurs de taxi sont les meilleurs guides touristiques de la ville. Et les coiffeurs sont ceux qui connaissent le plus le pouls de la population québécoise.

Pourquoi j'écris ça ? Parce qu'hier encore j'ai pris le taxi après ma troisième soirée en ligne a aller prendre une bière (ce soir sera donc la 4e ... quelqu'un fait quelque chose demain :p) au 5e anniversaire du yulblog.

J'écris ça aussi parce que ce blog prends de plus en plus de place dans ma vie et est toujours aussi thérapeutique. J'écris aussi ceci parce que plein de gens autour de moi qui bloguent vivent certaines limites qui briment leur liberté à écrire. Moi même, je suis brimé sur quelques détails de ma vie que ce soit ici ou à l'intérieur des pages que je suis à écrire. Il serait difficile pour moi de parler en mal de mon boulot si jamais j'en ressentais l'envie sachant très bien que certaines personnes me lisent.

Mais pourquoi acceptons nous cet accro à notre liberté ? Perdons-nous tous les jours un petit peu plus de droits et libertés que ce que nous avions la veille ?

Est-ce que des gens comme Pascau, Proulx, Fillion, Arthur et Arcand représentent vraiment la liberté radiophonique en disant tout haut ce que les autres n'osent dire qu'en chuchotant.

Les podcasts sont-ils les radios pirates de l'ère moderne?

Toutes ces questions me passent par la tête tout en me préparant à sortir avec les copains nouveaux et encore inconnus. Je pense qu'en rentrant ce soir je vais me retaper Pump up the volume, ça fait trois semaines que je l'ai écouté, il serait temps.

18 mars 2005 

Sur mon chemin!

Parfois, ce ne sont pas ceux que l'on souhaite qui sont sur notre chemin.

Depuis deux jours, c'est fou de voir à quel point je rencontre du monde. Surtout des gens du passé à qui je n'ai pas parlé depuis des mois si ce n'est des années. À commencer par boubou ...Ah ce cher boubou. Prof de politique qui n'avait pas voulu accepter Martine à la guerre comme référence bibliographique. (Elle est pas de moi celle là, mais de Frédéric ... mais bon, il a pas voulu l'accepter pareil la mozus de référence :D)

Voyons boubou, tout le monde le sait qu'elle a fait la guerre de 39 à 45 la petite Martine.

Non content d'avoir revu cette légende de la prononciation, je me suis dirigé au réservoir, petit pub branché du non moins branché Plateau Mont-Royal. C'est avec mes anciens collègues de job que j'avais découvert ce petit endroit, et ils étaient majoritairement tous là pour célébrer le départ de monsieur D. J'ai donc été en mesure de dialoguer avec eux, et retourner à mes compères de la soirée.

C'est donc avec Alex, M-C, CFD et Toine que j'ai vidé mes pintes de bières. Excellentes d'ailleurs! Mais pas aussi bonne que le mémo-pod qui m'a vu être éliminé de la liste des favoris assez rapidement. Que voulez-vous, même les geeks ont des jeux de télés réalités. :p

Merci donc à la miss pour me faire comprendre que je n'ai pas la cote pour le genre d'émission à la loft story ou survivor. Sans elle, j'aurais continué à croire en un potentiel inexistant.

A la sortie du bar, je me suis dirigé vers le métro Mont-Royal pour tomber sur un copain du cégep et ce matin, j'ai croisé une connaissance, que je n'avais pas vue depuis l'été. J'étais vraiment dû.

Cette soirée d'hier a fait du bien. Ces temps-ci les clients et les gens sont fous. Deux soirées de suite à prendre du houblon aident à remettre le focus au bon endroit et à reprendre complètement le sourire.

Alors merci à vous chers compères de m'avoir changé les idées et Alex, j'ai franchement trouvé que tu avais pas été à la hauteur de ta réputation. Tu ne connaissais pas les crayons des amis ratons (Merci Toine pour ce petit moment de folie) et tu n'as charmé aucune fille de la soirée :p

Je vous laisse finalement sur une pensée qui convient parfaitement bien à mon état d'esprit de cette semaine : "Il n’ y a rien de plus dangereux que l’imbécile qui a décidé de rester dans son état...” Merci à MS pour l'envoi.

17 mars 2005 

Plaisirs épicuriens ...

Vous vous souvenez de la chanson du groupe Soldat Louis, "Du Rhum, des femmes" ? J'étais en Gaspésie la première fois que j'ai entendu cette pièce là. Ca m'avait marqué. Bon, pas autant que "Life is life" du groupe Opus (Oui oui, la version originale de "La vie chante" de René Simard) ou "C'est l'amour" de Léopold Nord, mais tout de même Soldat Louis était venu me chercher. Au collégial et à l'université comme tout bon étudiant, j'ai appliqué les principes de la chanson et les plaisirs épicuriens sont devenus mon mode de vie.

J'allais donc, presque tous les soirs de week end que le bon dieu amène (le mercredi, ça fais tit parti du week end?), non pas me saouler ou cruiser, mais danser. Je prenais une ou deux bières dans ma soirée, et je dansais. Je danse mal, mais je m'en foutais. Dans ma petite ville au coeur du Québec, on n'avait pas l'interdiction de danser comme Kevin Bacon l'avait. Il avait été gentil, il avait fait le combat pour nous bien avant :D. Alors, un trio de joyeux lurons et de francs compagnons, se réunissait autour d'un café et d'un dessert pour ensuite aller conquérir la piste de danse. Parfois, certains se joignaient à nous et parfois aussi j'y allais seul, ou avec d'autres personnes. Mais règle générale c'est ce que je faisais de mes soirées.

Musique et bières, constituaient donc mon régime de vie. Mais parfois j'avais besoin de quelque chose de plus. Parfois j'avais besoin du billard. Je n’ai jamais compris l'association entre la bière, le billard et la cigarette. Mais dans ma tête, ils sont presque inséparables. Quand j'ai trop bu, et que je danse ou je joue au billard, j'ai besoin d'une cigarette. Je ne suis évidemment pas d'accord à faire cessé le droit de fumer dans les bars dansants, ni les pubs d'ailleurs.

M'enfin, tout cette longue introduction pour vous parler d'hier. Hier, je suis allé prendre une bière avec une personne de mon passé qui n'en est pas une. Une personne qui connaît le même monde que moi, les mêmes endroits que moi, les mêmes rituels que moi mais que je ne connais pas. Que je n'ai jamais rencontré de ma vie. Étrange tout de même, moi qui avais la certitude de connaître tout le monde dans cette petite ville.

Et ce fut extrêmement plaisant de revivre les petites habitudes du passé avec quelqu'un de nouveaux qui me comprenait parfaitement. L'ordre n'a pas été respecté, (il est difficile de respecter l'ordre dans la métropole) mais le résultat était franchement génial. Je vous entends me dire, ouais mais tu n’as sûrement pas dansé. Vous auriez du me voir disparaître dans les limbes en entendant "I Will Survive" version Cake, je vous jure que j'ai dansé. Dansé sur ma chaise, mais dansé tout de même.

Ce qui est encore plus génial c'est que j'ai pu parler à Zia qui attendait mon retour pour se coucher, mais ceci est une tout autre histoire.

Alors toi, mauricienne, qui se reconnais sûrement en lisant ces lignes, je te dis merci!

Et avant que je l'oublie, Do ... c'est ta fête aujourd'hui, tes 30 ans! Et bien chère amie, je t'en souhaite toute une. Si la distance n'était pas si grande, je serais avec vous pour célébrer ce soir. À la place, donc, je boirai à ta santé dans un petit bar montréalais, ça je te le promets!

15 mars 2005 

Intense...

Je suis un être intense. Mais pas nécessairement un être qui se défini par son intensité. Lorsque je vis une situation, je tente par tous les moyens possibles de la vivre à fond. Je ne connais pas les zones de gris. Je ne les ai jamais connues. Je commence à les observer car elle représente la maturité de l'homme. Sa force et son esprit de synthèse. Je comprends enfin à 28 ans comment il faut faire pour prendre du recul face à une situation de vie ou face à nos craintes. Je me rappelle encore cette lettre d'une femme que j'avais rencontré à quelques reprises qui m'expliquait que mon intensité lui faisait peur et qu'elle ne pouvait envisagé une quelconque relation avec ma pauvre petite personne. Ou de ces filles qui après avoir passé une soirée avec moi sont soit totalement sous le charme, soit totalement apeurée de qui je suis et de ce que je représente.

Je me rappelle souvent aussi les discussions colorées mais toujours appréciées avec Zia sur ses craintes par rapport à certaines situations ou certaines réactions que j'avais.

Les collègues aussi ont peur de l'intensité. Mon coté franc et intempestif m'a souvent causé d’énormes problèmes.

Ce n'est pas tout le monde qui est capable d'accepter que je puisse leur dire leurs quatre vérités à plein visage.

Je dois donc calmer mon tempérament et ne pas leur montrer mon coté prompt.

Et mes émotions se rattachent aussi à ce trait de caractère. Donc quand je suis heureux je suis vraiment heureux, le bonheur, je chante, je souris, je danse à la limite. Mais quand je suis triste, que j'ai quelque chose sur le coeur, ou que j'ai un nuage gris au dessus de ma tête, et bien je suis incapable de séparer le privé du public, la vie privée de la job. Je travaille fort, très fort, a trouvé un juste milieu sans pour autant dénaturer ma petite personne.

Car c'est ce qui est le plus important dans la vie je pense. Atteindre un juste milieu sans pour autant en perdre la face.

D'ici là, je demeurerai un être unique qui tentera tant bien que mal de répondre a ce que les gens désirent (Les gens s'attendent à pouvoir connaître un juste milieu, une période ou la rivière coule sans remous) tout en ne dénaturant pas qui je suis :D

 

Des conneries ...

Ce soir, je me sens étrange, mystérieux. Mais en même temps, je me sens extrêmement bien.

Alors j'ai décidé de vous divertir. Et dites vous que ce n'est que la pointe de l'iceberg. Peut-être qu'un jour je m'aventurerai plus loin dans le dévoilement de mes folies. Mais pour l'instant, voici ce que j'ai envie de partager.

Ma vie a été parcemée de conneries. Et ici je ne parle pas de celles que j'ai fait en amour. Je ne parle que des droleries faites au courant de ma vie. Ce soir, j'ai décidé d'avouer les folies que j'ai fait et que je n'ai raconté qu'à quelques chanceux et particuliers.

Alors allons y, je me livre, je me livre à vos jugements et vos fous rires, car j'ai décidé d'être, tête de linotte comme le disait dominique.

Alors ne commençons pas un aveu. Monsieur le maire, c'est moi qui ai fait disparaître les affiches de bornes fontaines. Je sais, je sais, vous avez toujours été gentil avec moi. Vous avez été présent à la Commedia dell'Arte et vous avez toujours été gentil en ma présence. Maintenant que vous savez, j'espère que vous n'allez pas le dire à mes parents. Quelle honte ils auraient de l'apprendre.

Monsieur le directeur maintenant ... Ah! Vous avez été nombreux. Et j'en ai fait des conneries.

J'ai participé a lancé une bombe puante dans la classe en secondaire un. Vous auriez du voir la réaction de l'enseignant. Il était africain et pensait que l'odeur nauséabonde était de sa faute.

Je suis aussi celui qui réussissait à imiter une goutte d'eau et qui faisait venir le concierge. C'est de ma faute tout ces dérangements Maurice. Mais bon, je le sais que tu t'en doutais.

Je suis aussi celui qui a été responsable du "Burn Out" de cette enseignante en secondaire 5. La tactique était si simple. Tout ce qu'on avait à faire c'était de rentrer dans le cours et de lui crier "BURN OUT". Désarmant n'est-ce pas?

Messieurs, j'ai aussi été celui qui a séché des cours à toutes les années. Je m'en tenais au nombre d'année d'études. Donc une seule fois en secondaire un et cinq fois en secondaire 5. Vous comprenez le principe ... :D

Vous allez dire que c'est tout ce qu'il y a de plus normal. Mais un détail manque a votre culture personnelle pour pouvoir comprendre un petit peu le pourquoi je vous déclare tout ça. J'étais le Nerd, l'exclu, le mal aimé. Un homme de ce statut, ne faisait que très rarement des coups pendables. Mais pas moi. Moi j'étais une peste. Un "nerd" qui ne voulait pas s’assumer. Je commence a m'assumé a 28 ans. Alors imaginez comment je ne m'assumais pas au secondaire.

J'ai 28 ans et je perds mes cheveux. Est-ce du a la fois ou je me suis brulé le toupet en mettant le feu à un cendrier?

Et que dire du collégial. Ce pauvre professeur de français qui m'a vu faire de l'improvisation sur une pièce que nous devions apprendre. Cet autre enseignant qui a vu la naissance de mon "nick" actuel, que nous avons tenté à plusieurs reprises de saoulé, qui a vu sa voiture être déplacée a l'opposé du stationnement et qui c'est fait remettre sa plaque d'immatriculation comme cadeau d'adieu.

L'université et le début de la vie d'adulte ont été parsemés de conneries du genre. Je n'arrive plus à les compter. Mais pourquoi vous pensez que je vous raconte tout ça? Parce que ce soir je n'ai pas envie de rien dire. Et quand nous n'avons pas envie de rien dire et bien on dit des conneries c'est reconnu.

Mais ah oui, je me rappelle pourquoi j'avais envie de parler de connerie. J'avais envie de saluer poliment ce client d'agence qui m'a gentiment demandé si je ne pouvais pas lui fournir du matériel d'une autre agence pour que son équipe puisse faire fonctionner un créatif. Si les cyniques étaient encore en vie, je pense que je leur aurais fourni gratuitement la connerie. Elle méritait un sketch a elle seule.

14 mars 2005 

La tête de l’emploi

Je me souviens d’une publicité avec Véro Cloutier, pour un show à Radio-Canada, qui demandait si on avait la tête de l’emploi.

Cette publicité m'est revenue ce midi lorsque j’étais au Subway dans le vieux Montréal. Un client c’est pointé. Lui, je n’avais aucun doute qu’il était un avocat. Il avait tellement la gueule qui allait avec le métier là! C’est ainsi que j’ai compris que j’avais une idée de texte pour mon blog. C’est fou comme certaines personnes ont une gueule que vous pouvez associer à un métier. Lorsque je travaillais métro Atwater, je m’amusais à regarder les gens dans le métro et a tenté de deviner ou ils allaient atterrir. À quel métro ils allaient débarqués. Car c’était clair pour certain qu’ils étaient étudiants de Concordia, ou qu’ils travaillaient dans les tours à bureau au tour du métro Peel de la clientèle McGill.

Je me suis souvent amusé a associé les gens ainsi. C’est ainsi qu’un homme qui se spécialisait dans l'écriture est devenu dans mon esprit un avocat de la mafia due à sa carrure.

Mais bon, comme tous les bons jeux, on vient qu’à se tanner de faire ça et on cesse. Mais ce midi, près du Palais de justice, j’ai recommencé le petit jeu. Et laissez moi vous dire que je me suis mis à rire tout seul. Je me sentais un tantinet fou.

De voir ces fonctionnaires, ces cols bleus, ces secrétaires, ces artistes et ces touristes se promener autour de moi et avoir une tête de l’emploi. J’avais presque envie d’aller leur demander si j’avais bel et bien raison.

Mais bon, je n’ai pas osé. Ma grande gêne (j’entends les pffft de Zia) et mon immense retenue (et v’la les repftttt de la même personne) ont fait que je suis resté dans mon imaginaire et que j’ai plutôt décidé de poussée mon concept un peu plus loin.

C’est ainsi que j’en suis venu à me demander si ma ville avait la tête de l’emploi. Cette magnifique ville qui souffre de pauvreté dans l’est et de richesse dans l’ouest. Cette ville qui ressemble à un fromage gruyère tellement elle est criblée de nid de poule et qui préfère payer un homme a déblayé sur l’hôtel de ville.

Montréal est donc une salope (c’est pas de moi mais de PJ Poirier dans "La tête a Philippi") et je vous jure que parfois elle la tête de l’emploi. Mais bon, on aime ça des salopes. C’est sympathique une vraie salope. Quand elle s’assume la salope est drôlement plaisante et excitante. Donc oui, c’est décidé ma ville d’adoption à la tête de l’emploi.

Et moi dans tout ça? C’est mon crâne après tout que nous sommes supposé décortiqués ici. J’ai fait tout sorte d’emploi. De commis de dépanneur a chargé de projet en passant par chroniqueur musical. Alors ma tête est difficile à définir. Mais, j’y pense, oui j’ai la tête de l’emploi. Je suis moi, je suis complexe, je suis complet, je suis unique. Alors oui quand on y pense j’ai la tête de l’emploi et j’en suis très fier.

 

Contradictions ...

Franchement, je suis un être de contradictions. Il m’est difficile de comprendre pourquoi je passe autant ma vie à me battre pour ne pas vivre certains sentiments ou certaines situations. Surtout lorsque je finis par me rendre compte en prenant ma douche que je les accepte inconsciemment depuis tant d’années. Vous avez de la difficulté à me suivre? Et bien vous n’êtes pas les seuls, moi aussi! Et selon certains, c’est ce qui fait mon charme.

Un point clair sur lequel je me suis attardé ce matin : la routine. Cette satanée routine. Je la déteste la routine. Elle me pue au nez. Pourtant mes matins sont parmi les plus routiniers au monde. Depuis aussi loin que je me souvienne, mes matins ont toujours été les mêmes. La radio me réveille. Ce fut tout d'abord Gilles Parent et la Jungle (Zoo) à Québec, pour ensuite syntoniser les stations de Montréal CHOM pour la musique et CKMF pour Patrice L’écuyer et ses « partys » de sous-sol. Lors de la fin de l’émission de Patrice, Gilles a réobtenu mes heures d’écoute. Plus tard, lors de mon passage dans la ville de Québec, ce fut tour à tour Gilles et Jeff Fillion a être les figures de proue de mon réveil. Depuis que je suis à Montréal, c'est Pierre Pagé et CKMF qui l'est...

Bref, tout ça pour dire que peu importe l'heure à laquelle il faut que je me lève, c'est la voix d'un animateur de radio qui me donne le premier contact avec la réalité. Ensuite, c'est la douche. Lorsque j'habitais avec Pjr, j'avais d'autres étapes à cette routine que j'ai depuis abandonnées.

Une fois la douche terminée, je m'installe devant mon ordinateur (comme c'est le cas au moment d'écrire ces lignes) et je me relaxe avant de prendre le transport en commun et me rendre au boulot.

Voyez, tout ce qu'il y a de plus routinier. Comment est-ce possible que nous acceptions autant la routine dans nos vies. Est-ce une des raisons (jamais je pourrais croire que c'est LA raison) pour laquelle j'ai autant besoin de nouveautés dans mon environnement de travail?

Est-ce une des raisons pour laquelle je complique autant mon existence? Si c'est le cas, ce serait illogique. Je n'ai qu'à changer une aussi petite routine à la fondation de mon existence. Mais comment? Je ne pense pas qu'il y ait d'autres façons de vivre ses matins tout en étant célibataire, sans enfants, car je crois et vous pourrez me dire si je me trompe, que la présence d'un enfant nous empêche de tourner en rond le matin et nous apporte quelque chose de neuf, de frais tous les matins.

Parfois je préférerais me lever à 5 heures du matin parce que Rine vient dire que c’est "nini dodo", que de faire tous les jours la même routine. Mais bon ... pour l'instant ce n'est qu'un fantasme, peut-être qu'un jour ce sera la réalité.

13 mars 2005 

Identité ...

J’ai cherché mon identité aux quatre coins de la province et c’est ici que je l’ai trouvée. Montréal est la ville la plus excitante du monde pour sa diversité et son mélange des genres. Elle nous permet d'être nous mêmes. D'être unique et différent. Ailleurs dans le monde, il serait étrange de voir trois amies ensemble, une est hindoue, l’autre est asiatique et la troisième est québécoise. C’est étrange, mais c’est sain. Ca prouve que l’identité dépasse les limites de la culture, de la race et ou de la religion. Cela prouve que l’identité est ancrée en nous, dans nos tripes, dans notre sang.

Une preuve? Je sais, j’adore donner des preuves. Et bien utilisons la journée d’aujourd’hui comme exemple de ma théorie. Aujourd’hui, c'était fête de St-Patrick à Montréal. L’identité irlandaise était donc l'identité à la mode. Les roux avaient enfin une raison de sortir de leur noirceur et de ne pas avoir peur de se faire lancer des pierres. Car, ils sont les rois de la fête aujourd'hui ces irlandais.

Les juifs, les mexicains, les hindous, les allemands et les asiatiques se transforment en machine a consommer de la bière et à faire la baston.

J'y vois là quelque chose de merveilleux mais du même coup une crise d'identité beaucoup plus importante que celle à laquelle je fais face. Comment peut-on être un asiatique irlandais à Montréal. Bon ok ok, je vous entends me dire tout contrarié qu'il y a bien des asiatiques québécois, pourquoi n'y aurait-il pas des asiatiques irlandais ... et ma réponse est .. euh euh .. parce que .. C'est éloquent n'est-ce pas?

Je suis ainsi, une machine de précision et une personne qui est capable de se définir extrêmement bien. (je me fais rire moi-même avec cette affirmation mensongère)

Mais bon, moi aussi je suis irlandais. A quelque part dans mes gènes, il y a ce consommateur de houblon qui aime faire la fête, qui est travaillant, courageux, possédant un caractère très fort, mais, surtout, surtout, qui est procrastinateur. Mon identité propre, elle, a pris beaucoup plus de temps à se définir. Je suis encore en constante réflexion sur ce que je, mais surtout sur qui je suis et ce que je désire dans la vie. J'ai clarifié qui j'étais et je travaille extrêmement fort a trouver ce que je désire dans la vie (et je suis pas le seul, Zia et Alex sont aussi à se redéfinir).

Cependant, des journées comme aujourd'hui, je sais clairement qui je suis et ce que je représente.

Aujourd'hui, je suis Irlandais et le 24 juin je serai le plus pur et dur des québécois. Et croyez moi, ces journées d’accalmies font du bien.

 

Inspiration nocturne ...

J'ai appelé Patricia Paquin ce soir. Mais non mais non, je ne suis pas un mec qui connaît les vedettes. C'est une collègue de classe au secondaire. Elle m'a appelé pour la réunion d'anciens. C'est étrange car il y en a eu une cet été, mais personne ou presque n'a daigné s'y présenter.

Tout ça pour dire qu'en cette forte période d'inspiration créatrice, je trouve ce retour en arrière assez cocasse. Car voyez vous, mes enseignants de français de 4e et 5e secondaire n'auraient jamais vu en moi un quelconque talent d'écrivain.

J'avais ni idées ni capacité d'exécution à cette époque. J'ai passé mes cours sur les fesses. J'ai même réussi à échouer mon français 1 au niveau collégial. Pourtant aujourd'hui, j'ai des aspirations face à cette plume qui était à l'époque inexistante.

Que s'est il passé? Et bien, il y a eu la découverte de la musique française et Québécoise. J'ai délaissé pendant quelques temps (que très peu de temps en fait ...) mon influence musicale britannique et j'ai fait la découverte des plumes québécoises comme tous les étudiants du niveau collégial. Si Offenbach, Plume et Harmonium vendent encore des disques, ils peuvent dire un gros merci aux CEGEPS québécois.

Et plus tard, il y a eu un désir de communiquer mon amour de la musique et une opportunité de le faire pour un site web respecté au Québec. Un ami du temps, NL m'a beaucoup appris sur la façon de structurer mes phrases et m'a aidé à styliser mon écriture. Ce qui me manquait lors de mes études au secondaire. Ce style s'est par la suite défini en lisant du matériel québécois.

Je me rappellerai longtemps ce samedi avec miss St-Jacques dans le Renaud Bray à lui faire découvrir tout ces auteurs québécois qui m'enflammaient. Les Matthieu Simard (on va voir si tu vas le googler celui ci mon matthieu :D et oublie moi pas pour le lancement re-:D), PJ Poirier, Guillaume Vigneault, Stéphane Bourguignon, Stéphane Dompierre et dernièrement Nadine Bismuth m'ont tout d'abord découragé (ma prose ayant d’énormes ressemblances avec la leur) pour la suite me motiver à pondre le matériel qui était ancré dans mes tripes et dans mon coeur.
Maintenant ne reste qu’à espérer trouver la force intérieure et la motivation pour écrire, écrire le plus que je peux et me permettre de décortiquer les nombreuses incongruités qui sont logées tout au fond de mon cerveau.

12 mars 2005 

Je suis chiant (Sur un air de Boris Vian)

Ce week end, je suis chiant!

Je suis chiant, mais je suis créatif et j'ai plein d'idées qui se bousculent dans ma tête.

Pourquoi sommes nous plus créatifs dans les situations conflictuelles ou déchirantes?

Pourquoi la complexité de la vie nous rend plus inventifs?
La dernière fois que je me suis senti aussi vif d'esprit artistiquement parlant c'était il y a deux ans et demi, à la suite d'une des plus grandes mésaventures de ma vie. Mais la douleur était si vive que je ne pouvais rien couché sur papier. J'en parlais tout le temps. C'était presque rendu un running gag. Tellement de gens m'en ont entendu parlé qu'il est venu un temps ou je n'osais plus en parler de peur de faire rire de moi. Pourtant j'ai repoussé mes idées aux calendes grecques.

Et voilà que ce week end je me sens chiant, donc inspiré. Alors que je meurs d'envie de sortir et de faire quelque chose, le destin aura décidé de me confiner à mes quartiers ce week end. Et cette fameuse crise de la trentaine (FJ a été le premier a mettre le doigt sur le bobo) fait rage et ne fait pas de quartier (de là le côté chiant). Résultat, je me sens inspiré. Toute la journée je l'ai passé à faire du web pour Zia, écrire mon idée de livre que j'ai dans ma tête depuis trop longtemps et réfléchir à ce que j'allais écrire ici.

Cependant, comme je le disais plus haut, plus on est chiant et torturé, plus on se sent inspiré. C'est malheureusement Zia et mon coloc qui en ont payé les frais. Pourtant ce n'est vraiment pas de leur faute. Zia est plutôt celle qui me fait rire, celle qui me donne les idées que la douleur pourra par la suite alimenter mes doigts sur le clavier. Car autant le contenu provient de la douleur, autant pour moi les idées proviennent de la joie et de l'allégresse.

Une preuve de ce que je vous dis là? Elle est toute simple. Faire à manger. Je ne suis pas un grand cook, mais je vais avoir des tonnes d'idées de déjeuner lorsque je viens de passer une nuit torride de plaisir avec celle que j'aime et quand je suis seul comme ce week end? Et bien c'est la panne sèche. Ce soir, j'ai donc fait un steak qui était délicieux, avec les légumes qui allaient avec, tout était parfait. L'exécution était parfaite, la créativité était nulle ..

Peut-on avoir un mélange des deux, un juste milieu. Ce juste mélange entre l'esprit de remise en question et de joie de vivre?
Je me le souhaite. Je le souhaite aussi à ceux et celles qui m'aiment et m'entourent. Particulièrement à Zia et à mes collègues de travail. Mais je me le souhaite franchement plus car je ne veux pas continuer dans ce mood là, je suis bien trop chiant!

 

Besoin d'écrire

Me voici, mon premier pas.
Je deviens un membre de la yulblog, ces montréalais qui couchent leurs idées, leurs désirs, leurs états d'âmes sur internet.
Car oui je suis maintenant montréalais. Né en région, et ayant vécu aux quatre coins de la province, j'ai établi mes quartiers ici il y a presque quatre ans. Que le temps passe rapidement. Bien des choses se sont passés durant ces quatre dernières années .. Mais ce récit sera pour un autre projet. Un projet parallèle a celui ci, qui sera peut-être publié un jour.

Ici, vous pourrez plutôt lire mes états d'âmes au quotidien, mes réflexions sur la vie, sur Internet et la musique pour lesquels je voue une passion sans borne. Sur l'épicurisme et la vie, sur les amours, les amitiés, les joies et les peines. Sur ce qui fait que je suis moi finalement.

Alors voici, a go je le lance .... GO!

C'est étrange ... mais je ressens de plus en plus le besoin d'écrire et aussi d'écrire en parallèle. J'ai commencé à écrire une histoire, mais je vais aussi écrire ici. Sortir mes joies, mes peines sans pour autant espérer être lu. Ce n'est pas là le but de l'exercice.

Étrange aussi que je sois aussi seul ces temps ci. J'ai envie d'être entouré que de très peu de gens. Je vis souvent ce genre de période dans ma vie. Celle ci est sûrement la 500 ou la 1 000e a m'arriver depuis ma naissance. Mais cette fois-ci c'est différent. Car pour une des premières fois, il y a certaines personnes que j'aurais envie de voir, avec lesquelles j'aurais envie de faire quelque chose, mais avec lesquelles aussi c'est impossible pour différentes raisons. Alors je me sens seul.

Autant je me sens fort, indépendant et bien dans ma peau dernièrement, autant je sens que le chemin que j'ai du prendre pour y parvenir a été pénible et coûteux. J'ai perdu beaucoup pour en arriver là ou je suis en ce moment. Je ne peux qu'espérer que ça en aura valu le coup.

Ouais .. je me relis et je me trouve cette première expérience pas mal intense. Mais bon, l'expérience nous apprend un moment donné qu'il faut s'exprimer et évacuer les pulsions de notre monsieur X à l'intérieur de nous. C'est ce que je fais et c'est ici que je vais le faire.

Je regarde ou j'ai atterri pour créer mon univers, et ma blogsphère et je m'en viens de plus en plus google moi hein ... a quand google messenger :D