30 avril 2005 

Plogue - Anniversaire - Frédéric Mailloux

[ Plogue ]

C'est l'anniversaire de FRÉDÉRIC aujourd'hui.

Alors tout ceux et celles qui lisent mon blog, je vous demanderais de lui envoyer un petit courriel ou encore mieux d'aller visiter son blog et de lui souhaiter un joyeux anniversaire.

Il a besoin de cette preuve d'amour mon ex frêre toc même si il est bien entouré! De l'amour, mon beau dodu en prendrait des tonnes et des tonnes.

Fred, je t'aime et la planète entière t'aime!
Bonne fête!

[ / plogue ]

29 avril 2005 

Danser

Deux chansons, deux vulgaires chansons entendues ce soir m'ont aidé à faire descendre la peine, la frustration et la déception qui hantaient ma tête et mon corps.

Give it away - Red Hot Chili Peppers
What I’ve got you’ve got to give it to your mamma
What I’ve got you’ve got to give it to your pappa
What I’ve got you’ve got to give it to your daughter
You do a little dance and then you drink a little water

What I’ve got you’ve got to get it put it in you
What I’ve got you’ve got to get it put it in you
What I’ve got you’ve got to get it put it in you
Reeling with the feeling don’t stop continue

Realize I don’t want to be a miser
Confide wisely you’ll be the wiser
Young blood is the lovin’ upriser
How come everybody wanna keep it like the kaiser

Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
I can’t tell if I’m a king pin or a pauper

Greedy little people in a sea of distress
Keep your more to receive your less
Unimpressed by material excess
Love is free love me say hell yes

I’m a low brow but I rock a little know how
No time for the piggies or the hoosegow
Get smart get down with the pow wow
Never been a better time than right now

Bob marley poet and a prophet
Bob marley taught how to off it
Bob marley walkin’ like he talk it
Goodness me can’t you see I’m gonna cough it

Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
Ooh... ooh yeah
Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
I can’t tell if I’m a king pin or a pauper

Lucky me swimmin’ in my ability
Dancin’ down on life with agility
Come and drink it up from my fertility
Blessed with a bucket of lucky mobility

My mom I love her ’cause she love me
Long gone are the times when she scrub me
Feelin’ good my brother gonna hug me
Drink my juice lone chug-a-lug me

There’s a river born to be a giver
Keep you warm won’t let you shiver
His heart is never gonna wither
Come on everybody time to deliver

Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
I can’t tell if I’m a king pin or a pauper

What I’ve got you’ve got to give it to your mamma
What I’ve got you’ve got to give it to your pappa
What I’ve got you’ve got to give it to your daughter
You do a little dance and then you drink a little water

What I’ve got you’ve got to get it put it in you
What I’ve got you’ve got to get it put it in you
What I’ve got you’ve got to get it put it in you
Reeling with the feeling don’t stop continue

Realize I don’t want to be a miser
Confide wisely you’ll be the wiser
Young blood is the lovin’ upriser
How come everybody wanna keep it like the kaiser

Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now
Give it away give it away give it away now

Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now
Give it away now


Jet - Are You Gonna Be My Girl

Go!!

So 1, 2, 3, take my hand and come with me
because you look so fine
and I really wanna make you mine.

I say you look so fine
that I really wanna make you mine.

Oh, 4,5,6 c'mon and get your kicks
now you don’t need that money
when you look like that, do ya honey.

Big black boots,
long brown hair,
she's so sweet
with her get back stare.

Well I could see,
you home with me,
but you were with another man, yea!
I know we,
ain't got much to say,
before I let you get away, yea!
I said, are you gonna be my girl?

Well, so 1,2,3, take my hand and come with me
because you look so fine
and I really wanna make you mine.

I say you look so fine
that I really wanna make you mine.

Oh, 4,5,6 c'mon and get your kicks
now you don’t need that money
with a face like that, do ya.

Big black boots,
long brown hair,
she's so sweet
with her get back stare.

Well I could see,
you home with me,
but you were with another man, yea!
I know we,
ain't got much to say,
before I let you get away, yea!
I said, are you gonna be my girl?

Oh yea. Oh yea. C'mon!
I could see,
you home with me,
but you were with another man, yea!
I know we,
ain't got much to say,
before I let you get away, yea!
Uh, be my girl.
Be my girl.
Are you gonna be my girl?! Yea

La mienne ? Nope, aucunement puisque je vais très bien.

C'était plutôt celle de trois personnes qui me tiennent à coeur. Deux téléphones et une conversation Messenger m'ont convaincus que je devais aller rejoindre So (Et oui, on c'est vu et on va se revoir pour sur, elle est franchement cool. N'en reste que trois [je sais, je sais c'est supposé être deux, mais j'avais oublié pitounsky] pour voir celles qui font parti de mon univers depuis fort longtemps et que je n'ai jamais rencontré.) à la Tulipe et de faire aller mon postérieur sur la musique qui était franchement hallucinante.

Les frustrations accumulées de celles qui partagent mon existence amicale se sont donc retrouvées à sortir en sueur et en déhanchement de bassin. Collé aux énormes speakers du Cabaret, je sentais les vibrations de la base sur les chansons.

Surtout sur Red Hot. Cette chanson là ne vous donne qu'un seul désir. Un désir de sexe, de pulsion et de passions. Je regardais les gens bouger et j'avais envie de leur crier qu'ils étaient pris dans leur carcan de timidité et de "Politically correctness" alors qu'au contraire, on me regardait en se moquant quelque peu de moi. L'ironie du sort est que celle qui c'est moqué le plus de moi est une cliente avec qui j'ai déjà fait affaire. J'aurais juste envie de la croiser au mois de juin pour faire quelques petits pas de danse devant elle et voir sa réaction.

Je n'étais pas supposé sortir, j'avais même cancellé une activité organisé de concert avec Fred parce que j'étais trop épuisé. Mais l'appel du "danse floor" fut trop fort et j'ai succombé.

J'écoutais Jet et je pensais à toutes ces filles qui au courant de mon existence sont devenus mes "amies" certaines sont devenues des personnes importantes dans ma vie alors que d'autres ont été des amies de passage et ont disparues lorsque me traîner devenait un boulet.

En me retrouvant avec de plus en plus de connaissances de sexe féminin dans mon entourage, je ne peux que souhaiter que je ne revivrai pas ma période du secondaire. Quoi que beaucoup plus mature, (au secondaire, je n'aurais jamais été capable de passé au travers la souffrance que j'ai vécu en devenant "ami" avec Isabelle ou même avec MC et My.) je ne crois sincèrement pas que je serais capable de revivre une période ou toutes les personnes que je trouve cool et que je côtoie ne soient pas en mesure que de me voir autrement que comme un ami potentiel. C'était déchirant à l'époque et ce serait très dur aujourd'hui.

Mais bon, je sonne triste alors que je ne le suis pas. Je suis heureux, heureux d'être en vie, heureux d'être encore un petit peu plus sourd en ce moment car j'ai défoncé mes tympans pendant des heures au son de mes chansons favorites et heureux d'avoir pu admiré autant de beautés sculpturales.

Avril se termine définitivement en beauté et respecte les objectifs que je lui avais imposés. Reste à savoir de quoi Mai aura l'air.

 

Changement d'habitudes.

C'est la première fois que Guil m'en parlait. Depuis que nous sommes colocataires, j'ai appris à connaître un peu plus cet homme mystérieux qui était dans mes cours à l'université.

Il se fâche peu souvent, est bougon mais ça ne dure pas longtemps et est très respectueux de la bulle des autres. Pourtant lors d'une conversation hier il m'a avoué que je lui avais fait peur.

Je lui avais fait peur car j'avais acheté un nouveau joujou et il croyait que cet achat ne ferait qu'empirer ma situation. Mais, heureusement, mes habitudes de vie ont énormément changés depuis quelques temps. Avide consommateur de jolies filles sur Internet (lire porn ou apparence de ... :) ), je partageais mes découvertes sur le forum du bar chez Mo ou j'étais un des administrateur avec Mo et Isabelle.

Nous avions énormément de plaisir et j'en avais tout autant à posté différentes conneries pour satisfaire les nombreux utilisateurs du forum.

Depuis le crash du forum et surtout depuis l'interlude que moi et isabelle nous sommes accordés, je ne consomme plus de photos de jolies filles ou encore de lien à consonance humoristique.

Je tombe une fois de temps en temps sur des choses hilarantes que je partage avec quelques amis (Mo, tu en feras toujours parti) mais ma consommation se résume pratiquement à ça.

Pourquoi ? Parce que j'ai diminué énormément ma consommation d'Internet et que je passe plus de temps à réfléchir, écrire et lire.

Je m'instruis, j'apprends, je communique et je me divertis.

Pourtant la tendance semblait vouloir aller vers une augmentation de cette dite consommation.

Mes heures passés ici, que dis-je les mois entier, à chercher des images ou des choses drôles ou à converser avec Isabelle, Mo, Do et toute la compagnie allaient pouvoir décupler. Pourquoi, parce que j'allais enfin avoir un ordi portable. Joie, joie, joie … je n'aurais plus besoin de quitter mon ordi pour écouter la télé, ou pour faire à manger. Je pourrais l'incorporer dans chacune de mes activités. C'était comme de donner un accès illimité à de l'héro à un junkie. J'étais un junkie et ces gens, ces situations constituaient mon héroïne.

Cette réalité, sort de l'imaginaire de mon coloc. Ce n'est cependant pas ce qui est arrivé. Comme on dit en bon québécois, "ça a failli" mais ça ne c'est pas produit.

Je ne passe plus des heures à jaser avec Isabelle. Nous avons plutôt décidé de couper toute conversation si nous voulions être capable de continuer à se parler un jour.

Je ne passe plus autant d'heures non plus à chercher des liens pour Mo. Je préfère jaser avec lui, de ma vie, de sa vie et de ce qui nous attend car c'est plus constructif.

Je ne repousse plus les rencontres avec les gens comme je le faisais avant. Do et moi nous nous sommes enfin rencontrés après trois ans de discussions via messenger.

Je ne repousserai pas non plus les rencontres avec les autres personnes qui sont sur ma liste. Car, aussi incompréhensible que ça puisse paraître, plusieurs personnes sont sur ma liste Messenger depuis des lunes et je ne les ai encore jamais rencontré. Après Do, je vais bientôt rencontré So et Amé, qui figure dans mon top 4 de personnes que j'ai vraiment envie de rencontrer et que ça ne c'est pas encore produit. N'en restera plus qu'une.

Je m'amuse, je sors, je marche, je fais du vélo. J’ai aussi repris contact avec Fred, lui que j'avais perdu de vue ces derniers temps.

J'ai rebâti une relation avec MC (pas hammer l'autre) aussi. Même si elle n'avait jamais vraiment disparue, il y avait trop de non dit pour nous permettre de nous élever correctement.

Je passe aussi plus de temps à parler avec My, quoi que depuis les deux dernières semaines, je l'ai un petit peu négligée.

Je prends aussi le temps de m'intéressé à de nouveau projets tout en prenant du temps pour moi.

C'est ce que je fais aujourd'hui. Un vendredi de congé pour prendre du temps pour moi et me faire du bien.

L'écriture de ce blog possède des vertus que je n'aurais jamais osées imaginer.

Avoir su, j'aurais commencé bien avant. Mais quand j'y pense je n'étais pas prêt. Chaque choses en son temps.

28 avril 2005 

Corteo

Je ne pensais pas le voir. Je pensais que j'avais complètement gâché ma chance de le voir ce fameux spectacle du Cirque du Soleil.

Cependant, hier, grâce à A et à F, j'ai eu la chance d'y assister. Wow! Quel spectacle fabuleux. Un deux dans un en fait puisque hier, c'était soirée de gala pour Oxfam. Ils avaient eu la brillance d'esprit de faire une partie de leur financement avec l'aide du cirque.

Je ne vous remercierai jamais assez tous les deux. Bon, je ne parlerai pas du fait qu'A avait oubliée ses billets sur son divan, ce serait de la médisance. Je ne parlerai pas non plus que j'ai réussi à quémander des billets pour que nous puissions assister à la représentation car ce serait de la vantardise.

Je ne ferai que parler de la beauté de ce que j'ai vu. Pour un gars grippé qui se refusait toute sortie, j'ai été impressionné, jeté par terre, sur le cul. Des places extraordinaires, des numéros à couper le souffle, des artistes de top niveau.

Outre deux numéros qui m'ont paru plus faible, Corteo est un excellent spectacle du Cirque du Soleil. La première partie vaut le prix du billet à elle seule.

Je ne remercierai jamais assez My de m'avoir redonné l'envie d'apprécier l'esprit du cirque, de m'avoir redonner mon coté enfant et mon amour du merveilleux. Que ce soit le cirque ou les feux d'artifices, ces événements nous permettent à nous les adultes hyper stressés et colériques d'oublier qui nous sommes et d'être émerveillé à nouveau.

Car oui, j'ai été émerveillé. J'étais bougon à mon arrivée et souriant lorsque j'en suis sorti. Mes maux et mes bougonneries sont devenus des mots de remerciements et des sourires.

Des fois, je rêve à une richesse qui me permettrait de faire le tour du monde, de connaître d'autres cultures et d'assister à tous les spectacles du cirque.

Car le Cirque à compris qu'on peut faire de l'argent en étant généreux, et en ne forçant pas une culture et une langue. Si on force une culture, celle de l'amusement et de l'émerveillement.

J'en prends des tonnes de celle là.

27 avril 2005 

Rhume d'homme ...

Je prends une pause, je lis couché dans mon lit car j'ai un rhume d'homme.

Le corps vient de m'avertir que d'essayer de trop sortir ne lui convient pas. Où est-ce seulement le mois d'avril et le fait que je me suis mis trop à découvert. Pourtant ma maman me l'avait dit si souvent.

Alors je lis, je lis le livre d'Isabelle Gaumont et ce que je lis à date me fait énormément pensé à l'autre Isabelle que je connais. La relation entre le père et la fille se ressemble énormément.

Reste à savoir si les deux se connaissent, ce qui me surprendrait.

Je suis donc passé au lancement d'Isabelle, car je l'avais promis et j'ai acheté son livre. À date, je suis très content de mon achat. Mais bon, je ne suis pas resté, j'ai salué les deux personnes que je connaissais dans la salle et je suis parti.

En marchant, j'ai rencontré une cliente et j'ai dialogué un tout petit peu avec elle pour ensuite rentrer à la maison et faire de la lecture.

Puis ce fut le dodo. Un dodo parsemé de réveil et de question, en fait d'une question qui me revient tout le temps. Car dans mon cas, les rhumes d’hommes se résument toujours à ça. Dormir moyen et me poser des questions morbides. Et plus le rhume est fort, plus la question est étrange.

Cette fois ci, j’y suis allé d’une question qui me revient souvent en tête : « Si il m'arrivait quelque chose, qui s'occuperait d'aviser mes proches et mes connaissances ? »

Car voyez vous, personne ne connais tout ceux que je connais, mes proches ne connaissent pas la moitié de ceux qui figurent sur ma liste messenger. Mon frère, qui est passablement celui qui est physiquement le plus près de moi (il est mon colocataire), ne connaît pas Do, ni EL, ne parle plus à My, n'a pas le contact de W, a jasé une fois ou deux avec MC (pas hammer l'autre), n'a pas le numéro de Fred ou de N, et n'a jamais eu la chance de rencontré Isabelle. Et bon, la liste s'avère plus longue, mais je n'ai malheureusement pas le temps de nommer tous les autres que j'aimerais qui soient avisés si jamais il m'arrivait quelque chose.

Je pense à ça et pourtant, je ne suis pas capable de l’extérioriser. J'ai toujours été comme ça, j'ai toujours protégé ma bulle et mon intimité. Certaines connaissances en savent parfois plus que des amis de longues dates comme Fred ou que ma famille en sait.

Alors à quoi bon se poser la question ? Je ne le sais pas, je me contente de la mettre par écrit, car de le faire m'allume parfois une réflexion.

26 avril 2005 

Faire ma journée ..

Non je ne recherche pas la consécration. Fred me dira peut-être le contraire, mais je sais pertinemment que ce n'est pas le cas.

Cependant, quand quelqu'un en qui j'ai énormément de respect pour son coté artistique et son talent. Une fille qui consomme de l'art et qui connaît son "affaire" vous écrit à brûle pour point sans même que vous ne l'ayez demandé :

** says:
En passant je ne veux jamais que tu doute de ton talent d’écriture. Tu as un style spontané et original. Ne laisse personne te dire le contraire pas même toi.

Et bien ma jolie V, merci. Ce commentaire m'a énormément touché et m'a donné confiance afin de pouvoir complèter défi que je suis en train de réaliser. Tu ne pouvais absolument pas mieux tomber avec cette petite gentillesse.

25 avril 2005 

Fantasme quand tu nous tiens ...

C'est vraiment drôle, j'ai le sourire fendu jusqu'aux oreilles ce soir. Et c'est tellement, mais tellement pour une connerie!

Je n'avais pas cessé de fantasmer sur quelqu'un depuis les 6 derniers mois, mais là c'est fini ... Même Sophie Marceau dans le film Fanfan vient de prendre le bord !

Je n'y crois pas encore. Mon kick du secondaire qui a réussi. Elle avait un rêve et elle est allée jusqu'au bout. C'est halluscinant.

Je me rappelle encore quand elle écoutait Entertainement Tonight tout les soirs pour apprendre son anglais. Elle bavait sur les vedettes, elle avait un rêve. Personne ne la croyait vraiment. Elle était timide comme tout, elle ne parlait pas anglais et venais de Rivière du loup. On avait jamais vu une trifluvienne et surtout pas une fille de RDL jouer dans les grandes ligues.

Mais je l'encourageais, je l'aidais avec son anglais et je bavais dessus. J'avais réussi à devenir son ami et j'étais au 7e ciel. Je ne pouvais pas demandé rien de mieux. Car j'étais fou d'elle ... elle m'enlevait l'appétit tellement je la trouvais belle ... C'était ma déesse. Et j'étais chanceux. Je lui parlais. Elle ne parlait a aucun des mecs qui avait un "crush" sur elle, mais elle me parlait à moi.

Elle m'appelait aussi des fois et j'avais son numéro. Je suis même déjà allé la reconduire chez elle. Alors imaginé quand tout à l'heure, en regardant la télé avec le coloc et le frère, j'ai aperçu un visage qui me disait quelque chose. J'ai vu Marie-Noëlle Marquis. Et oui ... elle a réussi. Elle a fait un film. C'est un film de série B ... mais elle a fait un film. Et laissez moi vous dire qu'elle y est sexy. Que dis-je sexy, elle est à croquer :D

C'est fou. C'est vraiment débile. C'est la première fois que je google quelqu'un de ma période du secondaire. J'ai donc pu apprendre son cheminement et qu'elle a maintenant son cours en barmaid. Faut bien gagner sa croûte.

Elle m'avait fait du bien la marie ... elle m'avait appris que j'étais quelqu'un. Que je n'étais pas que le geek que tout le monde se moquait. Je l'avais même invité à mon bal des finissants mais elle avait refusé. Mais bon elle était tellement belle qu'à cette époque, je lui aurais tout pardonné.
Bravo MNM, je te félicite de t'être rendue jusqu'à ton rêve et je vais pensé à toi quand je vais perdre de vu la réalisation de mes propres rêves.

Et bon, merci pour ces quelques fantasmes. Toi si prude, je ne pensais jamais te voir ainsi un jour dans ma vie.

Ils l'ont tu l'affaire les américains :p

LOL!

 

Lancement de livre ...

[ plogue ]
Je vous ai parlé d'Isabelle Gaumont la semaine dernière et bien chers amis c'est son lancement cette semaine.

Voici l'invitation officielle qui est sur son site :

Cousine de personne sera disponible en librairie dès le 25 avril 2005
Vous êtes invité au lancement :
Mardi le 26 avril 2005 à 17h00à L’Intrus (1351 Rachel Est, coin Delanaudière)


Dans un monde où l’on peut consommer de la salade prélavée, du fromage prérâpé et de la télé prédigérée, une artiste, une vraie, tente de survivre. Le théâtre de création la rend fragile financièrement mais heureuse. Son père ne comprend toutefois pas pourquoi elle persiste dans cette veine. Pour lui et le reste de la famille, hors du petit écran, une comédienne n’existe pas. Hors du vedettariat, point de salut ! Pourquoi n’est-elle pas devenue comptable, comme sa cousine ? Comment une première de classe a-t-elle pu choisir un métier si précaire, alors qu’il lui aurait été possible d’être trésorière du nirvana et de passer sa vie à calculer le bonheur des autres, à convertir leurs croyances en colonnes bien droites et ordonnées, à l’aide de chiffres
indiquant clairement leur valeur en tant qu’être humain ?

Le jour où ladite cousine, la comptable de banlieue, devient vedette de téléréalité, la comédienne verra tout l’amour et toute l’admiration de son père se diriger vers sa parente. Et alors… danger ! On ne provoque pas impunément une artiste pure et dure !

Un roman savoureux et mordant sur un phénomène qui a contaminé le monde entier : la téléréalité. Un livre propre à déchaîner bien des débats autour du rôle de l’art, de la télévision… et même de la réalité !

Isabelle Gaumont est une jeune comédienne et auteure. Elle écrit et produit son premier one woman show, Élucubrations féminines, en 2000, et son deuxième, Gaumontville, en 2001. On l’a vue au théâtre, à la télévision, et aussi entendue à la radio. On la verra bientôt au cinéma. Elle participe régulièrement au Cabaret littéraire des auteurs du dimanche. Cousine de personne est son premier roman.
Avis désintéressé aux intéressés : Cousine de personne n’a rien à voir, de près ou de loin, avec de l’autofiction. L’auteure l’affirme, l’éditeur le confirme.


Ah pis en passant, bravo à nos amis d'Archambault et de Renaud-Bray qui n'ont pas encore le livre sur leur site et qui se font devancer par amazon! On parle bien ici d'une auteur du Québec qui est disponible sur un site Américano-canadien avant d'être disponible chez nous.

My two cents!
[ / fin de plogue ]

24 avril 2005 

Défis!

Suis tombé la dessus ce soir ...

"On ne tombe pas en amour avec un être parfait, mais on apprend à connaître parfaitement quelqu'un d'imparfait..."

Je trouve ça franchement cool comme citation !

M’enfin, là n'est pas le but de ce post. Le titre indique Défis, alors pourquoi je vous parle d'amour ??? Parce que j'avais envie de faire un léger aparté pour faire réfléchir. N'est ce pas merveilleux

Deux défis ce soir, le premier celui de la balance ... je n'ai pas aimé ce que j'ai vu sur le pèse personne ce soir. Mais alors là pas du tout. Pas que je suis gros, mais perdre du poids pour moi est ma nouvelle priorité. Je dois me relever les manches jogger, faire du vélo et me remettre en forme.

J'ai atteint le sommet, ma limite que je suis capable d’endurer, enfin je crois, j’espère.

Maintenant, on descend.

Le second défi m'est parvenu par courriel. Je ne m'y attendais pas. Mon cerveau à d'abord figé, paniqué à l'idée de ne pas connaître automatiquement la réponse. Et il c'est mis à foisonné. J'avais un défi, un vrai de vrai, pourquoi paniquer ... j'en avais tellement envie !

Et je ne pense pas le réaliser ce soir, mais je sais qu'au courant de la semaine je serai en mesure de le faire. Ce ne sera pas facile, mais j'adore ça !

Sur une note plus calme, je me suis fait massé aujourd'hui, une chance car le stress du défi m'aurait tué. Il y a longtemps que je ne m'étais senti aussi calme, serein, reposé.

J'aurais du y aller bien avant me faire massé. Cette solution aurait évité bien des chicanes, des pertes de salive et d'énergie et surtout des pertes humaines.

Je le saurai pour la prochaine fois.

 

Capitale mondiale du livre.

J'ai recommencé à lire!

C'est tout un début hein ? Mais c'est pourtant vrai. J'ai rajouté une nouvelle boulimie à ma vie. Après la musique, voici celle des mots.

Boulimique de l'écriture et de la lecture. Boulimique de connaître ce qui se cache derrière les idées des auteurs mais aussi ce qui se cache derrière mes propres idées.

On dirait que les cours de Judith Cowan me servent enfin à quelque chose. Ca fait quand même 6 ans depuis mon cours de littérature anglaise avec cette grande dramaturge du Canada anglais.

Je lis quoi ? Je lis ce que les gens me conseillent. MC (pas hammer l'autre) est excellente pour me conseiller de nouveaux livres.

Je lis de la littérature actuelle. Contrairement à bien des gens de ma génération, je n'ai pas encore lu les classiques tel Proust, Kundera ou Bukowsky.

Peut-être un jour. J'évolue cependant, dixit la période Alexandre Jardin ou la période ou je lisais tous les romans rattachés à Star Wars.

Je lis des choses qui sont actuelles et généralement écrits par des auteurs québécois. Du moins c'est ce que je lis ces temps ci.

Je relis beaucoup de livres aussi. Des livres que j'ai lus à une certaine période de ma vie qui m'ont fait comprendre des choses et que quand je les relis plus tard m’apporte autre chose à mon existence.

Et je lis aussi les blogues. Je n'en lis pas énormément, mais j'en lis assez pour apprendre, me comparer et sourire lorsqu'ils savent intégrer l'humour à leur plume.

Hier, je suis allé au MCML voir Stéphane Dompierre et Matthieu Simard. Ils étaient accompagnés par deux demoiselles, mais j'y allais surtout pour les deux compères.

Car je vous parle régulièrement de Matthieu mais peu de Dompierre.

Dompierre à écrit le livre que j'aurais aimé écrire. Il n'a pas écrit un livre dans le fond, il a écrit une maîtrise en relation humaine après séparation.

Et étant moi même, j'ai vécu à fond sa maîtrise.

Tellement que My, sachant que j'avais des talents de scribe, croyait dur comme fer que c'était moi qui l'avait écrit sous un pseudonyme.

L'histoire me ressemblait trop à ce moment là et risquait de me ressembler à nouveau en ce moment.

J'ai donc pris du recul. Incapable de relire le livre qui décrivait qui j'étais car j'avais peur de constater que je n'avais pas changé, que je n'avais pas grandi ou appris de cette histoire.

Je le regardais dans ma bibliothèque et je me disais que je me devais de le relire. Tout comme je me dois de relire "Carnet de Naufrage" de Guillaume Vigneault afin de faire la comparaison encore là du avant et du après.

Hier donc, je suis allé voir le Dompierre. J'avais envie de le voir défendre son idéologie, ses idées.

Et encore une fois, je me suis plus reconnu en 2_t qu'en Dompierre.

Mais bon, les deux avaient raison de dire que l'homme avance, évolue.

Il n'est plus celui qu'il était lorsque mon père avait mon âge.

L'homme moderne s'exprime, il réfléchit et il pleure même parfois.

Il fait des petits pas.

C'est ce que je fais en lisant et en écrivant. Je fais des petits pas. Je suis les étapes sans vraiment les connaître et/ou prendre le temps de les définir.

Je pense que c'est pour cette raison que je suis si souvent touché par un film, une chanson ou un livre. Ces histoires me permettent d'être en mesure d'annexé du réalisme à mon cheminement ou au combat de mon existence.

C'est pour cette raison que j'ai de la difficulté à relire certaines oeuvres.

Mais bon ... je vais me réessayer. Je vais avoir le courage et tenter de voir que je ne suis plus celui que j'étais. Me comparer à nouveau afin de constaté que j'ai évolué depuis mon époque "Daniel" et que lorsque je me réembarquerai dans une relation, je ne commettrai pas les erreurs que j'ai commises de par le passé.

Hier c'était une soirée froide sur l'esplanade, mais j'ai tout de même passé une belle soirée accompagnée de W.

J'ai appris des choses sur moi et sur Simard et Dompierre.

Une soirée qui c'est admirablement bien terminé en lisant un texte de Pierre Foglia.

Franchement, il était difficile de faire mieux comme soirée relaxe après des soirées déjantées.

23 avril 2005 

Dédé!

Avant toute chose, j'aurais envie de vous demandé d'encourager Raymond Paquin en allant acheté le livre sur la vie de DÉDÉ. C'est intense, c'est vrai.

Mais bon, puisque je ne suis pas du genre à forcer quelqu'un et bien voici ce qui est ressorti de mon crâne depuis que j'ai fini de le lire.


Je comprends plus pourquoi je blogue depuis que j'ai fini de lire le livre de Raymond Paquin.

Je ne blogue définitivement pas pour les autres. Même si je trouve le concept intéressant, je ne mettrai pas de statistiques sur mon blog.

J'écris pour moi. Comme Paquin l'a fait pour lui. J'exprime ma douleur, mes joies et mes entre-deux.

Mais ceux qui me connaissent savent qu’ils n’existent pas de juste milieu chez moi.

J'essaie de trouver la ligne qui me permettra de l'avoir, de naviguer dans des eaux plus calme et je l'ai trouvé, je l'ai franchement trouvé.

Maintenant tout ce qu'il faut c'est de garder le cap. C'est exactement ce que je fais, j'écris.

J'ai envie d'écrire à Raymond Paquin, j'ai envie d'en savoir plus sur ce qui lui a passé par la tête quand lui l'a écrit ce bouquin là.

Savoir ou il en est depuis.

J'ai pris du temps avant de le lire ce livre et je comprends pourquoi.

Des fois on lit des livres qui sont important. J'aurais lu DÉDÉ avant que j'y aurais rien compris.

De lire ce bouquin là, maintenant, m'aide à comprendre que parfois, la seule façon de s'exprimer sans compromis c'est en l'écrivant.

Je vais donc continuer. Écrire mon accident, et écrire les 6 derniers mois qui viennent de passés.

Serais-je publié ?

Je ne sais pas et je m'en fou. Ce qui est important c'est de l'écrire.

Verlaine disait "Et maintenant, va mon livre là ou le hasard te mène".

Moi je dirais et maintenant allez mes doigts, à partir de maintenant laissez vous aller là ou le hasard et l'imaginaire vous mèneront.

 

Des fois!

On a envie de dire des choses, de gueuler des choses qui sont vraies. De les expulser sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences. Plein de mondes le font, pourquoi pas moi ?

Je cherche et je ne sais pas. Je cherche et je ne comprends pas.

Je veux crier, gueuler, et en même temps je suis d'un calme olympien.

Je m'amuse, je suis bien, mais me censure.

Fred m'a demandé hier si j'étais heureux et je lui ai répondu oui.

Il me reste des choses à régler sur moi et en dehors de moi. Sur moi, et bien je les règles une à une.

En dehors de moi... Et bien chaque chose en son temps. J'ai fléchi hier alors que j'aurais du resté droit et debout.

J'ai écrit quelque chose qui me paraissait intelligent à ce moment là, mais qui ne fait que montrer ma faiblesse.

Je ne suis plus faible. Je ne veux plus être faible. Je veux être heureux et vivant. C'est simple ... tellement simple que ça en est peut-être trop simple.

Je rencontre des gens fascinants ces temps ci. Des gens dont je n'aurais jamais soupçonner l'existence. Des gens qui sont vrais, intense et qui expriment le fond de leur pensée.

Oui ces discussions sont épeurantes, bien sur. Mais en même temps cette intensité fait du bien. Cette rage à exprimer sa douleur et son bonheur nous fait grandir.

J'accepte ma peur, la déguste pour mieux la digérer et avancer dans la vie.

Me reste qu'à accepter celles que je provoque maintenant. C'est moins évident, mais c'est tellement plus facile quand pour la première fois de sa vie tu acceptes toutes les strates de ton existence.

Les peurs des autres ? Et bien ça, je ne peux rien y faire. J'ai compris que je n'en avais pas le contrôle...

ENFIN !

 

De la bwesson!!!

Il en est passé de la boisson par mon système durant les trois derniers jours.

Pourquoi ?
Comme je le disais plutôt, je ne le sais pas. Sûrement un adon. Un désir de sortir, de ne pas rester dans ma bulle. La dernière fois que j'y étais j'avais fermée la porte trop hermétiquement et on y étouffait. Puisque c'est le printemps, j'ai décidé d'ouvrir les fenêtres et de passé le balais. Mais bon avant de le faire, je suis allé me divertir un peu. Ce fut donc une semaine de divertissement, une semaine ou j'ai laissé de coté l'ordinateur et j'ai pris la sage décision de me remettre à vivre. Une semaine ou je me suis amusé et où j'ai appris à me connaître encore un petit peu plus.

Cette semaine fut aussi une semaine de retour. De départ et de retour, devrais-je dire. Reste à savoir si les trains en partance de Carl et en direction de je n'en sais trop où sont des allés simples ou si il y aura voyage de retour.

Mais bon ce n'est pas là ma véritable préoccupation.

Ca fait trois fois que je recommence ce post ce soir. Ordi qui gèle, fuck de mes gros doigts sur le clavier, tout y passe.

Ca fait trois fois, mais c'est pour le mieux.

Ca me laisse le temps de réfléchir, de prendre moins de risque, de faire les choses correctement.

Vous ne serez malheureusement jamais en mesure de constater l'évolution de ma pensée.

Donc, comme je le disais, ce fut une semaine de sortie. Une semaine de musique, mais aussi et surtout d'alcool. Cette substance qui a envahi mes veines mercredi soir et qui circule encore ce soir. Accompagnés de François, j'ai fait le tour des brasseries jeudi soir et ce soir je suis allé voir un excellent show avec les deux Fred !

Je sors. Je sors de ma bulle et je m'ouvre personnellement. Car cette léthargie n'était que personnelle. J'étais moins patient certes mais elle n'affectait pas mon désir d'avoir des relations professionnelles.

Je voulais juste être présent. Être là le plus souvent possible. Et ce désir a fini par rendre la consommation d'air à l'intérieur de ma bulle difficile. Donc on aère. On rencontre du monde, on s'amuse et on profite de la vie.

Je lis dans votre visage que je suis en train de partir sur une dérape. Et je vous réponds que vous vous trompez.

Pas cette fois-ci. Je ne me sens pas mort, car ce sentiment là je le connais trop bien. Alors, je sais l'identifier.

Je ne suis pas non plus triste. J'ai une vie superbe et beaucoup de plaisir. Ces derniers temps, je me rends compte de la chance que j'ai d'avoir autant de plaisir et liberté dans la vie.

Bien sur, il y a des moments plus difficiles. La lecture des critiques du nouveau spectacle du cirque du soleil en est une.

La lecture du livre de Raymond Paquin sur la vie de Dédé Fortin aussi me rend les choses plus difficiles.

Je ne peux pas comprendre le manque de courage dans la vie. Je ne peux plus le comprendre. Je l’ai vécu et fait vivre longtemps et depuis quelques temps ça me trouble. Alors de lire les derniers moments d’un des artistes de notre communauté a qui je voue le plus grand respect me trouble, me font écrire des choses étranges. Mais bon, je suis ainsi fait :D

Je ris … je ris de bon cœur. Moi qui n’ai pas le courage de tout dire ce que j’aimerais dire. Qui est incapable de mettre de l’avant des désirs ou des idées que j’ai mais qui n’a pas le courage de mettre toutes les cartes sur tables et ce à tous les niveaux.

Tant mieux, je me fais rire. Je fais rire Fred aussi et l’autre Fred par la même occasion. Ca fait du bien ça.

Dans le fond, ce que je ne comprends pas c’est le pourquoi du suicide. Pourquoi se faire du mal volontairement. Je ne le sais pas. Je ne le sais pas plus que lorsque j’ai eu des idées suicidaires a quelque reprise dans la vie. Pourquoi perd on le sourire dans la vie et en nous à un point tel que nous pensons a la pire des situations comme seul et unique recours possible.

Ordinateur, qu’as-tu ce soir à vouloir m’empêcher d’y aller de mon processus créatif ?

Si tu voulais me faire chier c’est réussi :D

La j’ai un texte décousu mais vrai.

Un texte vrai et en parti franc. Car la franchise nous aide dans certaines situations

Merci Fred et Fred, Merci François pour la bière et les bons commentaires, merci harold et maude pour le divertissement et finalement je vais être imbu de moi-même et me dire merci. Merci de ne pas perdre l’artiste derrière le réfléchi.

Car oui je suis un artiste. Un artiste des mots qui un jour cessera d’être gêné quand il compare son travail au travail des autres.

Il comprendra l’étendue de son talent et n’en sera qu’extrêmement ravis.

Cet artistes hâte … car il a faim!

P.S. j'ai envie de vous parler de mon interlude musical mais, j'en perds des bouts. Mes forces ont disparues. Je vais aller profiter pour dormir quelque temps et peut-être que demain je continuerai mes aventures dans les débits de boisson québécois :D

20 avril 2005 

Case départ.

Ce qui me stressait aujourd’hui c'est une poursuite que j'ai intentée contre une compagnie.

J'allais à la cours des petites créances pour faire valoir mes droits.

L'expérience fut bénéfique mais difficile. J'avais mis beaucoup de temps à me préparer mais madame la juge m'a tout de même renvoyé faire mes devoirs correctement.

Il me manque des preuves, des faits. Si je veux gagner je devrai me relever les manches et me battre.

C'est comme tout ce que je vis ces temps ci.

Dans chacune des situations, je dois me relever les manches et travailler si je veux du succès.

J'avais perdu de vue quelque peu la vie dernièrement. Ce rideau de tristesse qui voilait la lumière doit disparaître.

Je vais donc mettre tout en oeuvre pour que Carl revienne la où il était.

Et ce ne sera pas aussi difficile que je le croyais.

Quoi qu’avec ce que je viens de lire dans mes courriels au bureau, ce sera peut-être plus difficile que prévu.

 

Recul ...

Le post de ce soir devait être long.

Très long. Il est d'ailleurs tout écrit.

Mais après réflexion, je ne souhaite plus le publier.

Aujourd'hui fut une journée ou j'ai du comprendre que je devais prendre du recul face à plusieurs aspects de ma vie sans quoi j'allais tout perdre. Vraiment tout perdre !

C'est donc ce que je vais tenter de faire et me connaissant je vais réussir.

Je l'avais dit qu'avril serait rempli de surprises.

Mais il m'était impossible de prédire un tel scénario. Écrire un livre, ce chapitre serait bourré de rebondissement.

Ouais finalement, je vais la prendre la job de ghost writer, j'ai du crunchy à insérer !

18 avril 2005 

Simard, Matthieu Simard

Et oui, j'ai pris un peu de repos d'ici, besoin de me changer les idées, de détresser, de ne pas penser à l'échec passé et à celui possible.

Alors je suis sorti. Sorti avec MC (pas hammer mais l'autre) toute la journée de samedi (D'ailleurs, merci miss ... je suis content qu'on en soit arrivé à évoluer dans notre relation d'amitié), sorti avec Do samedi soir, déjeuner avec My dimanche et soirée lecture publique avec A dimanche soir.

C'est vraiment le genre de week-end qui me plait. C'est le genre de week-end qui n'a pas coûté si cher et qui en a valu la peine.

Mais bon, sans vouloir ravir la palme à quelqu'un, mon moment préféré du week-end fut sans doute la soirée d'hier.

La série des auteurs du dimanche se terminait hier. Je n'y étais jamais allé mais puisque Matthieu avait annoncé ses couleurs un petit peu plus tôt, je décidé d'y aller avec A.


Laissez moi vous dire que je n'étais aucunement déçu. J'allais là pour Simard bien entendu, mais j'ai été surpris par le talent des gens présents. Surtout le talent de Martin Petit. Sa seule prestation d'hier me donnait envie d'aller voir son spectacle complet. Mais bon ... encore une fois c'est Matthieu qui m'a mis sur le cul. Son texte d'une franchise sans borne était parfait. Pire, il représentait exactement ce que je ressentais depuis quelque temps. Il m'allait comme un gant.

C'est avec MC (pas hammer mais l'autre) que j'ai connu Simard. Je venais de lire une trâlée d'auteurs québécois et je voulais continué dans la ligné. En me promenant dans le village, j'étais arrêté au Renaud Bray et je suis tombé sur un auteur du nom de Matthieu Simard. Je l'ai acheté en cadeau pour la séduisante MC et nous sommes partis. Tel un cadeau de grec, j'ai triché! J'ai lu son cadeau avant même qu'elle n'ait le temps de le faire (elle était dans la lecture d'un autre roman dont je ne me souviens plus le titre :D) et j'ai été séduit.

Ce fut le coup de foudre. J'avais faim d'en lire plus. Cette faim s'estompa et disparu après notre séparation à moi et MC. Un cadeau étant un cadeau, elle a donc gardé la copie d'Échecs amoureux et autres niaiseries.

J'avais alors pris une tangente de lecture plus féminine avec des auteurs comme Nadine Bismuth et je ne pensai pas à Matthieu jusqu'à ce que je le croise au salon du livre de Montréal. Après avoir passé une heure a jasé avec Brigitte Mccann, j'ai du passer plus de trois quarts d'heure à jaser avec 2_t.

C'était sympa mais sans plus. Jusqu'à ce que je le croise le lendemain au mcdo. Je pense que c'est cette rencontre impromptue qui nous a mis sur la "track" :D

Je l'ai revu quelques fois, toujours dans des situations inattendues et nous avions toujours le même plaisir de nous saluer.

Dimanche, je suis donc allé l'entendre, le voir à l'oeuvre, sentir son talent. Mais bon, n'allez pas vous imaginer que j'en avais assez de cette on ne peut plus courte présence. Je l’ai revu ce soir. Quand même, il faut savoir répéter les bonnes occasions.

C'était une rencontre un petit peu plus huppé. Et à n'en croire notre hôte à la porte, nous allions passé une belle soirée. (Damn qu'elle était belle)

Que fêtions nous ? Et bien le lancement de son troisième roman pardi !

Devant parents, connaissances et amis (dont Alex Lauzon, Patrick et MJ), Matthieu nous a rendu tout fier en nous donnant droit à un demi discours écrit sur l'endos d'un demi signet.

Quand on est concept, on l'est jusqu'au bout!

Une soirée fort agréable! MS est un auteur magnifique avec qui je possède de grandes ressemblances.

Ce lancement m'a aussi permis de connaître un petit peu plus la talentueuse Isabelle Gaumont. (Elle était de la soirée de la veille, elle se débrouille très bien d'ailleurs :D)

Cette demoiselle aura sûrement la chance d'avoir une "plogue" en règle puisqu'elle lance la semaine prochaine son premier roman. Les filles qui trouvent que Mister Simard est cute, je vous conseille d'aller au lancement d'Isabelle, c'est Matthieu qui va être à la caisse :D

Bon, j'ai trop parlé, j'en ai trop dit, je ne suis pas structuré, mais, ce soir, j'en ai pas envie !

J'avais envie de parler de Mister Simard à nouveau, j'avais envie de lui faire des éloges. Il su mettre en mots et en images ce que je ressentais.

Hier soir, il m'a mis sur le cul par sa franchise. Hier soir, il a gagné mon respect.

17 avril 2005 

Stressé ...

Chu stressé, stressé, totalement stressé.

Et je sens que cette semaine, je ne serai pas du monde. Une chance que je suis pas mal occupé. Ainsi, il me sera difficile de faire des gaffes ou de déplaire aux gens que j'aime.

Stressé à cause de mercredi ? Pourquoi, difficile d'en parler encore car je ne voudrais pas attiré les foudres de la malchance, mais je ne peux pas faire comme si ce jour n'existait pas.

Je vais devoir travailler fort et me préparer. Sortir mon talent d'improvisateur afin d'être prêt à toute éventualité.

Pourtant, j'ai un petit peu de bagage en la matière, je devrais me faire confiance.

En ce dimanche soir, dites vous que je ne suis pas confiant du tout. Mais je veux réussir, je veux avoir gain de cause et quand je veux vraiment quelque chose, généralement je l'ai.

Mais bon, peut-être que si je pense au fait que mercredi c'est l'anniversaire de ME, je vais être en mesure d'oublier la peur de l'échec qui m'envahit et je vais bien dormir d'ici cette date.

Croisons les doigts !

Et à tous mes amis, pardons si je suis d'une humeur exécrable d'ici là !

 

Cette soirée là!

Sous le choc de la chanson qui venait de jouer, je réussi à convaincre Do qui était en visite touristique avec de la famille de m'accompagner pour une balade bière et plaisir sur le plateau. (Do, merci encore pour ta présence, ton sourire et ton écoute)

Après avoir fait un second tour au dépanneur du coin dans un très court laps de temps i.e. une demie heure (j'avais omis de m'acheter de la gomme) Jonathan, le seul gars potable parmi les commis de ce dépanneur, se dépêcha de me taquiner sur le fait que je n'allais jamais le voir aussi souvent le samedi soir mais que mes habitudes de consommation avaient changées depuis l'arrivée de Valérie, la nouvelle commis. Ce n'est pas de ma faute, à notre première rencontre la demoiselle m'a dit qu'elle ne connaissait pas Montréal et qu'elle était surprise que les bars soient ouverts le jeudi (nous étions vendredi mais bon :p)

Le rouge me monta rapidement au visage selon cette très cher Do et nous partîmes pour le plêto montréalais :D

Après avoir fait le tour de mes petites places cool pour y dénicher une table de libre (encore un concept qui n'existe pas), nous nous sommes mis à marcher dans les rues de montréal. C'était plaisant encore une fois de faire découvrir ma vision de la ville à une amie de l'extérieur. C'est cependant encore plus plaisant quand il est possible de réfléchir tout en portant son chapeau de guide touristique.

Je réfléchissais à l'impact qu'Isabelle avait eu dans mon existence jusqu'à maintenant. Et je ne pouvais qu'y voir que des choses positives.

Je ne suis plus le même homme que quand j'ai fréquenté MC (pas hammer l'autre) ou Cyblay ou même mi.

Je ne suis plus non plus ce Don Juan de second ordre qui se prouvait en séduisant tout ce qui était de sexe féminin. Isabelle m'a appris à avoir confiance en moi et en mon talent. Et depuis le début de son passage dans ma vie, je me sens mieux, je me sens plus puissant, moins gauche.

La graine de tête de turc qui m'avait suivi, jusqu'à maintenant, a complètement disparue.

Malgré une prise de poids hivernale, (ndlr : que j'ai extrêment hâte de faire disparaître) je me sens beau et intéressant. Je me sens plaisant à la vue et aux oreilles. Ce sentiment n'existait pas ou que si peu avant l'ouragan Isabelle.

Car une des raisons que moi et MC (pas hammer l'autre) n'avons jamais été en mesure de faire fonctionner correctement notre union. Nous manquions de confiance personnel ce qui se transposait en manque de confiance envers le nous.

Je me sentais puissant lorsque Isabelle était présente dans ma vie amoureuse et j'ai réussi à prendre ce sentiment et à le faire vivre sans sa présence.

Ce sont ces pensées qui me traversaient la tête. Je comprenais à force de faire aller un pied et le second de manière établie et contrôlée qu'au lieu de me maudire de ce que je nous ai fait perdre, je devais plutôt la remercier de ce que je suis devenu et de ce que je vais devenir.

Quelque chose de magique a été ruinée par une série d'événements. Mais, j'ai su apprendre de tout ça et grandir. C'est ce qui importe le plus. Je mûris, je m'ouvre à la vie, je suis confiant, je suis souriant.

Isabelle, publiquement je te dis merci. Et j'irais jusqu'à grimper le Mont Royal, si il le fallait, afin de m'assurer que notre voyage ne s'arrêtera pas ici.

16 avril 2005 

Des fois il y a des chansons comme ca ...

Je ne l'avais pas entendu depuis ce week end là!

C'est elle qui me l'avait fait découvrir avant que tout "fouerre" et elle vient de rejouer grâce à mon random de Itunes! C'était le signe d'un avenir meilleur.

En ce moment, je me sens petit, un puceron. Que j'aimerais écraser sous le poids de ma douleur. Mais bon, il ne faut pas regretter, c'est pour le mieux. C'est surement pour le mieux.

DJ Tiesto - Touch Me
You will always be my baby

I am always thinking of you baby
Yeah
Touch me in the morning and last thing at night.
Keep my body warm baby, you know it feels right.
Take it a little higher i'm taking it too.
Tell me what your feeling I will feel it with you.
We can only understand what we are shown, how was I supposed to know our love would grow.
Move a little closer make sure I am lookin up.

Heal me with your loving.
I need you so much, I need you so much , I need you so much.
(Yeah)
(Ohh)
We can only understand what we are shown, how was I supposed to know our love would grow.
We can only understand what we are shown, how was I supposed to know our love would grow.
You touch my mind in special places, my heart races with you.
I will take your love and i will take my chances.
I will take them with you.
Touch me in the morning and last thing at night.
Keep my body warm baby, you know it feels right.
Take it a little higher I am taking it too.
Tell me what your are feeling, I will feel it with you.
(Hey)
We can only understand what we are shown, how was I supposed to know our love would grow.
You touch my mind in special places, my heart races with you.
I will take your love and I will take my chances.
I will take them with you.
I need you so much.

 

Le soleil du printemps.

Une journée comme aujourd'hui, c'est la perfection.

J'ai facilement compris cet après midi pourquoi j'aimais autant montréal.

Le soleil, les gens, les sourires, tout était parfait.

Je sens encore les chauds rayons pénétrer dans ma chambre et le bonhomme sept heure est passé depuis fort longtemps. C'est paradisiaque.

J'en voudrais plus des journées comme ça à jaser, à relaxer, à prendre du soleil.

Lorsque j'avais pris la décision de quitter Internet, c'est une journée comme celle que j'ai eu aujourd'hui que j'avais en tête.

Et demain sera sensiblement pareil. Sérieusement, je suis heureux. Ça fait du bien, ça me fait du bien de recommencer à sourire à la vie et prendre chaque moment comme étant un moment de pur bonheur. Dernièrement, j'avais oublié comment il faisait bon à l'extérieur.

Comment la société pouvait être souriante et heureuse. Les mois d'hivers étaient difficiles pour tout le monde je crois, pas juste pour ma petite personne.

Le printemps est enfin là, les terrasses sont ouvertes, les petites jupes sont à la veille de faire leurs apparitions, les feuilles à redonner couleur et vie aux arbres qui font face à mon appartement.

Le vélo est sur le bord de faire son apparition, je ne veux plus prendre le métro et arrivé au boulot la mine déconfite. Je veux foncer, perdre ce poids que traîne ma charpente et qui est le dernier obstacle à un bonheur complet.

Je veux recommencer à vivre !

Je m'étais dit qu'Avril serait un mois de changement et j'ai tenu promesse. Ne reste qu'à foncer et tout gagner le 20 et avril sera presque parfait. Ne manquera qu'un petit détail, mais je ne suis pas pressé, je suis patient ! :D

 

67.30$

Grâce à C, j'ai la chance de me payer un bain de foule assez divertissant deux fois par année. Oui, deux fois par année je vais à la vente de produits l'oréal.
Pourquoi ? Principalement pour acheter du shampoing en quantité industrielle et de la crème solaire. J'en profite aussi pour amener quelqu'un de la gente féminine qui saura beaucoup plus en profiter que moi.

Ca fait quelques fois que MC (pas hammer l'autre :D) vient avec moi. Et elle adore. Même que c'est rendu que ses parents adorent.

Pendant qu'elle regarde pour ses trucs, moi j'observe. Je regarde les gens, les femmes surtout. La vente l'oréal est le paradis des pitounes et des jolies femmes.

Je regarde les looks, les styles, les habitudes de consommation des gens et surtout leur appétit.

Car lorsqu'elle est confrontée à des économies substantielles sur ses produits de beauté, la femme pitoune change. Elle se transforme, devient un fauve.

Vous devriez voir la scène. Avoir eu un téléphone photo, ça ferait longtemps que j'aurais pris des clichés pour vous faire comprendre comment c'est la jungle la bas !

Et moi je ris, et je m'arrange tout le temps pour y retourner. Ca me coûte cher sur le coup, oui je suis d'accord, mais j'en ai pour un an au moins :D

Ok, ok ... au moins jusqu'à la prochaine vente.

15 avril 2005 

Il y a de ces matins ...

Où on aurait envie de resté au lit.

Moi ce matin, j'aurais envie d'écrire. J'ai comme une rage. Plein d'idées, plein d'histoires à raconter. Malheureusement je n'ai pas le temps. Plus tard peut-être qui sait!

14 avril 2005 

Signe que vous êtes geeks!

Le matin, vous arrivez au boulot et on vous raconte une histoire troublante, poignante. Et on utilise des paroles de chansons. Alors, on me sait séduit ... on sait que j'aurais envie d'en parler.

Mais, me connaissant on me lache la phrase qui tue :
Isabelle [@ home] dit :
T'en parles pas dans ton blog avant moi!

Franchement, ce matin ... je me sens geek :D

Attendons voir comment elle saura nous transmettre ses emotions sur ce 14 avril rempli d'émotions. (je me répète ... mais je ne trouve pas d'autres mots)

MAJ - Voilà, c'est fait ... et c'est aussi touchant que ce à quoi je m'attendais!

13 avril 2005 

Ce soir ...

J'aurais tout plein de choses à dire, plein de choses à écrire, mais je ne peux pas ... j'en suis incapable.

Trop d'idées se bousculent en même temps. J'essaie fort de faire fonctionner en harmonie tout ce qui se passe, mais je n’ai pas la solution ... Mes trippes fonctionnent à plein régime sans savoir pourquoi.

J'essaie de les faire jouer (mes idées) à l'unisson. Et je vous jure que même le meilleur de mes profs de musique du secondaire n'aurait pas été capable de les faire sonner juste.

Alors pour ce soir et bien vous n'aurez pas rien de plus de moi, je vais aller lire et ensuite me coucher !

Je n'ai pas mal ... je ne souffre pas ... je suis partagé, bouleversé, déchiré entre ce qui est bien et ce qui est mal. Et avec le niveau d'intensité que je possède et bien c'est quelque chose. Tout c’est passé correctement. La soirée a été remplie de rigolade, ce qui change des soupirs et de la lourdeur des autres occasions. Je n’ai rien de négatif à dire. Juste tout plein de choses que je voudrais dire mais qui ne sortent pas. C’est peut-être que je ne trouve pas l’angle dans lequel ils devraient sortir.

En conclusion? En chanson? Rien, ce soir, ni conclusion ni chanson. Qu'un trop plein d'idées entassées qui ne demandent qu'à sortir.

 

Connaissez vous Cali?

Je ne le connaissais pas non plus. Hier, on a eu la gentillesse de me le faire connaître! Et ce matin, j'ai eu envie de vous faire lire ses paroles.

Lorsque l'on subit une rupture qui fait mal ... vraiment mal. Comment fait-on pour s'engager à nouveau ? Je sais, vous allez me dire qu'on se laisse le temps. Et vous avez raison. Mais, il y a des gens qui exagère avec le temps. Qui s'en servent pour fuir.

Car, c'est quelque chose d'archi connu, notre génération a une peur bleue de l'engagement et ça n'ira qu'en s'empirant.

Nous ne sommes plus fidèles à nos jobs, certains ne le sont plus à leur couples et d'autres encore pire ne le sont plus à leurs valeurs.

Dure constat sur ma génération ... mais bon comme Cali prends le temps de poser des questions et nous fait rire avec sa fin qui tourne la société en dérision, il me donne envie de croire que tout ira pour le mieux en ce bo matin, pas vous ?!

Cali --> Il Y A Une Question
Penses-tu à moi comme je pense à toi ?

Penses-tu à ça, aussi souvent que moi ?
Penses-tu que c'est la bonne cette fois ?

Penses-tu pouvoir me faire oublier la conne d'avant toi ?
Suis-je bien fait pour toi ?

Dans 2000 matins est-ce que ma tête te reviendra ?
Suis-je aussi bien foutu que voudraient le sentir tes doigts ?

Quand ils partent à l'éclaireur me chercher sous les draps ?
Est-ce que ça va sourire pour nous si l'on croise les doigts ?

Est-ce que l'on pourrait se perdre tout d'un coup comme ça ?
Aurais-je assez de talent ?

Pour que tu m'aimes tout le temps ?
Approche

Il y a cette question qui ne me lâche pas
Où vont les canards quand il fait trop froid ?
Penses-tu rester toujours tout près de moi ?

Saurais-je mieux t'aimer que celui avant moi ?
Pourrais-tu mourir dans le creux de mes bras ?
Est-ce que la jalousie nous dévorera ?
Toutes ces questions qui me tiennent

Toutes ces questions qui me saignent
Approche

Il y a une question qui ne me quitte plus
Sur quoi tirent les chasseurs quand ils ont trop bu ?
Pourrais-tu me descendre quand la rage monte du fond de toi ?

Pourrais-je renifler le fond de tes culottes quand tu n'es pas là?
Camperas-tu toujours ma bouche avec autant de foi ?
Croque ma bouche

Croque là
Croque là ...
HO
Aller
Approche

Il y a cette question qui hante mes nuits
Combien de jours de deuil à la mort de Johnny ?

12 avril 2005 

Le croulant ...

C'est lui qui le dit, pas moi ... je le jure ! Il me lit depuis peu !? Comment je le sais ? Il me l'a avoué en prétextant de ne pas avoir vu mon veston.

Gentil comme tout. D'ailleurs, il ne reverra plus mes jeans qui ne venait pas de la ville de gène mais de American Eagle Outfitter car ils sont mourus cet après midi.

Je pense sincèrement qu'il y a de la jalousie dans mes vêtements. Car ils l'ont senti mes jeans quand je suis retourné voir pour une autre paire ce week end.

Je suis tombé sur un bon filon je crois ... pas un fillion là ... un filon. Pourquoi les bas disparaissent ? Parce qu'ils sont jaloux. Pourquoi des trous se forment dans vos vêtements préférés ? Par pure jalousie. Votre gaminet que vous ne portez pour peinturer ou pour vous entraîner a commis une ou plusieurs vendetta.

Mais bon sur cette découverte fascinante (est-ce de lire du Francois Avard qui me rends aussi brillant ?), revenons à Ben.

Ben, je ne le connais pas, mais je l'estime. C'est un collègue depuis peu mais un vieux de la vieille dans notre boite. Il avait décidé d'aller voir si le gazon était plus vert ailleurs et est revenu après s'être rendu compte que le coté obscur de la force était séduisant.

J'ai donc la chance de le côtoyer de temps à autre. Dans les matchs de Call of Duty, certains matins quand je décide d'arriver à l'heure, ou bien dans les corridors à échanger sur l'histoire, la politique ou la société. On comprend rapidement qu'il est tel un vieux sage. Qu'il écoute, analyse et ne dépasse pas les limites tout en faisant passé son message.

Il est donc pour ainsi dire à mille lieux de moi.

Mais ce n'est pas la raison de mon admiration pour Ben. Et non, le fait que sa blonde ait un Ipod et lui un ipod shuffle ne font pas parti de mon admiration.

Je l'admire pour quelque chose de plus intense, de plus hors de ce monde.

Benoit fait presque figure d'extraterrestre de nos jours.

Alors que j'entends les histoires d'horreurs d'isabelle, d'EL, de C de Québec, de L, de C avec sa petite K ou de toutes ces femmes qui se font dumper ou trompé pendant leur grossesse ou sont obligés de s'en sortir toutes seules car l'homme a manqué de couilles, il y a cet homme qui me prouve que l'homme masculin est bien plus qu'un buveux de labatt 50.

Cet homme papa d'une trâlée, avec sa conjointe depuis 10 ans, observe tous les jeunes cons qui se cherchent sans se trouver. Au boulot, je dirais que les programmeurs sont des hommes casés et stable. Peut-être est-ce dans la nature de leurs fonctions.

Mais du lot, il y a cet homme que je connais moins. Mais cet homme qui me fascine. C'est drôle comment parfois des gens nous fascinent sans qu'on ne comprenne pourquoi.

Peut-être que je l'envie d'être papa.

Peut-être que j'envie sa pilosité faciale, ou son coté de pourfendeur du logiciel libre comme l'est la "grenouille".

Peut-être que j'étais content qu'il me trouve et qu'il me lise aussi ?

Je ne sais pas. J'avais envie de parler de lui sans le connaître car sa stabilité me fait du bien. Son respect de sa conjointe, de ses enfants me fait espérer qu'un jour j'y arriverai peut-être moi aussi.

Des fois, il est bon de regarder des modèles différents de nos modèles réguliers. Ce sont eux qui, parfois, nous permettent d'avancer plus rapidement.

Alors merci Ben !

11 avril 2005 

Le temps!

Encore une fois ... la musique me fait réfléchir. Je marchais pour m'en venir à mon appart. Après avoir écrit un mail à F et souhaité le retour de sa présence dans ma vie, je me suis mis à chantonner ceci :
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
A la Gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus.

Léo Ferré ne pouvait pas mieux dire.

Le temps se charge d’arranger les choses. C'est le temps qui va nous permettre de sourire et de voir une amitié possible entre moi et isabelle.

Le temps se chargera de donner à S, AM, MC (pas Hammer là l'autre :p) et à P ... (P comment ais-je pu t'oublier ... :D) un homme à la hauteur de leurs attentes ... (messieurs qu'attendez vous, ce sont des femmes magnifiques)

C'est aussi le temps qui va diminuer la rage dans le coeur de É.

C'est le temps qui va rentre G heureuse.

Le temps qui va dire à Mi si elle a prise les bonnes décisions.

Le temps qui va calmer la peine de F.

Le temps qui va calmer la douleur de pitounsky

C'est aussi le temps qui va donner à S et C la force de se parler.

C'est le temps qui fait que je commence à me sentir mieux dans ma peau. C'est grâce à lui que j'accepte les erreurs que j'ai commises et que je grandi. C'est lui qui me permet de respirer et de voir une lumière au bout du tunnel.

C'est lui qui me permet d'accepter les choses qui m'attristent ou m'enrage dans ma vie présentement. Car j'ai confiance que les choses ne peuvent que s'améliorer.

C'est sur lui que je compte pour reprendre le contrôle de ce que j'ai perdu dans ma tête et mon coeur.

C'est le temps qui m'a fait ravoir mon veston (oui, oui ... j'ai tellement de goût que petit frère s'en est servi pour séduire hier soir :D)

C'est aussi le temps qui va rendre les rêves d'EL possible. (je lui souhaite tellement!)

C'est le temps qui nous fait grandir.

Mon père n'a pas toujours dit des paroles sages depuis les 28 dernières années, mais lorsqu'il parlait de l'expérience et de la maturité, il avait franchement raison.

Je me vois allé, je me vois réagir et je comprends les effets du temps sur moi.

Le temps est précieux. C'est notre plus grand allié. La douleur et la rage nous empêchent cependant de constater ses bienfaits.

Il faudra que je m'en rappelle la prochaine fois que ma patience sera mise à rude épreuve. Ainsi, je ne gafferai point ou au pire, je gafferai moins.

 

Mon veston ...

La dernière fois que je l'ai vu/mis c'était aux yulblog.

Je voulais le mettre aujourd'hui .. et je ne l'ai pas trouvé ...

Était-il faché que je sois allé magasiner pour un nouveau ce week end?

J'allais partager ...

Je ne sais pas ou il est? .. Comment puis-je être aussi perdu?

Où ais-je mis ma tête?

10 avril 2005 

Toujours faim de toi :D

Hungry For you ( J'aurai Toujours Faim De Toi ) - The Police
Rien de dormir cette nuit
Je veux de toi
Jusqu'a ce que je sois sec
Mais nos corps sont tous mouillés
Complêtement couverts de sueur
Nous nous noyons dans la marée
Je n'ai aucun désir
Tu as ravagé mon coeur
Et mois j'ai bu ton sang
Mais nous pouvons faire ce que nous voulons
J'aurai toujours faim de toi
Mais nous pouvons faire ce que nous voulons
J'aurai toujours faim de toi
Tout le monde est a moi
Je l'ai gagné dans un jeu de cartes
Et maintenant je m'en fous
C'était gagné trop facilement
Ca y est alors, ma belle traitresse
Il faut que je brule de jalousie
Tu as ravagé mon coeur
Et moi j'ai bu ton sang
Mais nous pouvons faire ce que nous voulons
J'aurai toujours faim de toi
Mais nous pouvons faire ce que nous voulons
J'aurai toujours faim de toi
Mais nous pouvons faire ce que nous voulons
J'aurai toujours faim de toi
Mais nous pouvons faire ce que nous voulons
J'aurai toujours faim de toi
No matter what I do
I'm still hungry for you
No matter what I do
I'm still hungry for you
Rien de dormir cette nuit
Je veux de toi jusque'a ce que je sois sec
Mais nos corps sont tout mouillés
Complêtement couvert de sueur
I'm hungry for you
I'm hungry for you
I'm still hungry for you
I'm hungry for you
I'm hungry for you...
Rien à rajouter!

 

La musique ...

Il faut savoir faire face à la musique, il parait.

Et bien j'y ai fait face ce week end. J'ai pris le taureau par les cornes et je l'ai affronté et je me suis fait du bien ...

Franchement du bien. Le soleil, l'air, la musique ... oui, oui, la musique.

Elle a fait partie intégrante de mon week end. Même si j'ai manqué The Kills, je me suis rattrapé sur l'ambiance. En allant aux soirées hasbeen Wanabee, j'ai trippé a fond. J'ai dansé ... je me suis défoulé ... j'ai ri, j'ai bu ... je me suis enivré de cette divine réalité. Mon corps se faisait aller, mes mains, mes fesses, ma tête ... même la sueur était au rendez-vous ! Les femmes étaient délicieuses, le dj avait du talent, j'avais rien à redire.

Mais je voulais de l'air. Je me suis donc mis à marcher ... marcher jusqu'a mon petit bar glauque, mon petit passeport ... pour encore danser.

Puis retour a la maison à pieds...

Car oui j'ai fait face à la musique ... et j'ai amoché mes jambes, elles vont m'en vouloir cette semaine de les avoir autant malmenées. Mais quand la tête ne va plus, il faut se flageoler quelque peu.

Et pour une fois, j'ai fait face à la musique différemment. Au lieu de me lapider et de m'enfermer, je me suis extériorisé.

Je suis sorti (merci EL) j'ai marché, j'ai lu, j'ai trouvé mon veston, j'ai cuisiné une de mes meilleures bouffes à vie !

J'ai vécu ... simplement mais intensément. J'ai mis les bases de ce qui me manquait ...

J’ai encore du travail à faire bien entendu. Rome ne c'est pas construit en un jour comme ils disent. Mais je sais que je suis sur la bonne voie.

La voix du sourire ...

Et j'ai eu des preuves tangibles tout le week end de ma décision.

J'ai pu rectifié certaines petites affaires ce soir, mais j'ai surtout pu écouter de la musique. Oui, oui, mes hauts parleurs pour mon ordi avaient fait kapout ... et je n'avais plus de musique. J'ai rectifié le tir et je suis pas mal heureux.

Ce ne sont pas les Édirols dont me parlait fréderic ... mais en ce moment, je les écoute, je les regarde me cracher les notes qui composent les chansons qui sont sur mon serveur et je suis heureux. J'en ai pour un petit bout à les avoir et à entendre ma musique valser dans mes oreilles.

J'ai un sourire aux lèvres ce soir. J'ai retrouvé un bonheur qui avait disparu. S me disait la semaine dernière, des fois j'ai le goût de te dire Relaxe Max et il avait raison. Max a relaxé ... et il a trippé à fond ....

Je l'avais dit qu'avril serait un bon mois et je pense que je ne me suis pas trompé.

Et en plus Avril va finir chez moi avec plein de monde pour jouer au X-box !

Quoi demandé de plus ...

Travailler ... cette semaine ?

Non, je veux aller direct au prochain week-end, et surtout continuer à faire face à la musique en relaxant :D

 

Paul Martin et le diable ...

Bonne lecture gens du peuple.

En vacances sur un ranch, Paul Martin tombe accidentellement en bas de son cheval. Il atterrit sur un serpent à sonnettes, qui le mord. Il meurt quelques temps plus tard à l'hôpital parce qu'il n'avait pas assez de personnel pour s'occuper de lui.

En haut, il est accueilli par saint Pierre aux portes du Ciel. -

Bienvenue au Paradis, lui dit saint Pierre. Cependant, avant que tu t'installes, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si peu souvent des Libéraux ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Pas de problème, laissez-moi entrer; je suis un croyant. Je voudrais bien, mais j'ai reçu des ordres du Grand Patron en personne. Il veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l'endroit où tu voudras passer l'éternité.

Saint Pierre conduit Martin vers un ascenseur qui le conduit en Enfer. Quand la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 72 degrés. Au loin se profile un très superbe club house. À l'avant de l'édifice se trouvent son papa ainsi que des centaines d'autres libéraux qui l'ont aidé au cours des années, Pierre Trudeau, Jean Marchand, Pelletier, St-Laurent, etc. Tous ces beaux personnages s'amusent, heureux et habillés de façon élégante mais décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa rencontre, l'embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d'antan quand ils se sont enrichis aux dépends des ti-culs du peuple. Ils jouent une petite partie de golf amicale, homard et caviar.

Le Diable s'approche de Martin avec une consommation glacée.Bois donc ce Margarita et relaxe un peu, Paul! ;
- Euh, ben, je ne peux plus boire, j'ai fait une serment, dit Martin, déprimé.Voyons, mon garçon, c'est l'Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux et ne pas t'inquiéter de quoi que ce soit.

À partir de maintenant, ça ne peut qu'aller de mieux en mieux! Martin boit son cocktail et commence à trouver le Diable de plus en plus sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de vilains tours, etc. Ils s'amusent tellement qu'ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l'heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras, lui envoient la main et Martin prend l'ascenseur qui monte vers le Ciel.

Saint-Pierre l'attend à la sortie de l'ascenseur.C'est maintenant le temps de visiter le Ciel, lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.

En conséquence , pendant 24 heures, Martin doit frayer avec une confrérie de gens honnêtes, bienveillants qui ont de l'agrément ensemble, qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l'argent et qui se traitent l'un l'autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague plate ou cochonne parmi eux. Pas de club house mirobolant mais un resto ordinaire. Cependant la nourriture y est excellente même s'il n'y a pas de homard ou de caviar.

Étant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n'est pas reconnu comme quelqu'un d'important ou de spécial! Pire! Jésus semble être un espèce d'hippie hurluberlu amical qui ne parle que de paix éternelle et ne cesse de répéter son insipide rengaine à ne pas faire aux autres, "bla, bla, bla ".

La journée terminée, Saint-Pierre revient...

Alors, Paul, tu as pass é une journée en Enfer et une autre au Paradis. Tu dois maintenant choisir. Avec le thème de "L'union fait la force" jouant en musique de fond, Martin réfléchit pendant une minute et répond ensuite: Bien, je n'aurais jamais pensé faire ce choix? Hum? Bon, je trouve le Paradis intéressant et tout mais néanmoins je crois que je serais plus à l'aise en Enfer avec mes amis. Saint Pierre escorte Martin jusqu'à l'ascenseur qui descend jusqu'en Enfer.


Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et il se retrouve au beau milieu d'une grande plaine , couverte de vidanges et de déchets toxiques industriels, un peu comme à Sudbury, avec l'air pollué et un peu de pluies acides venant du côté Ouest... Il est horrifié d'apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs.

Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté. Le Diable s'amène, mettant son bras autour des épaules de Martin.

Je ne comprends pas, balbutie Martin en état de choc, lorsque j'étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un club house; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes soulé la fraise. On s'est envoyés en l'air comme des lapins et on s'est tous follement amusés.

Maintenant, je ne vois qu'un désert rempli d'immondices et tout le monde a l'air misérable.

Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et susurre à l'oreille: Hier nous étions en campagne électorale; aujourd'hui, tu as voté pour nous. !!!!



Voila une bonne blague qui explique ce qui se passe en politique dernièrement ...

À quand un changement? Vivement l'incroyable Jack au pouvoir!

08 avril 2005 

En deux coups ...

Je me demandais comment j'allais tomber cette fois ci, et surtout par qui.

Je ne m'y attendais pas .. pendant que je m'acharnais sur d'autres cibles, elles ont frappées.

Deux femmes, chacun leur commentaire. Deux commentaires, tout petit, mais tellement bourrés de sens!

Je suis sonné ... je vais aller voir mon "trainer" dans mon coin ..

Prendre de l'eau, reprendre des forces et changer la stratégie ...

J'ai droit à un autre round. Mais d'ici là, je prends du repos.

J'ai été pris par surprise monsieur l'arbitre .. je veux continuer ...

07 avril 2005 

Fais moi une surprise ...

Une fille reçoit des fleurs. L'expéditeur est de nature inconnue. Est-ce un amoureux secret, un amant qui a adoré sa nuit folle et passionnée, ou un client qui veut remercier pour le bon service professionnel?

Je ne le sais pas, j'écoute distraitement, jusqu'à ce que j'entende cette petite voix dire :"Chérie, on parle de surprise la, je veux une surprise, fais moi une surprise ... tu m'as jamais fait de surprises "

Je ne crois pas ce que je viens d'entendre ... Sérieux, je ne peux pas le croire.

Le macho en moi a juste envie de crier : Quand lui en as tu fait toi des surprises? De quand date ta dernière. Mais bon je suis respectueux et je ne pense pas que je suis un macho fini. J'ai plus de classe que ça.

Mais croyez moi, si j'avais une blonde et qu'elle m'aurait fait ça ... j'aurais causé toute une surprise justement, je lui aurais dit : Chérie, c'est fini, je n'aime pas ton attitude, je te flush. Bang!
Aurait-elle été surprise?

Pourquoi doit on supplier l'amour, le quémandé?

Je vois plein de gens autour de moi qui ne sont pas heureux car ils ne reçoivent pas ce qu'ils désirent de l'être cher. Dans ma vie, j'ai souvent vu des personnes, homme et femme pleurer car elles ne sentaient pas la réciprocité. J'ai moi même rendu des gens malheureux à cause de tout ça. Mais depuis quelque temps, ma vision de la vie a énormément changé.

Je vous entends me dire que je ne suis pas romantique. Dans un sens, vous avez raison mais du même coup, vous êtes dans le champ. Je ne suis pas romantique avec les gens qui ne me l'inspire pas. Et de toute façon, je suis passionné!

Si la personne m'inspire, je vais tout faire pour elle, la renverser, la déstabiliser, la surprendre.

Pour moi le romantisme, c'est du aime moi et je vais t'aimer, déstabilise moi et je vais te déstabiliser. Le jeu de l'amour et de la séduction se joue à deux. Et prendre quelqu'un pour acquis ne mènera à rien. Ne fera que tuer toute la beauté que vous aviez tenté de bâtir.

Suis-je utopique dans mes propos?

Ais je un discours digne du Club Labatt 50?

Je ne sais pas ... j'ai un discours digne de moi, de mes désirs, de mes espérances de vie.
Car oui, on m'a déjà dit, Carl, pourquoi toi tu ne m'en fais pas de surprises à la St Valentin?
Et ça ne se répétera pas!!!

Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer :D
(Isabelle, je sais, je sais, je vais déjà en enfer ... mais j'iras plus creux si je mentais la dessus :p)

 

Le plastique c'est fantastique ...

C'est mon ami visa qui m'a permis ma soirée de ce soir. Elle me l'avait permis il y a bien longtemps en fait. Ces billets ont rapidement été payés.

Et je ne regrette pas

Avec un setlist qui ressemblait étrangement à celui de Toronto (ils nous ont fait une chanson de moins), soit
SUNRISE
HUNGRY LIKE THE WOLF
PLANET EARTH
HOLD BACK THE RAIN
ASTRONAUT
I DON’T WANT YOUR LOVE
COME UNDONE
WHAT HAPPENS TOMORROW
TIGER TIGER
CHAUFFEUR
A VIEW TO A KILL
ORDINARY WORLD
SAVE A PRAYER
BEDROOM TOYS
NOTORIOUS
NICE
REFLEX
CARELESS MEMORIES
WILD BOYS
WHITE LINES
GIRLS ON FILM
RIO

Nick Rhodes (claviers), John Taylor (basse), Roger Taylor (drum), Andy Taylor (guitare) et Simon LeBon (chanteur), les protagonistes de Duran Duran nous ont donnés un très bon spectacle. Pourtant, au départ, ils ressemblaient à des hommes dans la quarantaine qui, en début de spectacle, ne semblaient pas avoir envie d’impressionner la foule.

Mais, la patience nous a encore récompensé et à partir de Come Undone, le spectacle était parfait. Une trâlée de hits ! Hier je vous disais que Duran Duran faisait de la pop facile ? Et bien je m'excuse. Lorsque le vieux Andy Taylor a décidé de commencer à jouer, les boys ont joués du rock. Du vrai bon rock!

Non mais, quel show! Pendant que moi, j'avais mal à me défaire de l'image de la chanteuse en première partie du spectacle, mon oncle cle, lui, était frappé par la beauté de la choriste. Il est vrai qu'elle avait des jambes qui inspirait une longue liste de pêchées. Mais la choriste (et même une fille assise de biais a moi) ressemblait a Isabelle, alors vous comprendrez que la choriste noire de Duran Duran n'avait aucune chance ... lol!

Simon Lebon connaît encore tous les trucs, il savait exactement quoi faire pour plaire à ses fans, à ses femmes. Surtout à cette Cindy qu'il est allé voir au rappel et qui a eu le privilège de se faire inviter à l'arrière scène. Ce que Simon veut, Simon a.

Isabelle me disait dans un commentaire précédent qu'elle espérait que le spectacle soit à la hauteur de mes espérances. Et bien, il a été au delà de ce que j'espérais. Car j'ai assisté à un spectacle rock et non pas à un hommage a ce qu'ils ont déjà été comme ce à quoi je m’attendais !

Wow ... je suis encore sous le choc, mes doigts vont rapidement sur le clavier tellement les émotions me traversent le corps.

Cle aussi a adoré sa soirée. Il se demande même à quand notre prochaine sortie.

Mais, bon, pendant que je vous ai accroché à mes mots, j'ai une question pour vous autres. Dans le fond c'est une question que j'ai pour moi, mais à laquelle je ne peux pas répondre alors je la pause tout fort en espérant qu'une explication puisse parvenir jusqu'à moi.

Pourquoi, j'ai une mémoire débile pour les paroles de chansons (j’ai chanté toutes les pièces) mais que je suis incapable de me rappeler les anniversaires de ceux que j'aime et qui me tiennent à coeur.

C'est sûrement une question étrange, mais c'est tout de même quelque chose qui me chicotte.

Ah oui et pendant que j'y pense, le yulblog, on va où pour les potins juteux?

05 avril 2005 

The reflex ...

C'est la soirée yulblog ... le premier mercredi du mois.

Mais je n'y serai pas. Pas que je veux faire mon indépendant. Pas que je n'aime pas les gens qui y seront présents.

Mais parce que c'est une soirée spéciale. Pour la première fois depuis fort longtemps, je vais voir un spectacle avec mon "initiateur musical".

Si je suis aussi passionné par la musique, ce n'est certainement pas à cause de mes parents. Mon père était un fan de Nana Mouskouri et ma mère elle, c'était les Houloups.

C'est donc mon Cle ... qui m'a introduit à la musique. Les Polices, les Clash, les Stones, Genesis, Bowie, tout y passait. Et moi j'étais fou de joie. Le nombre d'heure passé à écouter de la musique dans sa Gremlin ou son Pick up. Pour en suite en passé autant sinon plus à en écouter seul dans ma chambre, dans mon petit univers, dans ma bulle.

Mais dans ce temps là, rien n'égalait le band de Simon Lebon. Rien n'égalait Duran Duran.

Et c'est exactement la raison pourquoi personne ne va me voir la figure au yulblog. Moi et Cle, allons voir au Duran Duran.

Confortablement assis sur le parterre, nous regarderons les 5 boys se défouler à rejouer la musique qui nous faisaient trippés, il y a plus de 20 ans.

On aura beau dire qu'ils étaient le "boys band" des années 80, Duran Duran a su faire de la pop légère mais qui est encore agréable à entendre aujourd'hui.

Alors, désolé amis bloggueurs, mais j'ai un rendez vous avec le passé. Un rendez vous que je ne manquerais pour rien au monde.

Es-tu prêt mon'oncle?

04 avril 2005 

Une petite blonde, un kodak et un setlist!

C'était Bloc Party ce soir. Encore une fois je comprends pourquoi la musique me rentre dans la peau. C'était la première fois que Pasc était avec moi à un show et il était évident qu'elle ne connaissait pas mes routines. Elle ne semblait pas comprendre pourquoi je ne dansais pas. C'est tellement tout le temps pareil. Les gens pensent que je m'emmerde ... non je contemple. J'admire leur talent. Je m'abreuve de leur savoir musical. Je suis dans ma bulle. J'observe la réaction des gens, leur plaisir, je les écoute chanter, les sens vibrer et je trippe. J'étais blessé lorsque j'ai vu Franz Ferdinand, mais j'étais en pleine santé en voyant Bloc Party. Et quel show ce fut. Du pur plaisir. Une tonne de brique. Banquet sonne tellement juste. C'est une invitation à la fête ! Au défoulement de soi. Au dépassement musical. C'est le tube de l'été. Ca joue dans mes oreilles Non stop depuis une semaine si ce n'est pas deux déjà et je ne peux pas m'en lassé. J'ai donc entendu Banquet oui, et Hélicopter, leur premier "single". (J’ai piqué un setlist ... je vous écrirai ça un de ces quatre) Nous étions rendu a la pièce This modern love,

To be lost in the forest
To be cut adrift
You've been trying to reach me
You bought me a book
To be lost in the forest
To be cut adrift
I've been paid
I've been paid
Don't get offended
If I seem absent minded
Just keep telling me facts
And keep making me smile
Don't get offended
If I seem absent minded
I get tongue-tied
Baby, you've got to be more discerning
I've never know what's good for me
Baby, you've got to be more demanding
I will be yours
I'll pay for you anytime
You told me you wanted to eat up my sadness
Well jump on, enjoy, you can gorge away
You told me you wanted to eat up my sadness
Jump right Baby, you've got to be more discerning
I've never know what's good for me
Baby, you've got to be more demanding
Jump left
What are you holding out for?
What's always in the way?
Why so damn absent minded?
Why so scared of romance?
This modern love breaks me
This modern love wastes me
Do you wanna come over and kill some time?
Throw your arms around me

Pasc venait de me dire que cette pièce était expressément pour moi. Et elle c'est présentée. Une douceur. Une petite fée. C'est cool les petites fées. Elle prenait des photos, pour son projet en comm. Je ne comprenais pas tout, j'avais l'oreille droite collée sur le speaker et la fée qui me parlait dans la gauche. Mais bon je l'ai aidée...

Les soirées à regarder Cyblay à l'oeuvre ont portées fruit. Elle a enlevé son flash et a compris que ses photos seraient définitivement plus jolies avec les jeux de lumière !

On c'est amusée ! Je l'ai prise dans mes bras deux fois pour l'aider à prendre des photos et elle est partie, disparue dans la foule.

Si elle tient ses promesses, vous aurez droit à mes premières photos dans Flickr ...

Car elle à ma carte, et elle est capable de m'écrire.

Elle a fait partie de ma soirée qui en fut une des plus fantastique. Comme en a fait partie cette violoncelliste du premier groupe de la première partie et ce nigaud qui gueulait son amour à la chanteuse.

Je me répète, je le sais ... mais Avril commence bien. Je constate que le chemin parcouru porte fruit. Car je me sens à l'aise, je me sens bien.

P.S. : Pasc ... Kazabian devrait être sur mon ordi demain matin :p

03 avril 2005 

Les passions ...

J'ai plusieurs passions dans la vie. La plus grande est sûrement la musique. Ce médium influence ma vie et ma vision de celle-ci ... :D Il y a aussi la vie, les plaisirs, l'épicurisme.

La recherche de connaissance et ses accotés. (Internet, télé, radios, lecture et journaux)Et il y a la BD. Depuis toujours, je me passionne pour les univers de bandes dessinées. Je n'avais cependant jamais investi dans ce médium trouvant que c'était une "perte de temps et d'argent". Je lisais donc sur Internet, consommait ce que je pouvais par les amis qui en avaient, et me documentait beaucoup sur le sujet. J'écoutais les "comics" à la télé ... car ce n’était pas moi qui payais le câble. J'avais mes préférés, les Spiderman, Superman, Batman et Wolverine de ce monde.

Et puis, il y eu le dernier noël, ou j'ai reçu en cadeau une BD de Batman.

Ça en était fait. J'étais accro. Depuis noël, je passe mes soirées à lire des bandes dessinées.

Une fois ou deux par semaines, je vais chez Studio 9 voir les nouveautés et apprendre sur le sujet.

C'est grâce à eux que j'ai eu mon premier contact avec l'auteur à succès Frank Miller. D'abord avec Batman, et ensuite avec Sin city, j'ai adoré entré dans l'univers créé de toute pièce par ce héro des "geeks" planétaires.

Hier soir était donc un grand soir. Un de mes réalisateurs préférés, Robert Rodriguez est àa la réalisation. Tous les ingrédients pour une soirée parfaite.

Car contrairement aux autres films tirés de l'univers BDesque, Sin City est le premier film a entrer directement dans l'univers de la Bande Dessinée. Ce n'est pas un film grand public, mais un film d'auteur, un film de genre qui se colle parfaitement a l'univers qu'a monté Miller depuis tant d'année.

Et après le visionnement , laissez moi vous dire que je suis épaté. C'est glauque, c'est intense, c'est sexy, c'est violent, c’est beau et c'est bon. Le rythme est lent, je le reconnais mais il épouse parfaitement l'univers de la série.

Signe des temps, les cinéastes actuels connaissent l'univers de la bande dessinée et s'en inspire. Ce léger détail nous permet d'avoir enfin des histoires à la hauteur de l'imagination des fans et une réalisation soutenue qui nous donne envie d'en voir plus ou le revoir. Spiderman 2, Xmen 2 et maintenant Sin city, sans oublier le premier Batman de Tim Burton. Ces films font tous partie de ma collection de DVD et croyez moi que SC viendra les rejoindre à sa sortie.

Et cette semaine, c'est une semaine musicale. Quel délice, quel bonheur, Bloc Party ce soir, dans quelques heures, Duran Duran mercredi et peut-être the kills vendredi.

Définitivement une semaine d'enfer.

Ouaip ... Avril sera un mois de plaisir et de passions. Avril signifiera la renaissance :D
(Est-ce que ça paraît que je suis sur un high ... iiiinaaaaahhhh!!!!!)

 

Sin City ...

Je devais aller faire la baston à la tulipe ce soir. Je suis plutôt allé voir le chef d'oeuvre de Frank Miller et Robert Rodriguez, Sin City.

Ce soir, je suis trop boulversé pour en parlé ..

Demain est un autre jour et une autre histoire!

02 avril 2005 

Souvenir du premier avril

J'allais moi aussi faire un petit poisson des chenaux, que dis-je d’avril !

J'allais vous annoncer que moi et Isabelle avions décidé de nous fiancer. L'inside aurait été belle, mais le respect aurait été nul. Et c'est une chose que j'ai apprise le respect.

Pourquoi ? Parce que je me suis déjà fiancé un premier avril. Alors imaginez le manque de respect pour la dame si j'avais tourné ce qui c'était déjà passé en dérision de la fête des poissons.

J'ai donc décidé de vous raconter le 2 avril ce qui c'est passé le 1er avril, il y a quelques années de ça :D

Je me souviens encore de la déclaration de E et JC au souper que nous avions les quatre. Et vous autres, c'est pour quand le mariage ?

Moi et My nous sommes regardés et avons répondu en coeur, bien on ne vous l'a pas dit ? On se fiance le 1er avril. Consternation, personne ne nous croyait ... et nous non plus d'ailleurs.

Mais là, pourquoi le 1er avril ... que représente cette date pour vous deux ?

Ils n’ont jamais compris ... jusqu'à ce que nous envoyions les cartons d'invitations. My est une artiste. Vous auriez du voir les jolis poissons qui nous servait d'invitation. C'était excellent.

Tellement bon que personne ne nous croyait. Il a fallu juré à nos familles et amis que non, ce n'était pas un poisson et qu'effectivement nous avions décidé de nous fiancés.

Alors les familles se sont amenées et nous avons célébrés. Jusqu'à ce que le père et le beauf s'assoient devant la "tivi" pour écouter le grand prix.

J'en connais une qui était bleue ... et elle n'était pas la seule.

Plusieurs années plus tard, je me rappelle encore ces moments. Non pas par nostalgie, mais due à l'expérience personnelle que ça m'a apporté.

Je ne suis plus ce jeune homme que j'étais, j'ai évolué et j'en suis très heureux.

Alors si jamais vous décidez de vous fiancés, ne le faites pas un premier avril. Personne ne vous croira, foi de moi !

Même si je n'ai pas tenu ma promesse que je lui avais faite ce jour là, je retiens énormément de bonnes choses de cette expérience. Thanks for the ride miss!