31 mai 2005 

Faire la paix ....

Fais la paix avec toi même. Oui, tu ne seras plus le beau brumel ténébreux et mystérieux qui charme mais ... tu vas être heureux.

Cette phrase là vient d'une femme auquel je tiens énormément. Et je ne peux que faire tous les efforts possible afin de réussir.

J'avais réussi à les contrôler mes démons. On m'avait donné la confiance en moi afin de reprendre le contrôle de ma vie et des démons qui s'en suivaient ...

Je suis donc capable de fonctionner normalement sans rester dans le plaisir que donne la misère comme je le faisais auparavant ...

Cependant, il est vrai que maintenant la prochaine étape est de m'en libérer. De les expulser de mon corps afin que seulement le bonheur en fasse partie.

Et je vais le faire. Encore une fois, je ne le ferai pas parce qu'on me le demande, mais parce que c'est la chose logique à faire.

Je ne peux que te remercier mademoiselle, déesse de la vie, de rester à mes cotés le temps que je sois libérés. Ce soutien est le bienvenue et ne pourra qu'être annonciateur d'un délicieux futur.

30 mai 2005 

Violence ...

Celui qui viendra me dire que la violence dans les jeux vidéo influence la violence dans la vie n'a jamais vécu de la vraie violence.

À preuve, ces temps ci, les colocs sont pâmés devant GTA San Andreas, un jeu hyper violent.

Et bien, je peux jurer que malgré le fait que j'aie été une victime d'une gang de rue, le fait de voir un homme se faire trancher la gorge par un membre d'une dite gang ne m'affecte pas du tout.

Au contraire, je trouve ça drôle, amusant et même divertissant.

Et si j'ai un rush d'adrénaline ce soir, c'est beaucoup plus due à de l'excitation face à une bonne nouvelle et à une non compréhension de pensées de My et des frustrations d'Isa qu'à un petit jeu de Playstation II.

Bon, on s’entend que je ne montrerais pas ça aux enfants. Mais si des adultes consentants sont capables d’avoir des désirs sexuels quelque peu déviants, ils sont aussi capables de tolérer de la violence dans des jeux vidéo.

Voilà, end of story!

29 mai 2005 

J'ai de la difficulté ...

À m'expliquer cette recherche sur google ...

Fantasme Canada ... Quelqu'un, quelque part peut m'expliquer en quoi le Canada est un fantasme ?

Une personne a atterri sur mon blogue en recherchant cette expression.

Ok j'ai déjà été avec une fille grosse comme le Canada, mais ce n'était pas un fantasme.

Et le bras canadien n'est pas un objet de masturbation. Pas plus que les rocheuses.

Fantasme Canada ... ah bein ça c'est le bout! Un autre qui veut venir voler nos jobs !

Fantasme Canada ...

Merci Pierre Falardeau pour l'inspiration ...

Franchement ... les gens aiment vraiment faire des recherches sur google.

 

La 197!

C'est le numéro de l'autobus que je prends pratiquement tous les jours. C’est dans cet autobus que je rencontre le collègue qui demeure a quelques pas de chez moi.

C’est aussi dans cet autobus que je croise mon lot de jolie fille. C’est à mon arrêt que j’aurais peut-être pu faire une rencontre digne de ce nom.

C'est dans cet autobus qu’a fini mon aventure d'hier.

C'est dans autobus que je me suis retrouvé à 7 heures ce matin, les yeux encore endormi. (25 cents plus 10 cents, plus 5 cents, plus 1 cent ... ça ne donne pas 21 cennes ... je vous jure c'est le gars du dépanneur qui me l'a dit.)

Et me voici dans mon lit, un lit embourbé que je n'ai pas eu le temps de vider hier avant de partir sur un coup de tête.

Après avoir accompagné My pour le déjeuner et la ride de métro qui la conduisait à l'autobus, je suis rentré à la maison et ai appelé mon amie Élyse. Comme je vous l'ai expliqué tout excité hier, elle est enceinte. Il ne m'en fallait pas plus pour traîner la gang dans mon patelin et aller voir mon couple d'ami qui se sont connu par mon entremise il y a de cela 6 ans.

Mais avant, j'avais envie d'aller montrer à S, C et A, la maison ou j'ai fini de grandir. La maison de mes parents. On comprend souvent plus qui je suis quand on voit la maison de mes parents. Le luxe de ces « faux bourgeois » a sûrement aidé à faire de moi ce petit « gadgeteux » que je suis.

Le clan des C était réuni, tout le monde se préparait à aller manger quand nous avons quitté pour aller voir Princesse G et Prince A. Armé de cigares « cheaps » (il fallait bien que je félicite le papa), je suis entré saluer ces deux êtres humains que je n'avais pas vu depuis fort longtemps.

S'en est suivi une légère discussion et un retour à Montréal. C'est l'après retour qui fut quelque chose. Mais à bien y penser, mes histoires de James Bond devraient rester la ou elles sont et continuer à alimenter mon imaginaire.

Mais bon, je me suis trouvé quand même très drôle ce matin malgré le fait que je ne pense pas que j'aie envie de recommencer l'expérience « agent secret » une nouvelle fois.

D’ailleurs, le week end n’est pas terminé encore. Un déjeuner copieux m’attends dans quelques instants avec ma formidable amie ME (d'ailleurs, merci pour ce que tu m'as dit hier ma belle ... tu peux même pas savoir l'impact de tes paroles) et un petit voyage dans le nord dans l’après midi pour profiter de ce magnifique soleil.

James Bond ne pourrait pas faire mieux et ne serait sûrement pas aussi bien entouré.

28 mai 2005 

Élyse!

Est enceinte ...

J'arrive pas a y croire! Je suis tellement content pour vous deux là!

Je l'adore cette fille là et je sais qu'elle va faire une sublime maman!

Bonne chance à toi et à ton macho de chum :D

Je vous aiiiiiiiiime!

26 mai 2005 

110

C'est mon 110e message ici bas ...

110 pensées, réflexions, décortiquages.

Bien des choses ont changés depuis le début de mes écrits. J'ai changé, j'ai appris des choses sur moi et d'écrire ici m'aida énormément.

J'ai aussi convaincu quelques amis de se mettre aux blogs. J'en suis très heureux car ils savent être extrêmement surprenant et talentueux.

On pensait que mon rythme d'écriture allait diminuer mais ce ne fut jamais le cas.

J'aime et j'ai besoin d'écrire et je vais continuer à le faire. Par beau temps ou mauvais temps, l'écriture me donne un sourire au visage.

«Le cerveau, comme le parachute, doit être ouvert pour fonctionner»
— Pierre Daninos

 

J'ai envie ...

De copier Jacquot un petit peu ...


et de devenir blondie ...

Je me retiens encore un petit peu.

mais je sens que je ne me retiendrai plus longtemps!

 

Avoir les blues ...

Hier soir, en arrivant à la maison, j'avais les blues. Je ne comprenais pas nécessairement le pourquoi du comment et je ne me voyais pas arrivé au restaurant pour rencontrer deux importantes personnes avec la gueule que j'avais.

Je me suis donc fait plaisir. Certains pour s'en sortir font la danse du bacon dans leur salon. Moi c'est lire de la bd et parler au téléphone avec certaines personnes.

C'est donc ce que j'ai fait hier. Une facture de 30 $, des millions d'aventures de spiderman et de batman et un téléphone ou se sont multipliés les confidences et les rires et j'étais en voie d'avoir un rétablissement complet.

La recette fonctionnait tellement bien, qu'une folie m'a traversé le cerveau. Vers les 11 heures, j'ai eu une faim de loup et j'y suis allé d'un teen burger avec une grosse rondelle d'oignon. J'étais sur de ne pas dormir de la nuit et pourtant c'est le contraire qui est arrivé.

Les questions et les inquiétudes étaient moins importantes. Les rires que j'ai eus toute la soirée m'ont donné de l'énergie et le "dodo collé" a anéanti toute possibilité de retour ce matin.

C'est ma dernière journée de la semaine. Demain, c'est congé! Je ne peux qu'espérer avoir un petit peu de beau temps pour aller faire du vélo, sortir et respirer de l'air frais.

Merci à tous ceux et celles qui m'ont aidé à contrer les blues. Merci à ceux que j'aime d'être là pour moi et de m'endurer.

25 mai 2005 

Gremlin

Je veux une gremlin comme mon oncle Charles dans le temps.

Je viens de voir le clip beverly hill de Weezer et ils en ont une.

J'en veux une bon!

 

Des fois ...

Juste des fois ... le passé peut grandement aider l'avenir.

Croisons nous les doigts!

24 mai 2005 

Non d'une pipe en bois, batman!

Avez vous vu, il y a Matthieu qui a passé le flambeau pour parler de musique.

Oui mon petit Robin, j'ai bien vu et ce ne sera pas facile d'y répondre ... mais j'ai confiance que nous y arriverons (ceux qui n'ont jamais vu batman et robin à la télé, n'y comprendront rien :p)

Alors, voici :

• L’espace disque utilisé par les fichiers musicaux sur mon ordinateur :
Pas grand chose, ... on parle de mon ordinateur la hein? ... Pourriez vous être plus précis avec la question monsieur le juge? ... Ah le serveur externe aussi compte. Ah bien là je dois avouer être fautif monsieur le juge, mais je ne peux révéler ce genre de détail sans la présence d'un mandat de perquisition.

• Le dernier CD que j’ai acheté :
Deux en deux semaines :
Best little Secret are Kept de Louis XIV
Silent Alarm de Bloc Party

• Ce qui joue en ce moment :
Taste in men, de Placebo

• Trois chansons que j’écoute souvent de ce temps-ci :
Amazone, de Dobacaracol
Les yankees, de Richard Desjardins
Le petit roi, de Jean Pierre Ferland

• Deux chansons qui ont de l’importance pour moi :
Lightning Crashes, de Live (Encore aujourd'hui, je suis incapable de l'écouter ... trop de souvenir, d'amour déchu de rattaché à cette chanson.)
Creep, de Radiohead (La puissance de la chanson, de sa voix, merci Tom Yorke pour ce magnifique cadeau)

• Et je passe le relais à
Le batsignal, batman le comissaire gordon dit qu'il faut relayer à d'autres personnes cette importante mission. Alors nous y allons. Tag sinon je ne joue plus à Amé, Pitounsky et Roxane. Ah, juste pour devancer Frédéric et lui rendre la vie plus difficile, je tag aussi sa Catherine :D

Mais bon, pour le je joue plus ... c'était un gag, j'aimerais cependant voir vos réponses.

23 mai 2005 

Pluie et misère.

J'avais écrit ceci hier soir en prévision d'aujourd'hui. Malgré la pluie d'aujourd'hui et l'honnêteté dont j'ai fait preuve ce matin, rien n'a vraiment changé. La pluie et le temps maussade, je n'en pouvais plus.

Alors voici :
Avant je n'étais heureux que lorsque le temps était maussade. La chanson de Garbage représentait bien mes états d'esprits.

I’m only happy when it rains
I’m only happy when it’s complicated
And though I know you can’t appreciate it
I’m only happy when it rains
You know I love it when the news is bad
Why it feels so good to feel so sad
I’m only happy when it rains

Pour your misery down
Pour your misery down on me
Pour your misery down
Pour your misery down on me

I’m only happy when it rains
I feel good when things are going wrong
I only listen to the sad, sad songs
I’m only happy when it rains

I only smile in the dark
My only comfort is the night gone black
I didn’t accidentally tell you that
I’m only happy when it rains
You’ll get the message by the time I’m through
When I complain about me and you
I’m only happy when it rains

Pour your misery down...pour your misery down
Pour your misery down on me...pour your misery down
Pour your misery down...pour your misery down
Pour your misery down on me...pour your misery down
Pour your misery down...pour your misery down
Pour your misery down on me...pour your misery down
Pour your misery down...pour
You can keep me company
As long as you don’t care

I’m only happy when it rains
You want to hear about my new obsession
I’m riding high upon a deep depression
I’m only happy when it rains...pour some misery down on me
I’m only happy when it rains....pour some misery down on me
I’m only happy when it rains...pour some misery down on me
I’m only happy when it rains...pour some misery down on me
I’m only happy when it rains...pour some misery down on me...pour some misery down on me...pour some misery down on me...pour some misery down on me


Maintenant, je ne veux plus de cette pluie et de cette misère. Je veux le soleil. Une chanson l'explique admirablement bien : "si tu aimes le soleil tappe des mains". Vous devriez me voir courir et tapper des mains tel un déchainé.

Je pense que je suis mûr pour l'asile ! :p

22 mai 2005 

Tolérance ...

Hier, j'ai passé une journée excellente. Que ce soit d'avoir convaincu pitounsky de se mettre au Mac, ou d'avoir fait une folie en soirée, tout était parfait. Mais pas aussi parfait que la soirée cinéma.

C'est My qui avait décidé du film, tant mieux puisque PT m'en avait parlé et m'avait déjà convaincu qu'il était primordial que je vois ce film.

Et laissez moi vous dire que je n'ai pas été déçu. Alors que l'on peut constater des déceptions lorsque l'on assiste à une représentation de Star Wars, aucunes n’est possible lorsqu'on sort du dernier film de Paul Haggis, le créateur de « million dollar baby» (je ne l'ai pas vu encore mais je compte bien le voir). La musique est parfaite, l'histoire bien ficelée, les émotions nous transpercent l'existence.

Crash raconte les destins entrecroisés de huit personnages dans les rues de Los Angeles, 24 heures avant qu'on ne retrouve le corps d'un homme sauvagement assassiné. C'est du moins l'explication que nous donne Google.

Mais Crash raconte beaucoup plus que ça. Crash parle de tolérance, d'acceptation des différences. Crash fait réfléchir, fait vivre. Crash fait sourire, mais surtout pleurer.

Crash m'a aidé à me questionner sur mes propres tolérances. Depuis mon agression, je dois avouer avoir plus de difficultés avec certaines personnes ou groupes de personnes. Je mets souvent tous les oeufs dans le même panier. C'est triste mais c'est ainsi.

Je me dois de me tenir debout et de ne pas laisser aller mes propres peurs et mes propres inquiétudes.

Je me dois de ne pas mettre tout le monde dans le même bateau. De respecter les gens, les êtres et les différences.

C'est peut-être important pour les autres, mais ce n'est pas pour ça que je le fais.

Je le fais pour moi, afin d'être un meilleur être humain.

Et c'est ça qui compte.

21 mai 2005 

La paresse ...

Ces derniers mois, j'ai été paresseux. Plein de choses devaient être faites et je ne les ai pas faites. Je préférais m'enfermer ou fuir que de faire le ménage de l'appartement, ou de classer certaines choses deet dans ma vie.

Longtemps des piles de vêtements ont traîné dans ma chambre.

Ce fameux repassage qui a fait ma gloire il y a de cela près de six mois n'a presque pas été fait depuis. Et je possède des tonnes d'autres exemples.

Avec le retour du soleil dans mon esprit, la disparition des nuages dans mon coeur et l'été qui s'approche de plus en plus, j'ai envie de faire cesser la paresse. De reprendre le contrôle tout en m'assurant de ne pas trop exagérer.

J'ai envie de recommencer à me surpasser comme je le faisais avant, de prendre soin des choses qui m'appartiennent.

J'ai fui la réalité aussi longtemps que je le pouvais. J'accumulais et paraissais paresseux car c'était le seul moyen de fonctionner correctement.

Mais maintenant qu'il ne reste que quelques trucs en suspens (qui peuvent facilement attendre que les gens concernés soient prêt à y répondre), je me dois de me pousser dans le derrière et reprendre le contrôle perdu.

Je ne veux pas que ce que j'ai vécu dans les derniers mois me fasse perdre la bonne entente avec mes colocs ou me fasse perdre mon job. Pourtant ma paresse risquait de me faire perdre les deux.

Oui, j'ai des insatisfactions, mais ces insatisfactions ne doivent pas entrer en conflit avec mon pain et mon beurre. C'est à moi à me relever et non aux autres à assumer ma paresse ou mes faiblesses.

La fatigue n'est plus, le "mental toughness" grandit.

Donc madame paresse, voici ... je vous annonce ce matin que je vous donne votre 4%!

20 mai 2005 

Si Einstein le dit ...

The important thing is not to stop questioning.
- Albert Einstein

Alors je suis sur dans la bonne direction :D

Merci Albert!

 

Surprenant ...

Souvent les gens me disaient ressentir des émotions tellement intenses que tout leur corps répondait, réagissait.

Je me disais que ça devait représenter un tel type d'émotions que je ressentais et que ce n’était pas si intense que ça.

Alors mes émotions qu'elles soient positives ou négatives se ressemblaient toutes. Rien de bien mesquin, tout dans le poli et dans le ressenti.

La rencontre d'un être, a réveillé le véritable flux d'émotions chez moi. Mes émotions se ressentaient enfin dans ma poitrine au lieu d'être uniquement dans mes tripes et ma tête.

Dernièrement Indochine et Star Wars m'ont redonné des émotions aussi intense, aussi fortes.

C'est surprenant quand on ne s'y attend pas. La redécouverte d'une musique enivrante et un film auquel je ne donnais pas vraiment d'importance, voilà ce qui me fait vibrer ces derniers temps.

Je suis toujours écorché de la vie, de la réalité. Mes mondes virtuels sont encore séduisants, mes « bds », mes univers cinématographique sont délicieux et intense. Mais la vie, la vraie s'annonce plus jolie. Elle offre des éclaircies. Pas assez pour appeler une personne importante en fin de soirée, mais assez pour l'écrire ici, pour le nuancer, pour le dire sans toutefois le crier sur les toits.

Le soleil est là, reste à savoir si les météorologues vont s'entendre sur la météo à venir.

19 mai 2005 

Lord Vader ... rise!!!!

A life changing experience.

Bon .. j'ai peut-être exagéré en disant que c'était une expérience aussi intense. Mais j'ai vraiment aimé.

Au lieu de vous dire ce que j'ai ressenti, je préfère le digérer, aller le revoir, aller voir ailleurs et vivre autre chose. Lucas avait détruit mon amour pour cette magnifique saga et a refait jaillir le bonheur.

Mais je vous laisse avec cette critique de Nicolas Lacroix. Homme que je respecte énormément et qui me manque au plus haut point.

Elle représente à quelques degrés près ce que j'ai ressenti.

This is really the end ... laissez les souvenirs dormir en paix!

18 mai 2005 

Se sentir bien.

Je me sens bien aujourd'hui, je me sens bien ce matin.

Hier, j'ai franchi une nouvelle étape et j'ai brisé plusieurs tabous.

Hier certains murs sont tombés et j'ai pu être moi même.

Je dis donc merci à hier et je recommence à me dire qu'il faut absolument que je me fasse confiance dans la vie et que je fasse confiance au destin.

Toutes les briques de mon existence se placent une à une. Et grâce à certains conseils, je ne détruirai pas ce bonheur "nouveau et amélioré" comme j'ai pu faire par le passé.

 

Avis ...

Veuillez prendre note que Mademoiselle Eva Hétu-Guay désire changer de nom selon le régistre des changements de noms de la municipalité de st-meumeu des meumeus ..

Désormais, la demoiselle sera connu sous le nom de Eva Van de Putes.

Merci de votre collaboration.

17 mai 2005 

Ferland se le demandait ...

Dans mon âme et dedans ma tête,
Il y avait autrefois
Un petit roi
Qui régnait comme en son royaume
Sur tous mes sujets
Beaux et laids
Puis il vint un vent de débauche
Qui faucha le roi
Sous mon toit
Et la fête fut dans ma tête
Comme un champ de blé
Un ciel de mai

Et je ne vois plus la vie de la même manière
Et je ne vois plus le temps me presser comme avant
Hé, boule de gomme! S'rais-tu dev'nu un homme?
Hé, boule de gomme! S'rais-tu dev'nu un homme?

Comme un loup qui viendrait au monde
Une deuxième fois
Dans la peau d'un chat,
Je me sens comme une fontaine
Après un long hiver
Et j'en ai l'air
J'ai laissé ma fenêtre ouverte
À sa pleine grandeur
Et je n'ai pas eu peur
Dans mon âme et dedans ma tête,
Il y avait autrefois
Un autre que moi

Je ne fais plus l'amour de la même manière
Et je ne sens plus ma peau me peser comme avant
Hé, boule de gomme! S'rais-tu dev'nu un homme?
Hé, boule de gomme! S'rais-tu dev'nu un homme?

Tu diras aux copains du coin
Que je n'reviendrai plus,
Mais n'en dis pas plus
Ne dis rien à Marie-Hélène,
Donne-lui mon chat:
Elle me comprendra
J'ai laissé mon jeu d'aquarelles
Sous le banc de bois
C'est pour toi
Dans mon âme et dedans ma tête,
Il y avait autrefois
Comme un petit roi

Hé, boule de gomme! S'rais-tu dev'nu un homme?
Hé, boule de gomme! S'rais-tu dev'nu un homme?
Hé, boule de gomme! S'rais-tu dev'nu un homme?
Hé, boule de gomme! S'rais-tu dev'nu un homme?


Cette chanson est probablement une de mes préférée de Ferland. J'adore les paroles de cet homme et j'assume ce bonheur.

En l'écoutant cet après midi, je me suis posé à juste titre la question ... serais-je en train de devenir un homme?

C'est un excellent questionnement ça aussi. Diable que la vie est remplie de question quand on est moi. :D

 

Vertige en spectacle.

[ / Autre Plogue ]



Difficile d'en dire plus ... J'y serai surement :D

[ / Autre Plogue ]

 

Belliard

[ plogue ]

Faudrait bien que j'aille voir Alexandre Belliard au verre bouteille ...

J'ai entendu des extraits et je n'ai pas détesté ca.

De plus, ce serait faire d'une pierre deux coups puisque le verre bouteille est un si beau pub.

[ /plogue ]

 

Douceur infinie ...

Elle devait avoir 24-25 ans. Jeune professionnelle avec ses bottes noires, sa jupe grise, sa chemise noire et son manteau de jeans ajusté.

L'agencement était parfait.

Sa peau semblait douce et son odeur aurait envoûté n'importe quel homme.

Ses yeux verts et ses cheveux roux bouclés nous donnaient des envies de rêves.

Y'a t'il eu un échange? Bien entendu. "Cette place est libre" de dire la jeune dame. "Mais allez y mademoiselle prenez la" de rétorquer le jeune barbu.

J'aurais envie de partir dans mes pensées ce matin et imiter quelque peu le style des carnets romans de notre ami Lauzon, mais je vais m'en tenir à ceci.

Je dois travailler.

Sachez toutefois jeune dame que je vous remercie pour ces moments. Vous étiez définitivement la plus jolie dame du métro ce matin.

 

Kante et les liqui-gels ...

(Sur un air de Batman des années 60)

Qu'arrivera t'il à notre charmant héro ?

Les « liqui-gels » auront-ils raison de son mal de bloc post cuite ?

Aura t'il toute sa tête demain matin, ou entendrons nous sonner les cloches de Londres ?

C'est ce que nous saurons dans la prochaine aventure palpitante de Kante et les « liqui-gels ».

(Finalement, les « liqui-gels » ont fait leur boulot! )

 

J'ai retenu ...

Une phrase de 99 francs. Une de plus que les autres disons.

Une expression qui résume énormément de choses. Une expression qui pourrait peut-être expliquer certains comportements.

Car bien qu'on s'enfuit, qu'on change, qu'on se divertit, les attentes, les pleurs, les soupirs reviennent toujours au galop.

Mais ce qui revient le plus rapidement, ce sont les pleurs.

"Mon dieu comme elle est splendide quand elle chiale. Si les hommes font tant de peine aux femmes, C'est sans doute parce qu'elles sont tellement plus belles quand elles pleurent."

Est-ce cette raison que j'ai fait pleurer des femmes ? Pour pouvoir les trouver plus jolies par après ?

Et moi, ceux qui m'ont fait pleurer, était-ce par soucis de beauté ? D’esthétisme ?

Je ne sais pas. Je ne pense sincèrement pas qu'on m'ait fait pleurer par soucis d'esthétisme. Mais moi. l'aurais-je fait inconsciemment? Ce petit bout me laisse perplexe et je vais sûrement devoir y réfléchir avant d'y arriver à une conclusion.

Définitivement, encore aujourd'hui, j'ai la preuve que certaines choses ne changeront jamais.

16 mai 2005 

Mon corps ...

Des fois, je ne le comprends pas. Il me fait des crises sans avertir et sans aucune raison.

Pourtant, je mets tout en oeuvre pour le rendre heureux.

Je le saoule, je le nourris correctement, je l'amuse. Mais rien n’y fait.

Prenons pour exemple la journée de samedi. Une journée magnifique, accompagnée de brillante façon. Des sushis pour dîner et ensuite une promenade sur la montagne et dans le cimetière côte des neiges dans l'après midi.

Une course au trésor digne des meilleurs romans et des fous rires à profusion. Du bon temps comme j'en rêvais depuis longtemps.

Et bien le corps n'a semble t'il pas apprécié. Puisque le soir j'ai eu des nausées et je me suis mis à feeler croche.

Ce soir, c'était une soirée de retrouvaille avec des amis que je n'avais pas vu depuis longtemps. Bière rousse qui coule a profusion, confidence professionnelle et plus tard personnelle, même la route en taxi pour s'assurer que je ne serais pas en retard y était.

Deux endroits différents, deux groupes de gens que j'avais grandement envie de voir. Deux types de situations complètement différentes mais qui font toutes les deux un bien fou.

Pourtant, une fois la soirée terminée, le corps c'est mis à détraquer. Et croyez moi, une heure et demie après la fin des activités, rien n'est complètement replacé.

J'aimerais tant comprendre ses mystères, j'aimerais comprendre ses maux.

Je ne suis pas ce type de personne qui aime contrôler tout ce qui lui arrive. Je sais être en mesure de me laisser aller et de laisser les choses aller.

Mais je suis incapable de ne pas contrôler les frasques de mon corps. J'en suis malheureux. J'espère le retour à la normal un jour et d'ici là je n'aurais d'autre choix que de le respecter et acquiescer à toutes ses demandes.

15 mai 2005 

Pas envie d'écrire ...

Alors je lis ...

C'est temps-ci, je lis Beigbeder avec 99 francs.

On m'a aussi conseillé ce soir No logo. J'en ai énormément entendu parler mais je n'y ai jamais porté attention.

Cette lecture, me fait penser que le BEC, qui a pour mission d'aider les gens qui font parti du monde des comms, existe. Avec le stress que les gens dans le milieu vivent, je pense qu'il est important que ce genre de regroupement existe.

Voilà le message est passé :D

Moi je retourne à ma lecture.

14 mai 2005 

Comme dans le temps.

Nous possédons moins de cheveux, mais plus de poils sur le « chest ». Moins de complexe mais plus de rondeurs. Moins d'endurance mais plus de confiance en soi.

Ce soir, les trois "boys" se sont retrouvés le temps d'un café, dessert et d'une sortie dansante.

Bonne fête encore Frédéric et je souhaite activement qu'on répète l'expérience.

C'est incroyable comment les femmes au « hasbeen wanabee » sont belles.

Ce soir était une soirée haute en couleur. Rempli de vedettes (Guy A Lepage, Yves P Pelletier, les moquettes coquettes) et des gens qui me faisaient pensé à des personnes dans ma vie.

Ce soir, un doorman a été cruisé. Ce soir, la parole on m'a adressé.

Ce soir j'ai dansé et demain soir j'ai envie de recommencer :D

 

Tirade du nez.

Je le mets ici pour ne jamais l'oublier. Voici surement mon texte préféré :

Le vicomte
Personne?
Attendez!Je vais lui lancer un de ces traits!...

Il s'avance vers Cyrano qui l'observe, et se
campant devant lui d'un air fat.

Vous...vous avez un nez.... heu.... un nez... très grand.

Cyrano, gravement.

Très.

Le vicomte, riant.

Ha !

Cyrano, imperturbable.

C'est tout ?...

Le Vicomte
Mais...

Cyrano
Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh ! Dieu !... Bien des choses en somme.
En variant le ton, -par exemple, tenez :
Agressif : "Moi, monsieur, si j'avais un tel nez
Il faudrait sur-le-champ que je l'amputasse !"
Amical : "Mais il doit tremper dans votre tasse :
Pour boire, faites-vous fabriquer un Hanape !"
Descriptif : "C'est un roc!... C'est un pic!... C'est un cap!...
Que dis-je, c'est un cap?... C'est une péninsule!"
Curieux : "De quoi sert cette oblongue capsule ?
D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ?"
Gracieux : "Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes?"
Truculent : "Ca, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ?"
Prévenant : "Gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol !"
Tendre : "Faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane !"
Pédant : "L'animal seul, monsieur, qu'Aristophane
Appelle Hippocampéléphantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os !"
Cavalier : "Quoi, l'ami, ce croc est à la mode?
Pour pendre son chapeau, c'est vraiment très commode !"
Emphatique : "Aucun vent ne peut, nez magistral,
T'enrhumer tout entier, excepté le mistral !"
Dramatique : "C'est la mer Rouge quand il saigne !"
Admiratif : "Pour un parfumeur, qu'elle enseigne !"
Lyrique : "Est-ce une conque, êtes-vous un triton ?"
Naïf : "Ce monument, quand le visite-t-on ?"
Respectueux : "Souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue !"
Campagnard : "Hé, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain !
c'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain !"
Militaire : "Pointez contre cavalerie !"
Pratique : "Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot !"
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot:
"Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l'harmonie ! Il en rougit, le traître !"

- Voila ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit :
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettre
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permet pas qu'un autre me les serve.

13 mai 2005 

Le maître de jeu ...

Je savais bien que je finirais par parler de Az ... un de ces quatre.

Elle vient de m'inspirer quelque chose. J'avais plein d'idées de choses à écrire mais je considère à tord ou à raison que ce que j'écris dernièrement n'est pas à la hauteur.

J'ai bien peur de faire parti comme pitounsky de ces personnes qui écrivent plus et mieux quand elles souffrent. Et puisque je ne souffre pas vraiment ces temps ci, et bien ce que j'ai à dire n'est pas à la hauteur de ce que je voudrais écrire.

J'avais envie d'écrire sur mon père et son influence sur ma carrière mais ce sera pour une autre fois.

J'avais aussi envie d'écrire sur la marche 2/3 que j'ai croisé ce matin sur le plateau. Sur la beauté de voir des jeunes s'impliquer et marcher pour un monde meilleur. Mais, je manque d'idée pour pondre quelque chose.

J'aurais pu parler de mon nouveau vélo, ou de mon déjeuner au Byblos avec So, mais encore là ... c'était moyen ...

J'avais aussi envie de parler de la soirée que je vais passé avec Fred pour son anniversaire. Mais encore là, j'aurais eu peur que son agrégatteur détecte le post avant qu'il ne soit parti.

C'est alors qu'Az entre en jeu. Elle dit être en manque de jeu dans sa vie. La phrase est toute simple, mais en dit long. Et me situe aussi.

Je suis le maître de jeu. Je suis le bouffon qui a longtemps voulu être sérieux.

Je me rappelle cette fois dans un chic café de ma ville natale ou je mangeais avec My. Je lui disais que j'étais tanné d'être le clown. Mais en lui disant, j'avais cette énorme feuille de salade qui s’étampait dans mon visage. Disons que les propos venaient de perdre de leur importance.

Je me rappelle ces fous rires aussi avec Frédéric et je souhaite presque de les ravoir ce soir.

Ce revival devrait être très plaisant. Les deux assumons encore plus qu'avant notre coté ludique.

Je me rappelle les TES CONS de MC (pas hammer l'autre) et ceux d'isabelle aussi. Cette expression est comme ma paie. Traite moi de con aussi joliment et avec le sourire dans la voix de MC ou aussi sexy qu'isabelle le faisait et je viens d'être payé pour faire des millions de conneries.

Car le maître de jeu ne coûte pas cher. Il se fait payer aux compliments et aux remerciements.

J'aime le jeu, qu'il soit sexuel ou humoristique. J'aime les jeux intellectuels, j'aime les jeux débiles comme ceux que moi et Fred avions quand nous étions colocataires. (Je pars une toune et tu dois la deviner en entendant juste l'intro.)

J'aime le jeu professionnel aussi. Pour moi travailler doit être un jeu. C'est sûrement pour cette raison que j'ai changée souvent d'emploi dans la vie et que j'ai faite mille et une carrières.

Le jeu c'est du sérieux comme le disait loto québec. Mais bon, je ne "gamble" plus. Je l'ai fait une fois. J'ai pris un risque une seule fois et j'ai perdu énormément. Maintenant, je joue franc jeu :p

Alors Az, lorsque tu t'ennuieras, tu viendras voir le maître de jeu et je saurai sûrement te divertir comme je vais divertir les personnes qui croiseront mon chemin ce soir.

12 mai 2005 

Repos ...

Ce soir c'est repos.

Je n'avais rien de prévu sauf de m'évacher dans mon nouveau divan (merci marco) et me relaxer.

Il est confo le divan, beaucoup plus que sauna (l'ancien) et me permet de me trouver un nouvel endroit pour écrire.

Merci aussi au voisin pour la bière.

Merci à la vie pour les gateries. J'aurais jamais osé imaginer reprendre aussi envie aux sorties.

C'est probablement pour cette raison que le repos est le bienvenue. L'équilibre est peut-être enfin trouvé.

 

Elvis ...


Il était l'idole de mon père. La musique pour mon paternel, a toujours tourné autour d'Elvis et de Nana Mouskouri. Je ne pouvais rien y faire. J'ai donc entendu le King chanté et rechanté et rerechanté. Et des fois dans la voiture avec le chauffage si à fond que vous en avez des maux de coeur, il laissait de coté Elvis pour écouter les Week ends rock n roll avec Geatan Bacon.

Elvis est si important dans la vie de mon parternel, qu'il veut que je fasse jouer la pièce My way lors de sa messe mortuaire. (dans mon cas, à my way, je rajoute hurt de johnny cash)

J'ai donc rapidement fait une écoeurantite d'Elvis Presley.

Jusqu'à ce que je rencontre My. C'était une des premières personnes que je rencontrais qui réussissait à aimer autant Robert Smith que le King du Rock n roll ...

Alors, lorsque notre couple roulait "full pine", je lui ai payé un cadeau. Nous nous sommes payés un cadeau. Nous sommes allés voir Elvis Story au capitole de Québec.

La prestation de Martin Fontaine était si convaincante, qu'Elvis retrouva sa place dans mon esprit et j'étais à nouveau capable de me claquer ses films les samedi après midi sur TVA.

Hier soir, j'avais la chance de retourner voir Elvis Story. Alex et la coloc étant assez gentil pour me donner un billet.

Dans un théâtre St Denis rempli de têtes grises, je me suis régalé à revoir l'équipe replonger ainsi dans le passé et l'histoire de ce grand de la musique.

J'ai constaté que le spectacle avait été modifié, avait changé. Plus concis, plus punché qu'il y a 5-6 ans, il est efficace et réussi à faire rêver et vibrer les gens.

Mais bon, ce n'était pas la même chose. Mon père n'était pas avec moi et My non plus. Alex fut un merveilleux compagnon, mais sans l'un de mes fans d'Elvis, Elvis Story perd de son charme et de son cachet car je ne peux pas voir l'émerveillement dans leurs yeux.

11 mai 2005 

Résurection

Un mek rencontré dans la rue m'a pris pour un alcoolique. Pourtant je n'avais bu qu'une bière ...

Une demoiselle m'a fait un sourire.

Chez roger, en compagnie d'une amie, je me sentais Zen, je me sentais bien.

Voilà la résurection. Ce soir, j'étais Zen...

Isabelle (seconde du prénom) m'a fait passé une formidable soirée. La discussion quoi qu'intense était parfaite. Elle m'a aidé à activer les bons mécanismes afin de finaliser ma résurrection.

Je suis zen, je suis bien. J'espère franchement ne pas avoir fait trop de dégâts entre temps.

Je suis deux en deux. Deux personnes différentes dans le même coin de la ville. Deux soirées formidables qui m'ont aidé à me ressourcer.

Il y eu tout de même quelques petites ombres au tableau, mais en sommes la soirée d'hier et d'avant hier étaient merveilleuses.

Je suis zen, je suis bien, je suis Carlito, l'ami des animaux.

10 mai 2005 

Déjà 10 ans.

Mon père connaissait le patron et ma mère, le coach puisqu'elle avait été sa secretaire de par le passé.

Chez nous, tout le monde prenait pour les bleus et détestaient les rouges.

Je les aimais et je les ai pleurés les bleus.

Déjà 10 ans!

J'y suis encore un petit peu associé si on se fit aux crédits.

 

Il fait beau aujourd'hui ...

Il fait beau dans ma tête et mon coeur et il fait un temps splendide dehors :D

On souhaite aux gens que j'aime chez qui il ne fait pas beau que le beau temps les inspirent.

Lâchez surtout pas!

 

Je suis une superballe ...

Je suis une « superballe ». Je vois encore Frédéric me faire l'imitation dans le corridor de l'appart.

Tu as une mauvaise passe « tit pit », mais je suis avec toi. Car nous sommes des « superballes » et on rebondit toujours.

Même lorsque les gens nous lancent et nous déstabilisent ou lorsque l'on est victime de notre propre paranoïa.

On est des « superballes » qui vont rebondir et qui vont un jour sauter plus haut que l'univers.

Je suis une « superballe » et je m'en vais me coucher !

 

Des cours de gris ...

Ça se donne ou?

- Signé un homme qui voit tout en noir ou blanc.

09 mai 2005 

Mentir

J'étais tout petit la première fois que j'ai menti. C'était ma mère qui me demandait de le faire pour cacher le fait que notre situation familiale n'était pas tout à fait conventionnelle.

Je ne devais dire à personne que ma mère était la maîtresse d'un homme mariée à une femme sans enfants. (Et bien maman, la vérité est maintenant sortie, elle est sur linternet :D) Je me suis donc mis à mentir. Je devais mentir à mon propre frère qui tout ce temps croyait que mon père s'occupait de sa soeur malade et que c'était pour cette raison qu'il ne dormait jamais chez nous.

J'ai exagéré le mensonge en m'inventant une vie. J'étais populaire parce que je m'inventais une vie. Je rendais les choses assez crédibles pour que tout le monde puisse me croire. Pathétique vous dites, assurément. Mais ça fonctionnait. Ma famille aux états unis étaient assurément très pratique. Merci à eux.

J'ai donc développé une facilité pour le mensonge qui dépasse celle des meilleurs politiciens. Je bluff comme un coké consomme, sans remord aucun. Du moins c'était avant de connaître My.

J'en suis venu à être malade quand je mentais, mon corps donnait des signes aux gens que j'aimais. J'étais malade, je ne dormais pas, j'étais en sueurs ? Et bien vous ne le saviez pas mais c'était sûrement parce que je vous avais menti. Je le regrette énormément maintenant.

J'avais d'ailleurs décidé de cessé de mentir lorsque j'ai connu MC (pas hammer l'autre) et que j'ai tout avoué à My. Ces moments furent parmi les plus difficiles que j'ai eu à passé dans ma toute jeune existence.

Je n'ai jamais menti par la suite. Non, j'étais en train de vous raconter un bobard. J'ai menti une fois. Un mensonge assez étoffé et assez puissant qui m'a coûté extrêmement cher. La personne à qui je l'ai raconté a franchement eu de la difficulté à l'accepter lorsque le chat est sorti du sac.

Je m'en suis énormément voulu et certains passages de certains de mes textes ont fortement été influencés par cette expérience.

Dernièrement, une personne que je connais m'a demandé par respect pour elle, de modifier légèrement la vérité sur un sujet précis. J'ai accepté parce que je me disais que ce n'était pas si grave. Avec les étourdissements du week end et ce profond désir d'être une meilleure personne, j'ai décidé ce week end que j'en avais assez du mensonge. Donc cette modification de la vérité n'existera plus à partir de maintenant. Je n'irai tout de même pas le crier sur tous les toits mais ne cacherai plus rien à ceux que j'aime et ceux que je respecte.

Je grandis et j'évolue. La lignée de menteurs s'arrête ici. D'un grand père qui le faisait à un père qui l'a fait, je ne peux que souhaiter que mon jeune frère fasse comme moi afin de briser ce cycle qui est néfaste pour nos pauvres petits cerveaux.

Car à force de me rappeler de tous mes mensonges, je n'avais plus de place pour les choses plus importantes de la vie comme ces fameux code sur ma XBox :p

 

Friday I'm in love!

Il y a des chansons qui ont toujours eu le même effet sur moi peu importe la période de ma vie à laquelle je l'ai écoutée.

Celle-ci en est un exemple frappant ...
Friday I'm in love - The cure
Friday I'm In Love
The Cure

I don't care if monday's blue
tuesday's grey and wednesday too
thursday I don't care about you
it's friday I'm in love

monday you can fall apart
tuesday wednesday break my heart
thursday doesn't even start
it's friday I'm in love

saturday wait
and sunday always comes too late
but friday never hesitate...

I don't care if monday's black
tuesday wednesday heart attack
thursday never looking back
it's friday I'm in love

monday you can hold your head
tuesday wednesday stay in bed
or thursday watch the walls instead
it's friday I'm in love

saturday wait
and sunday always comes too late
but friday never hesitate...

dressed up to the eyes
it's a wonderful surprise
to see your shoes and your spirits rise
throwing out your frown
and just smiling at the sound
and as sleek as a shriek
spinning round and round
always take a big bite
it's such a gorgeous sight
to see you in the middle of the night
you can never get enough
enough of this stuff
it's friday
I'm in love

Je ne suis pas en amour. Si je le suis. Je m'aime moi, j'aime mes amis et j'aime la musique. Pour l'instant, il s'agit d'un amour intense et immense.

 

Merci E.M. ...

Le conseil que tu m'avais donné plus tôt en soirée était vrai.

Je me sens mieux, beaucoup mieux.

08 mai 2005 

Vertige

Vertige, le mot désigne le nom du groupe de musique de Frédéric. Il désigne aussi ce qui m'est arrivé aujourd'hui.

Rien n'allait. En me levant ce matin, j'ai été pris de vertiges terribles. Dans l'apres midi après avoir tenté d'aller prendre l'air. Tout de suite après avoir appelé ma mère pour lui souhaiter une belle fête des mamans et d'être tombé sur son répondeur.

Je me demande encore pourquoi il a été plus facile de souhaiter bonne fête des mères à une amie maman qu'à ma propre mère. En fait, je ne me le demande pas vraiment mais je n'ai pas envie de partager les raisons ici sur cette page.

Après avoir regardé les tamtams et les geeks qui se frappent à coup d'épée en styromousse, nous nous sommes reposés les colocs et moi sur le mont royal. Je me suis étendu de tout mon long dans le gazon mais les vertiges ont repris. J'ai donc marché jusqu'au bilikun et la crise fut des plus intense. C'est donc en taxi que j'ai terminé la route jusque chez moi.

La dernière fois qu'une crise ,comme celle qui m'est arrivée face au bilikun m'est arrivée, c'était lorsque je tentais de dire ce que j'avais sur le coeur et l'esprit à my.

J'aime pas ces manifestations de mon corps. Je n'aime pas perdre le contrôle. Je n'aime pas quand je n'arrive pas à contrôler les réactions parfois trop intenses de mon enveloppe corporelle. Les dérèglements de ma machine me font chier. Peut-être que je devais juste expulser de mon système les 12 682 caractères.

Ce soir en allant à l’épicerie, j’ai renversé un pot de sauce à spaghetti sur le plancher du supermarché. J’ai perdu l’équilibre encore une fois, j'étais désorienté.

Je ne comprends pas les raisons de ces manifestations. Les étourdissements ont diminués maintenant. Mes vertiges sont moins présents. J'espère qu'ils ne réapparaîtront pas. Car avec la magnifique semaine que j'ai de planifié, ce n'est pas le temps d'avoir le vertige.

 

Jamais comprendre ...

Je critiquais les gens qui, lorsqu'ils tentaient de crever l'abcès, mettaient l'emphase sur le négatif et ne donnait aucun crédit au positif. Pourtant sur 11 209 caractères (espaces compris), jamais je n'ai mis la priorité sur les moments positifs.

Ils ont pourtant bel et bien existé et existe encore. Pourquoi ne pas les voir ? Pourquoi cet aveuglement ?

À cette heure ci, mon cerveau n’en a aucune idée.

07 mai 2005 

La grande bibliothèque

Sylvain (coudons, tu en as combien d'identité :p) avait déjà été la visité la semaine dernière. Il m'avait mis l'eau à la bouche avec ses jolies photos et sa description.

Les photos d'Éric étaient aussi très réussies. Bref, ces deux compères avaient à eux seuls réussis à me donner envie d'aller la visiter plus que tous les reportages que j'avais vus à la télé.

J'ai donc profité de cette occasion qui m'était donnée de pouvoir rouler pour me diriger sur les lieux du crime.

La grande bibliothèque est vaste c'est le cas de le dire. D'ailleurs, on nous annonçait qu'en 2010, elle serait complète et qu'il faudrait l'agrandir. Si c'est le cas, il ne faut absolument pas passé à coté.

J'ai été impressionné devant la grandeur et la simplicité des lieux. Impressionné d'y retrouver autant de confort (c'était beau de voir les gens retirer leurs souliers et être confortablement assis dans leurs divans. Impressionné de voir autant d'opulence et de disponibilité.

Impressionné aussi à la vue d'autant d'ordinateurs portables. Mais bon, sorry pour les « maceux », il y n'avait que 3 macs pour une 20 aine de PC :D

Un désir, un seul ... celui d'aller m'enfermer dans cet immensité et d'y parcourir tous les livres qu'elle contient.

Merci Lucien pour ce cadeau que tu nous as fait.

 

Un vélo, une amie et une ferrari

Aujourd'hui 7 de mai. Le 7 mai c'est l'anniversaire de ma maman. C'est aussi la veille de la fête des mères. Le 7 mai est aussi le free comic book day.

J'ai donc appelé ma mère pour lui souhaiter joyeux anniversaire. Elle était triste que je ne sois pas descendu et me l'a fait gentiment savoir.

Isabelle et moi avions cette ressemblance. Nos mères sont pratiquement identiques. Alors elle doit savoir exactement comment je me suis senti ce matin. Pour les autres et bien ... laissez aller votre imagination.

J'étais furieux et je suis donc sorti. Enfourché le vélo et suis parti rouler.

La forme physique n'étant pas encore en rendez vous, j'ai du en souffler un bon coup. Mais ça m'a fait du bien. La sensation du vent dans mon visage. Mes jambes qui se sentaient lourdes mais heureuse de pédaler. Je me sentais libre.

Je me suis donc dirigé vers la grande bibliothèque (j'y reviendrai) ou j'y ai rejoins pitounsky. Charmante première rencontre de cette fille que je connais depuis si longtemps et que je n'avais encore jamais vue en personne.

Elle allie charme et beauté. Cette jeune et jolie demoiselle dans sa magnificence et sa beauté saura vous plaire messieurs. Vous la trouvez jolie, intelligente, vive d'esprit (coudons, suis je en train de faire une annonce sur télé annonce moi la ? lol) ...

Non sérieux j'ai passé un après midi magnifique. Les sujets de conversation furent variés quoi que certaines personnes ont du avoir leur oreilles qui sillaient.

Et on a continué à découvrir nos ressemblances et nos croyances. Sérieux chère connaissance, je pense vraiment que l'on vient du même moule. Connaissance aujourd'hui, peut-être un jour ami ... le destin saura nous le dire.

M'en reste plus que deux là ... et amé m'a te dire que je mets un petit deux sur toi pour la prochaine candidate ! Lol :p

Pour ce qui est de la Ferrari du titre ... et bien ... aujourd'hui j'ai vu une Ferrari passé en avant de chez nous.

Coit interrompu de littérature quand tu nous traverses l'esprit.

P.S. Ce post est censuré par respect pour certaines actrices de ma vie. Désolé pour cette version éducolorée.

06 mai 2005 

Talon d'achile

Quand j'étais petit c'est mon coté freluquet qui était mon talon d'achile (difficile de le croire de nos jours mais bon ...)

Plus vieux, c'était mes yeux. Le nombre de blagues que j'ai eu sur mes yeux à la Jean Luc Mongrain ou de kermit la grenouille .... Impossible de les compter, il y en a trop.

Dernièrement c'est ma prise de poids. Je n'aime pas mon corps et ne l'ai probablement jamais aimé qu'il ait été mince ou plus dodu.

Mon aspect physique me fait perdre toute la force que je possède. C'est en partie à cause de lui si j'ai rompu avec My. Je voulais me prouver, prouver que je pouvais plaire, prouver que je pouvais charmer.

C'est lui qui a fait fuir Hélène, lorsqu'elle m'a vu, il y a quelques années. Pourtant au téléphone et via courriel ma personnalité l'emballait.

C'est lui aussi qui m'empêche de rencontrer celle que je veux rencontrer plus que tout au monde. J'aurais peur qu'elle soit déçue.

C'est lui aussi qui m'a fait manqué de confiance dans une situation très importante de ma vie.

Et c'est lui aussi que je n'aime pas ce midi.

Il faut que je cesse de l'accepter et que je le modifie. Je ne veux pas retomber ermite comme je l'ai déjà été.

Les jugements sont difficiles et bien que je sois capable de les prendre, c'est souvent dur de vivre avec.

Je sais que je devrais me dire que je devrais vivre pour moi et me fouttre des autres. Je le fais sur plusieurs points. Je me foutais de la fille qui riait de moi sur la piste de danse. Je me fous pas mal des gens qui peuvent me trouver étrange mais je suis incapable de me fouttre de mon physique qui ne plait pas.

Ce genre de situation m'est arrivé trop souvent pour que je n'en fasse pas de cas.

Peut-être est-ce pour ça que je n’arrive pas à crever un abcès qui est très présent dans ma vie.

Deux personnes m'avaient aidé à comprendre que mon physique ne changeait rien à ma personnalité (peut-être me l'ont ils tout simplement fait croire) et que ce n'était pas primordial, que ma personne était entière malgré ce léger handicap. Pourtant ces deux importantes personnes ont disparues ou ont un rôle plus effacé.

Je me dois de changer pour moi, je me dois de bouger pour moi car je ne suis plus capable de voir les gens avoir peur ou fuir à cause de qui je suis ou ce que je suis.

Cette fois-ci cependant, je le ferai pour moi parce que je ne suis plus capable d'endurer ce regard et non pas parce que je veux garder qui que ce soit.

Ceux qui ont fuit ne feront que s'en mordre les doigts !

Nota Bene : J'ai reçu des commentaires à propos de ce post. Je ne suis pas affreux, je le sais. Je ne suis qu'un petit peu enveloppé. J'ai juste envie que mon corps reflète ma personnalité. Que les deux matchs. Je pense que ce n'est pas trop demandé :D

05 mai 2005 

Geek Stuff ...

Aujourd'hui à 5:05:05 am & pm le temps sera 05:05:05 05/05/005....

05.05.005 n'arrivent qu'une fois tous les 1000 ans et le fait que ceci coincide avec le jeudi (le 5e jour de la semaine) n'arrive qu'une fois tous les 7000 ans ...

Les geeks ont vraiment trop de temps pour arriver à de telles conclusions.


Mais bon ... on les aime :D

 

Yulblog

Désolé les amis de vous avoir laissé tomber ce soir.

Mais une conversation messenger et une conversation téléphonique ont fait que je n'étais pas en mesure de me déplacer à l'événement.

La prochaine fois qui sait!

04 mai 2005 

Courir

J’ai toujours aimé courir, mais je l’ai toujours fait différemment des autres. Alors que les montréalais courent pour la remise en forme ou pour se préparer pour un marathon ou un demi marathon, et bien moi je courais pour me blesser ou pour blesser les autres.

La première course qui à mener à une blessure fut celle de mes deux ans. Je courrais chez gigi ma gardienne et je suis tombé dans l’escalier. Résultat : la clavicule cassée.

Ensuite, ce fut la course pour m’échapper de ceux et celles qui riaient de moi ou me taquinaient.

Cette course là a duré une bonne partie de ma vie. Des séquelles sont parfois encore présentes.

J’ai ensuite couru au basket et au soccer. Le soccer aura finalement été ma planche de salut pour la course. D’athlète avec peu de talent, j’ai développé au fil des ans des habiletés qui n’était pas à dédaigner.

Cette course pour le sport m’a amené a une pratique que je mets encore à l’usage aujourd’hui soit le coaching. J’ai entraîné des jeunes, des gars comme des filles, des étudiants comme des joueurs, des adultes comme des enfants.

Cette course fera certainement de moi un patron un jour. Qui sait ce que l’avenir nous réserve.

J’ai couru pour finir mes études aussi après avoir touché à différentes sphères.

J’ai ensuite couru pour quitter le domicile familial et couru pour m’établir dans une autre ville. Couru pour faire mon nom sur le marché du travail. Couru pour payer les bills, couru pour être heureux, fait courir celle que j’aime parce que je courais vers la déchéance de mon moi-même.

Ensuite, j’ai couru pour le boulot, couru pour la reconnaissance professionnelle.
Couru pour éviter le stress que peut nous causer la job.

Couru pour courir finalement.

J’ai couru pour plein de gens, dont Isabelle. Mais je n’ai plus envie de courir de la sorte. Car ce genre de course apporte une souffrance qu’on ne souhaite pas nécessairement avoir. La prochaine course que je vais faire est une course personnelle.

Je vais acheter des runnings et je vais courir. Je vais m’occuper de moi. Je vais faire comme ces gens que j’ai croisés aujourd’hui qui semblais bien, qui semblais en santé et qui semblaient heureux.

Je vais regarder les autres courir après le trouble aussi sans me joindre à leur pas de course.

Je ne veux plus, je n’ai plus envie de courir dans une allée assombrie, j’ai envie de commencer par marcher au soleil et ensuite reprendre mon souffle. Y aller par étape et finir par courir sous la pluie sans en être affecté.

Reprendre mon souffle, améliorer mon endurance, et me dépassé.

Ce soir, j’en suis venu à la conclusion que je devais crever l’abcès et je vais assurément le faire. Mais lentement, en marchant plutôt qu’à la course comme je le faisais avant.

Lors que j’arriverai à destination. L’effort aura été grand, la réception sera sûrement difficile, mais je me sentirai bien, je me sentirai plus complet. Et c’est ça qui importe maintenant.

03 mai 2005 

Le trois fait le mois ...

Je me demandais ce que mai était pour me réserver. Si je me fis à ma journée d'aujourd'hui, je crois que le mois de mai sera assez heavy en émotions. Mais de bonnes émotions. Pourquoi? Parce que la journée d'aujourd'hui fut une des plus intense que j'ai connue depuis des lunes. Pourtant j'étais au boulot et je ne suis pas sorti ce midi pour dîner. Malgré tout, deux petits événements qui pourraient sembler anodin pour monsieur madame tout le monde m'ont bouleversé, de façon admirable. Premièrement, il y eu ce téléphone. Cette voix si familière qui m'appelait. Une situation à laquelle je n'attendais vraiment pas, qui m'a secoué sur le coup pour ensuite finir par me faire sourire. J'étais tout léger et tout joyeux. Plus tard dans la journée, il y a eu ce courriel, cette offre et le téléphone qui s'en est suivi. C'est plaisant de voir que des vieilles connaissances pensent à nous dans les moments opportuns. Et je pense définitivement que le moment est opportun. Merci à vous deux aujourd'hui d'avoir fait ma journée. Deux contacts humains complètement différent mais deux contacts humains qui m'ont fait sourire. Merci aussi à toi Frédéric pour les échanges, les coudées franches font toujours un bien fou. Ouais, je me retourne et regarde le centre-ville d'ou est situé mon bureau, le ciel est chargé mais magnifique, des éclaircies se pointent à l'horizon et les jeux de lumières sont puissants. Que demander de plus? Cette comparaison s'applique facilement à ma vie. Aujourd'hui le ciel était chargé mais magnifique et les éclaircies sont là et resteront longtemps. Les gros nuages noirs ont disparus de ma vie. J'ai réussi! Mais il ne faut pas baisser les bras sinon ils reviendront.
Ça aussi je l'ai appris!

P.S. : Merci Sylvain pour cet échange, je pense avoir fait valoir mon point, mais ça me permettra de demeurer vigilant lors de mes prochaines interventions.

 

Des fois ...

on fait des recherches sur google pour trouver un produit et on tombe sur une mine d'or

Gilles était le plus grand et personne ne lui arrivera jamais à la cheville.

Je suis né avec la course automobile et je vais mourir en la regardant.

J'y mets moins d'importance depuis quelques années, mais les souvenirs restent.

Merci Gilles et merci papa de me l'avoir fait découvrir.

02 mai 2005 

J'fais de moi un homme

Pas original comme titre surtout que je vais parler de la chanson de Bélanger, mais je n'avais pas d'autres idées que celle là.

La fiancée de Frédéric m'a serrée dans ses bras ce week end et m'a dit qu'elle était contente de ma présence. Je dois avouer que j'étais totalement surpris. Disons que l'éloignement de moi et Frédéric était du à plusieurs facteurs et la relation que nous avions moi et Catherine en faisait partis.

Tout en me serrant, elle m'a avoué que j'avais changé, que je n'étais plus le même. Ce commentaire aussi inattendu qu'il soit m'a tout d’abord saisi, et ensuite ravi pour finir par me peiner.

Car oui je suis content que certaines personnes aient vues mon évolution mais au départ j'évolue pour moi et pour moi seul. Cependant, il y a deux avis qui comptent et qui me plairaient d'avoir.

Et je ne les ai pas. Je ne peux pas les forcé, ça ne donne rien. Je dois continuer à le faire pour moi comme je faisais. Mais j'aurais aimé avoir la petite tape dans le dos dimanche matin et elle n'est pas venue. Pire, j'ai eu le coup de pieds au fesse. Aux yeux d'une des deux personnes pour l'opinion compte pour moi, je n'ai aucunement changé. Les raisons qu'elle me donne sont valable mais ne tiendraient pas si elle connaissait tout. Car je n'ose pas tout raconter, je garde encore une partie de mon moi-même secrète, une portion de mon existence inexistante justement.

Pourquoi ? Parce que je n'ai pas fini de l'analyser encore, parce qu'elle fait partie de mon processus de prise de responsabilités. Parce que je dois continuer à éloigner mon point de vue afin de mieux l'analyser.

Cependant, une chose est sur. Oui je deviens un homme, je l'accepte et j'en suis fier. Mais ce gamin de 6 ans qui vit en moi restera toujours en moi. Ce petit être est une partie intégrante de ma personnalité. Avant je le laissais agir comme bon lui semblait. Maintenant je le guide. Je ne le castre pas ou ne l'empêche pas de tourner en rond, je le guide et il m'en remercie.

Daniel Belanger - Je Fais De Moi Un Homme

Chaque jour que la nuit amène
Sur cinq matins beaucoup de peine
Je sors de mon lit
Nu, totalement moi-même
J'enfile un ordinaire de scène
Des vêtements de couleur
Qui par je ne sais quel malheur
Me font gris
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
J'arrive au travail
Je pointe sans faille
Toujours à l'heure pour un patron
Qui au fond s'en fout
Et je souris
Puis je me désole
Pour toute cette vie qu'on me vole
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Liberté à tous les guenillous
Gloire aux couloirs où les vents sont doux
Mes respects aux sans-abri les braves
Mes amitiés aux chômeurs-courage
Mes hommages à tout inventeur fou
Vive le globe-trotter fauché, têtu
Plein bonheur à plein sud au cerveau
Toute ma joie à toute voie inconnue

01 mai 2005 

Les boys ...

Je crois que je n'avais jamais fait ça de toute ma vie.

J'ai toujours été plus solitaire malgré le fait que je connaisse un million de gens.

Mais un week end avec des "boys" à jouer au Xbox, je crois sincèrement que ça ne m'était jamais arrivé.

La fête à Fred était donc l'occasion parfaite pour remuer ciel et terre et avoir le plus grand nombre de gars possible dans notre appartement.

J'adore mon appart. Il est grand, bien situé mais il n'est pas décoré. Il n'est pas comme moi je l'imagine. Il n'a pas le raffinement que j'aimerais qu'il possède. Et ce léger détail me fait chier. Étant perfectionniste, j'aimerais qu'on dispose d'un plus grand confort quand on vient chez nous. Les chambres sont excellentes, ce sont les aires communes qui ne sont pas à mon goût. Ce petit détail fait que je n'ai jamais poussé à ce que l'on organise une grande fiesta à l'appart depuis que nous sommes arrivés.

D'inviter Fred et les boys étaient donc un grand pas. Et je me suis amusé. C'était drôle, compétitif à souhait et palpitant.

C'est fou comment avril a été différent. Je me l'étais promis mais je n'aurais jamais osé penser que j'allais faire autant de choses.

Je me demande ce que mai aura l'air.

Encore des changements ? Des concrétisations ? Des réalisations ?

Je n'en sais rien. Je laisse les choses aller. Je ne me fais pas de promesses cette fois ci. Ah oui je m'en fais une, celle d'être plus heureux à la fin mai que je l'étais fin avril.

C'est si peu demandé quand on est sur une si bonne route.