Quatre petites places ...
C'est tout ce qui restait hier ... Le Centre Bell était bondé. Bondé de jolies filles et de mecs tout aussi « cute ».
Ne restait que ces quatre petites places, que personne n’a osé venir squatté. Quatre sièges qui ont pu assister à une performance extraordinaire, hors du commun même.
La dernière fois que le groupe avait foulé le sol montréalais, c'était le 25 février 2003. Cette performance étant gravé dans ma mémoire, je m'en rappelais encore. Il y a des moments, ou des spectacles qui restent gravés dans votre matière grise sans qu'on aille à se forcer.
Outre mon accident, peu de choses ont réussi à s'y graver. Mon entrevue avec Will Champion, le batteur de Coldplay, et leur spectacle montréalais en 2003 y sont parvenus.
Facile de déclarer moins de 24 heures après la prestation de 2005 que ce spectacle fera aussi parti de mes souvenirs. Facile parce qu'encore une fois, les quatre universitaires britanniques ont prouvé leur suprématie.
Facile quand les pièces provenant des deux premiers albums du groupe paraissent encore plus matures et réussi que sur la version studio. D'ailleurs, ces pièces ont reçu un meilleur accueil que les pièces de X & Y ... (m'enfin)
Facile aussi de faire cette généralisation lorsque l'on assiste à un show d'éclairage aussi intéressant et poussé. Fallait être là pour pouvoir constater qu'aucun jeu de lumière n'est revenu dans tout le spectacle. La force de création était hallucinante. L'ours qui se promenait dans la foule valait le déplacement à lui seul.
L'écran géant utilisé par le groupe a aussi servi à nous mettre dans l'ambiance et à rajouter au mysticisme du spectacle. Je n'avais jamais vu un groupe assez généreux pour avertir les fans de préparer leur caméra et d'allumer l'éclairage de façon à ce que les flashs ne soient pas nécessaires. L'utilisation de techniques d’animations déjà rodées par des bands comme U2 a aussi aidé à nous en mettre plein la vue.
Mais, de toutes les folies techniques, ce fut celle non prévu qui nous a le plus touché. Les troubles techniques sur la pièce Yellow nous ont donné des frissons. La façon qu'a utilisé Martin pour s'en sortir était unique et donne au spectacle un aura.
Parlons en de Chris Martin. Le végétarien le plus sexy de la planète était d'une forme spectaculaire hier. Lui qui fut beaucoup plus tranquille lors de leur dernière prestation en sol montréalais, il est devenu une véritable bête de scène. Il prenait toute la scène (il est même sorti l'instant d'une chanson, son gilet des Canadiens sur le dos) et était déchaîné. Il a pris le temps de s'adresser à son public en français et surtout de saluer les gens d'Arcade Fire, présent dans l'assistance. Il a aussi eu la brillante idée de nous servir 3 pièces acoustiques qui ont donné à l'assistance la chair de poule.
De Garou, à Nicola Ciccone, en passant par Geneviève Borne, Herby Moreau, Patrick Masbourian, Ima, Vincent Vallière, Martin Petit et Pierre Landry (Excellente ta critique à Salut Bonjour mon Pierre), tout le gratin montréalais voulait assister à la prestation du quatuor britannique. Coldplay était hier, "The talk of the town!"
Et ces gens avaient raison. De la générosité, du talent, une prestation simple, mais hallucinante. Je cherche encore mes mots pour exprimer à quel point le spectacle d’hier était merveilleux.
Prochaine représentation SOAD à la fin du mois.
Avant que je ne l’oublie, un merci tout spécial à ma coloc, mon siège était le meilleur que j’ai eu dans ma vie, Merci C !
Bref, une soirée inoubliable, des gaminets trop petits pour l'homme que je suis, un petit souper au St-Hubert qui n’a pas été mémorable et du "quality time" passé en compagnie de mon amoureuse et des amis! Que demander de plus.
Des photos du spectacle de Toronto sont disponibles ici.
Et des photos de la prestation montréalaise.
Voici le setlist montréalais :
Square One
Politik
Yellow
God Put a Smile Upon Your Face
Speed of Sound
Low
The Hardest Part
Everything's Not Lost
White Shadows
The Scientist
Don't Panic
'Til Kingdom Come
Clocks
Talk
----
Swallowed in the Sea
In My Place
Fix You
P.S. Ma vie de critique musical me manque … beaucoup.
P.P.S. : Je viens de me relire ... on dirait un jeune homme qui assistait à son premier spectacle alors que j'ai un plus grand baggage que ça. Mais comme on dit en anglais : "It was THAT good !!!!"
P.P.P.S. : La critique de Fred est en ligne aussi.
Ne restait que ces quatre petites places, que personne n’a osé venir squatté. Quatre sièges qui ont pu assister à une performance extraordinaire, hors du commun même.
La dernière fois que le groupe avait foulé le sol montréalais, c'était le 25 février 2003. Cette performance étant gravé dans ma mémoire, je m'en rappelais encore. Il y a des moments, ou des spectacles qui restent gravés dans votre matière grise sans qu'on aille à se forcer.
Outre mon accident, peu de choses ont réussi à s'y graver. Mon entrevue avec Will Champion, le batteur de Coldplay, et leur spectacle montréalais en 2003 y sont parvenus.
Facile de déclarer moins de 24 heures après la prestation de 2005 que ce spectacle fera aussi parti de mes souvenirs. Facile parce qu'encore une fois, les quatre universitaires britanniques ont prouvé leur suprématie.
Facile quand les pièces provenant des deux premiers albums du groupe paraissent encore plus matures et réussi que sur la version studio. D'ailleurs, ces pièces ont reçu un meilleur accueil que les pièces de X & Y ... (m'enfin)
Facile aussi de faire cette généralisation lorsque l'on assiste à un show d'éclairage aussi intéressant et poussé. Fallait être là pour pouvoir constater qu'aucun jeu de lumière n'est revenu dans tout le spectacle. La force de création était hallucinante. L'ours qui se promenait dans la foule valait le déplacement à lui seul.
L'écran géant utilisé par le groupe a aussi servi à nous mettre dans l'ambiance et à rajouter au mysticisme du spectacle. Je n'avais jamais vu un groupe assez généreux pour avertir les fans de préparer leur caméra et d'allumer l'éclairage de façon à ce que les flashs ne soient pas nécessaires. L'utilisation de techniques d’animations déjà rodées par des bands comme U2 a aussi aidé à nous en mettre plein la vue.
Mais, de toutes les folies techniques, ce fut celle non prévu qui nous a le plus touché. Les troubles techniques sur la pièce Yellow nous ont donné des frissons. La façon qu'a utilisé Martin pour s'en sortir était unique et donne au spectacle un aura.
Parlons en de Chris Martin. Le végétarien le plus sexy de la planète était d'une forme spectaculaire hier. Lui qui fut beaucoup plus tranquille lors de leur dernière prestation en sol montréalais, il est devenu une véritable bête de scène. Il prenait toute la scène (il est même sorti l'instant d'une chanson, son gilet des Canadiens sur le dos) et était déchaîné. Il a pris le temps de s'adresser à son public en français et surtout de saluer les gens d'Arcade Fire, présent dans l'assistance. Il a aussi eu la brillante idée de nous servir 3 pièces acoustiques qui ont donné à l'assistance la chair de poule.
De Garou, à Nicola Ciccone, en passant par Geneviève Borne, Herby Moreau, Patrick Masbourian, Ima, Vincent Vallière, Martin Petit et Pierre Landry (Excellente ta critique à Salut Bonjour mon Pierre), tout le gratin montréalais voulait assister à la prestation du quatuor britannique. Coldplay était hier, "The talk of the town!"
Et ces gens avaient raison. De la générosité, du talent, une prestation simple, mais hallucinante. Je cherche encore mes mots pour exprimer à quel point le spectacle d’hier était merveilleux.
Prochaine représentation SOAD à la fin du mois.
Avant que je ne l’oublie, un merci tout spécial à ma coloc, mon siège était le meilleur que j’ai eu dans ma vie, Merci C !
Bref, une soirée inoubliable, des gaminets trop petits pour l'homme que je suis, un petit souper au St-Hubert qui n’a pas été mémorable et du "quality time" passé en compagnie de mon amoureuse et des amis! Que demander de plus.
Des photos du spectacle de Toronto sont disponibles ici.
Et des photos de la prestation montréalaise.
Voici le setlist montréalais :
Square One
Politik
Yellow
God Put a Smile Upon Your Face
Speed of Sound
Low
The Hardest Part
Everything's Not Lost
White Shadows
The Scientist
Don't Panic
'Til Kingdom Come
Clocks
Talk
----
Swallowed in the Sea
In My Place
Fix You
P.S. Ma vie de critique musical me manque … beaucoup.
P.P.S. : Je viens de me relire ... on dirait un jeune homme qui assistait à son premier spectacle alors que j'ai un plus grand baggage que ça. Mais comme on dit en anglais : "It was THAT good !!!!"
P.P.P.S. : La critique de Fred est en ligne aussi.
