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08 août 2005 

Vroum Vroum ...

Et non, je n'ai pas envie de parler de Mazda (quoi qu'ils avaient érigés un kiosque à l'entrée)

J'ai envie de parler du GP3R ... l'institution que mon paternel et d'autres personnes ont fondés il y a près de 40 ans.

Plusieurs grands noms sont passés par le circuit trifluvien. Des gens qui courent aujourd'hui en F1 (Jacques Villeneuve a commencé sa carrière nord américaine là) en Cart (Alexandre Tagliani a souvent donné un excellent spectacle) ou en Indy (Patrick Carpentier à toujours donné le meilleur show en ville). Les amateurs savent reconnaître Trois-Rivières comme étant une destination prisée pour la course automobile.

Cette dernière affirmation était vraie avant la fin des commandites de tabac. Ayant de l'argent, Trois-Rivières arrivait à attirer de grosses séries dans la ville. Les équipes aimaient venir se frotté au circuit de ville, les pilotes aiment la foule enthousiaste et les murs qui viennent vraiment trop rapidement. (Si le mur du Québec à Montréal ne pardonne pas, il faudrait se demander ce que sont les murs trifluviens) Les femmes étaient belles, les amateurs étaient nombreux et plaisant. Tout le monde jasait avec tout le monde. Devant l'inconnu, nous avions une ressemblance. La passion des voitures et de la course.

J'ai commencé ce petit manège à 3 ans. C'est donc dire que j'ai été presque 15 ans (il y a eu un arrêt du grand prix pendant quelques années et une chicane avec mon paternel pendant les autres) avec la même routine. Le premier week end d'août, il ne faut jamais me chercher. Je suis au grand prix. Même à la mort de mon meilleur ami, j'y étais. J'ai d'ailleurs vécu des moments magnifiques lorsque j'ai pu couvrir l'événement pour le compte de webquebec jadis ... ( merci wayback machine.)

D'avoir accès à l'arrière, de pouvoir frayer avec les journalistes et les pilotes étaient une expérience qui me stimulait au plus haut point. C'est d'ailleurs cet exercice qui m'a donné le goût et la confiance pour commencer à écrire. D'ailleurs, le texte sur Rénald Hamelin m'a valu des éloges de bien des gens. Le principal intéressé en parlait encore à mes parents ce week end. Pourtant quand je le relis et je me relis, je ne vois pas vraiment du génie dans cet écrit. En fait, je ne vois pas de génie dans aucun de mes écrits mais ça c'est une autre histoire.

Ce week end donc, je revenais sur les terres du GP3R ... j'avais envie d'amener les Zhoms voir des bolides, sentir l'odeur du fuel et des pneus. Trop jeune me diront certains ... Pas du tout. J'avais l'age médian entre les deux Zhoms lorsque j'ai commencé à fréquenter cet univers. J'ai d'ailleurs des photos de moi assis près de la piste à regarder les pilotes y aller de leurs plus beaux exploits. J'en rêvais, je voulais montrer la beauté du circuit, l'ambiance et le plaisir à Sandra et aux Zhoms.

J'ai malheureusement versé une larme. Car voyez vous, depuis la relance (à la fin de la commandite du tabac et des compensations remises par le gouvernement, l'organisation de Léon Méthot décida de fermer les livres. C'est Jacques Deshaies ainsi qu'une poignée de passionnés qui ont relancé l'événement.) rien n'était plus pareil. Les grandes séries de prestige ont quittés le navire faute de fonds et de sérieux de l'organisation. Les camions et les équipements imposants ont disparus de l'enceinte et les "racing popounes" attendent le Grand Prix Cart de Montréal pour refaire surface. C'est donc dans ces conditions que les Zhoms et Sandra ont vécus leur premier Grand Prix en ma compagnie. Cette légère déception n'a fait que renforcer mon désir de faire connaître une ambiance de la sorte à ma douce et à ses enfants. Refaire les voyages que j'ai faits avec mes parents à Pocono et Watkins Glenn. Revoir les différents circuits nord américains et vivre la passion des courses. Aller voir les différents univers, Cart, Nascar, Indy et F1 ... Voir les différences dans les bolides, le style de conduite mais aussi de voir les différences de publique des différentes séries.

Et je crois bien que nous retenterons l'expérience dans la Cité de Laviolette. L'an prochain, les Zhoms seront plus grands et nous serons mieux équipés. L'an prochain, j'irai présenter les Zhoms aux pilotes que je connais et je pourrai les assoires dans les bolides et prendre des photos.

L'an prochain, trois générations seront en même temps sur le circuit : Les Zhoms, mon père et moi.