Un beck incroyable!
Lorsque nous avons décide de vivre ensemble Sandra et moi, nous avons parlés de budget commun et de dépenses. Sachant mon goût pour les spectacles et les bandes dessinées, il fallait quand même tenter de doser un petit peu la chose. J’avais cependant mis une condition. Si Beck vient, nous devons absolument y aller. Et OH surprise, l’excellent POP Montréal a eu la brillance d’esprit de l’inviter. L’endroit (Théâtre du Centre Bell) étant mieux que celui de la dernière présence (Quelqu’un peut-il me dire pourquoi on « book » des shows au Cepsum CLISS!!!!!), je me suis donc décidé à me procurer des billets pour enfin voir sur scène le brio d’un de mes idoles de jeune adulte.
Je me souviens encore de la découverte qu’avait été «Looser» pour le jeune adulte étudiant collégial que j’étais. Mais je me rappelle encore plus l’impact d’Odelay (merci encore Frédéric pour cette découverte.) Beck m’ouvrir la porte vers un son plus éclectique... moins rock que ce que j’avais l’habitude d’écouter. C’est sûrement grâce à Beck que j’ai pu apprécier autant les Beastie Boys et autre artiste de cet acabit. Car c’est lui qui m’a ouvert la porte aux autres. J’ai sûrement fait le contraire de toute la population, mais bon, j’adore mon unicité.
Il était donc là ce petit Hansen, né Campbell, ce pro des arrangements. Et il nous a estomaqué. Honnêtement, je me dois d’avouer humblement que j’ai procédé à un excellent choix de spectacle pour la saison 2005. Je n’ai eu que très peu de déceptions et j’ai surtout eu d’énormes surprises. Beck fait partie de la catégorie surprise. Parfois, en tant que consommateur, nous sommes hésitants à donner autant d’argent pour aller voir un spectacle (surtout quand, pendant des années nous y sommes allés sans débourser un seul sous), au prix où sont rendus les billets aujourd’hui, c’est parfaitement compréhensible. On critique un spectacle trop court, une attente trop longue entre la première partie et la principale prestation ou une mauvaise qualité de son. Pourtant alors que Beck nous a servi deux des trois points qui font lever le poil sur les bras des mélomanes, personne ne lui a reproché. Car c’était difficile d’y reprocher quoi que ce soit. Son spectacle était fignolé jusque dans les plus petits détails. Le choix des chansons apportait une fluidité incroyable, il rendait le peu de spectateurs (la salle étant rempli à moitié) totalement captif. Et le mot captif est faible. Je n’ai jamais vu des gens porter une si grande écoute à un spectacle. Le public dansait sur son banc de peur de rater quelque chose en se levant. Car c’est dans les petits détails que le chanteur californien excelle. On à qu’a penser à sa copie plus évoluée de « Justabuymylove » des Denis Drolet qui est également un très habile percussionniste où à sa petite pause acoustique qui servait à nous détendre et à sustenter ses musiciens (une table remplie de vin, de victuailles et d’eau avait été apportée devant le drum et les musiciens mangeait pendant que Beck jouait.) pour nous faire entendre des versions acoustiques de son succès « Tropicalia » mais aussi de l’excellente chanson des Flaiming Lips : « Do you realize » … Tout simplement magnifique !
J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai eu pendant des heures un air ébahi. Mes oreilles, mes yeux et tout mon corps de surcroît étaient heureux. Ils venaient de voir la perfection. Un artiste inspirant pour les fans et aussi pour ses musiciens. Un chanteur respectueux et passionné, bref un « entertainer » dans sa plus simple mais profonde expression.
Le festival POP Montréal est encore un festival tout jeune, mais d’année en année, il réussit à inviter des artistes marquants et inspirants.
C’est le cas d’Interpol, présent hier soir, que j’avais vu l’an dernier. Mais c’est surtout le cas de Beck qui m’a prouvé encore une fois que j’avais raison de le prendre comme condition à mon dosage de remplissage de l’ouie.
Ça fait du bien aux vacances un spectacle de la sorte.
Je me souviens encore de la découverte qu’avait été «Looser» pour le jeune adulte étudiant collégial que j’étais. Mais je me rappelle encore plus l’impact d’Odelay (merci encore Frédéric pour cette découverte.) Beck m’ouvrir la porte vers un son plus éclectique... moins rock que ce que j’avais l’habitude d’écouter. C’est sûrement grâce à Beck que j’ai pu apprécier autant les Beastie Boys et autre artiste de cet acabit. Car c’est lui qui m’a ouvert la porte aux autres. J’ai sûrement fait le contraire de toute la population, mais bon, j’adore mon unicité.
Il était donc là ce petit Hansen, né Campbell, ce pro des arrangements. Et il nous a estomaqué. Honnêtement, je me dois d’avouer humblement que j’ai procédé à un excellent choix de spectacle pour la saison 2005. Je n’ai eu que très peu de déceptions et j’ai surtout eu d’énormes surprises. Beck fait partie de la catégorie surprise. Parfois, en tant que consommateur, nous sommes hésitants à donner autant d’argent pour aller voir un spectacle (surtout quand, pendant des années nous y sommes allés sans débourser un seul sous), au prix où sont rendus les billets aujourd’hui, c’est parfaitement compréhensible. On critique un spectacle trop court, une attente trop longue entre la première partie et la principale prestation ou une mauvaise qualité de son. Pourtant alors que Beck nous a servi deux des trois points qui font lever le poil sur les bras des mélomanes, personne ne lui a reproché. Car c’était difficile d’y reprocher quoi que ce soit. Son spectacle était fignolé jusque dans les plus petits détails. Le choix des chansons apportait une fluidité incroyable, il rendait le peu de spectateurs (la salle étant rempli à moitié) totalement captif. Et le mot captif est faible. Je n’ai jamais vu des gens porter une si grande écoute à un spectacle. Le public dansait sur son banc de peur de rater quelque chose en se levant. Car c’est dans les petits détails que le chanteur californien excelle. On à qu’a penser à sa copie plus évoluée de « Justabuymylove » des Denis Drolet qui est également un très habile percussionniste où à sa petite pause acoustique qui servait à nous détendre et à sustenter ses musiciens (une table remplie de vin, de victuailles et d’eau avait été apportée devant le drum et les musiciens mangeait pendant que Beck jouait.) pour nous faire entendre des versions acoustiques de son succès « Tropicalia » mais aussi de l’excellente chanson des Flaiming Lips : « Do you realize » … Tout simplement magnifique !
J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai eu pendant des heures un air ébahi. Mes oreilles, mes yeux et tout mon corps de surcroît étaient heureux. Ils venaient de voir la perfection. Un artiste inspirant pour les fans et aussi pour ses musiciens. Un chanteur respectueux et passionné, bref un « entertainer » dans sa plus simple mais profonde expression.
Le festival POP Montréal est encore un festival tout jeune, mais d’année en année, il réussit à inviter des artistes marquants et inspirants.
C’est le cas d’Interpol, présent hier soir, que j’avais vu l’an dernier. Mais c’est surtout le cas de Beck qui m’a prouvé encore une fois que j’avais raison de le prendre comme condition à mon dosage de remplissage de l’ouie.
Ça fait du bien aux vacances un spectacle de la sorte.