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18 septembre 2005 

Une visite chez le dentiste!

Lorsque je mentionnais à une collègue ce que j’allais faire au cours du week-end, elle m’a surpris en me demandant ce que j’allais faire à un colloque de dentistes.

Elle avait pris le groupe pour le produit. J’ai donc vite compris l’erreur et lui ai expliqué que c’était un concert et non une convention de dentiste. D’ailleurs la seule comparaison que l’on peut faire entre Jack et mon dentiste c’est que tous les deux manient leurs instruments avec une précision inouïe.

Jack White avait la forme hier soir et les 8 000 montréalais venus assisté à sa performance ont été gâtés.

Encore une fois, j’avais eu la chance d’avoir de bons billets de mon ancienne coloc. Malheureusement, personne n’aurait pu prévoir que la disposition scénique allait nous empêcher de voir la moitié de la scène en étant assis dans la section 101. Voyez vous, d’immenses colonnes de sons étaient placées juste derrière Meg White (à la batterie) ce qui nous bloquait la vue.

Après avoir mis mes gosses de mammouth, je suis allé me plaindre et c’est assis sur le banc des joueurs du Canadien que nous avons assistés à la représentation.

Quel spectacle … près de 24 heures après le spectacle, j’en suis encore bouche bée de ce que j’ai vu.

Vêtu d’un costume espagnol à la Zorro, Jack White est entré et nous a rapidement fait comprendre pourquoi tant de gens dans le monde avaient un engouement pour sa musique et ses folies.

Celui qui nous à a peine parler du spectacle sauf pour nous remercier à la toute fin de notre présence, d’acheter ses disques et d’encourager son processus créatif, m’a complètement sidéré.

D’abord sceptique j’avais envie de me faire prouver que le talent que j’avais décelé sur White Blood Cells n’était pas « fake » mais bel et bien réel.

Lorsqu’ils sont apparus sur scène, la foule est devenue en liesse. Jack réussissait même dès les premières notes à combler le vide provoqué par l’énormité du Centre Bell en y allant de performance les plus incroyable les unes que les autres. Quoi que déficient quelques fois (surtout sur les chansons plus calmes) Jack à prouvé à ses fans de la province de Québec pourquoi il réussissait à produire ses albums en quelques jours.

Même Sandra qui sceptique quand à l’idée de payer pour aller voir un groupe qu’elle connaissait à peine fut agréablement surpris.

Un son rock décadent, un « drum » répétitif mais puissant (je ne sais pas d’ailleurs qui plaindre le plus … les peaux de la batterie de Meg ou ses seins ... tellement tout était puissant) et un bel amalgame de guitare, de jeu de pédale, de piano et même de Xylophone ont réjoui nos oreilles.

Là ou on voyait une impossibilité à recréer une richesse musicale avec seulement deux joueurs, les White nous prouvaient leur ingéniosité en réussissant à être encore plus puissant que sur l’album.

Meg tapait plus fort, Jack se défonçait encore plus et nous étions heureux.

Vraiment un spectacle sensass … des places géniales aussi, je suis surpris de la gentillesse des gens de Groupe Spectacle Gillett … cependant, il aurait été encore plus professionnel si nous n’avions pas eu à nous plaindre pour pouvoir nous re-localiser. Mais bon, tout ne pouvait pas être parfait.

Un spectacle extraordinaire qui nous forcera à retourner les voir lors de leur prochain passage. D’ailleurs Monsieur Saulnier, cher Laurent, pourquoi ne pas les inviter au festival de Jazz, hier Jack et Meg nous ayant démontrer que Rock et Blues pouvaient faire un beau duo lorsque exécuté par des artistes de génies.

Par ici les photos ...