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14 mars 2005 

La tête de l’emploi

Je me souviens d’une publicité avec Véro Cloutier, pour un show à Radio-Canada, qui demandait si on avait la tête de l’emploi.

Cette publicité m'est revenue ce midi lorsque j’étais au Subway dans le vieux Montréal. Un client c’est pointé. Lui, je n’avais aucun doute qu’il était un avocat. Il avait tellement la gueule qui allait avec le métier là! C’est ainsi que j’ai compris que j’avais une idée de texte pour mon blog. C’est fou comme certaines personnes ont une gueule que vous pouvez associer à un métier. Lorsque je travaillais métro Atwater, je m’amusais à regarder les gens dans le métro et a tenté de deviner ou ils allaient atterrir. À quel métro ils allaient débarqués. Car c’était clair pour certain qu’ils étaient étudiants de Concordia, ou qu’ils travaillaient dans les tours à bureau au tour du métro Peel de la clientèle McGill.

Je me suis souvent amusé a associé les gens ainsi. C’est ainsi qu’un homme qui se spécialisait dans l'écriture est devenu dans mon esprit un avocat de la mafia due à sa carrure.

Mais bon, comme tous les bons jeux, on vient qu’à se tanner de faire ça et on cesse. Mais ce midi, près du Palais de justice, j’ai recommencé le petit jeu. Et laissez moi vous dire que je me suis mis à rire tout seul. Je me sentais un tantinet fou.

De voir ces fonctionnaires, ces cols bleus, ces secrétaires, ces artistes et ces touristes se promener autour de moi et avoir une tête de l’emploi. J’avais presque envie d’aller leur demander si j’avais bel et bien raison.

Mais bon, je n’ai pas osé. Ma grande gêne (j’entends les pffft de Zia) et mon immense retenue (et v’la les repftttt de la même personne) ont fait que je suis resté dans mon imaginaire et que j’ai plutôt décidé de poussée mon concept un peu plus loin.

C’est ainsi que j’en suis venu à me demander si ma ville avait la tête de l’emploi. Cette magnifique ville qui souffre de pauvreté dans l’est et de richesse dans l’ouest. Cette ville qui ressemble à un fromage gruyère tellement elle est criblée de nid de poule et qui préfère payer un homme a déblayé sur l’hôtel de ville.

Montréal est donc une salope (c’est pas de moi mais de PJ Poirier dans "La tête a Philippi") et je vous jure que parfois elle la tête de l’emploi. Mais bon, on aime ça des salopes. C’est sympathique une vraie salope. Quand elle s’assume la salope est drôlement plaisante et excitante. Donc oui, c’est décidé ma ville d’adoption à la tête de l’emploi.

Et moi dans tout ça? C’est mon crâne après tout que nous sommes supposé décortiqués ici. J’ai fait tout sorte d’emploi. De commis de dépanneur a chargé de projet en passant par chroniqueur musical. Alors ma tête est difficile à définir. Mais, j’y pense, oui j’ai la tête de l’emploi. Je suis moi, je suis complexe, je suis complet, je suis unique. Alors oui quand on y pense j’ai la tête de l’emploi et j’en suis très fier.

Est-ce que ton crane nous a sorti quelques subtilites evidentes que pour un oeil averti?

Difficile à dire. Je sais pas, c'est dans le look, l'habillement, la façon de se tenir, l'équipement (porte document, lunettes, etc)

Mais bon peut-être que j'aurai parti une mode et que nous pourrons nous faire des soirées à échanger nos idées :D

Parce que tu as une belle tête ? La tête dans les nuages, une tête de mule, une tête de linotte, une tête brûlée, la tête dure, une tête à claque ou alors la tête en l'air ? Tout un casse-tête n'est-ce pas ? Si si, j'ai commenté sur un coup de tête :oP

(excusez-la ! :D )

Ça pourrait être plaisant d'occuper mes soirées à échanger avec un esprit aussi vif!

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