2 mois ...
2 mois. 2 mois ... c'est le temps passé depuis les 61 derniers jours. (Original non ?)
2 mois, c'est aussi la période sur laquelle j'ai travaillé pour retrouver ma liberté mentale.
2 mois, c'est le temps passé avec ma poquée préférée à se rassurer, s'aimer, s'apprivoiser et fantasmer.
2 mois à partager la vie de deux êtres, les fameux Zhoms de qui je vante les exploits quelques fois. Sans enlever le prestige de la journée d'hier à leur chère mère que j'aime énormément, j'ai envie de parler de ces deux petites perles.
Peu de gens le savent, mais j'ai failli goûter à la paternité il y a quelques années. Des complications ont fait que ce petit être qui allait être mon fils ou ma fille, je ne l'ai jamais su, à fini dans le néant plutôt que de me donner des petits rayons de soleil tous les matins. Cet événement m'a bouleversé et me touche encore. J'ai encore des pensées, de la difficulté à lâcher le morceau (mais bon, rien de nouveau, me diront certains) face à cet événement "tragique".
Facile de me voir venir à cent mille à l'heure ... et oui, les Zhoms m'aident à mettre un baume sur cette plaie. Ma présence en tant que "Papou" (mon titre officiel en tant que copain de la maman) me comble de joie. J'adore jouer avec eux le soir après le boulot. Leur présence chasse de mon esprit les pensées qui sont tellement nombreuse que parfois rien de nouveau n'y entre. Mon corps brûle de les lancer sur le lit et de les entendre me dire "encore, encore" et de recommencer parce qu'il m'est impossible de leur dire non. Deux jeunes hommes demandent énormément d'attention et il me fait plaisir d'aider leur maman dans cette quête quotidienne.
Plaisir d'aller prendre une marche et de me faire dire la marque de chacune des voitures que nous croisons. (L’expérience est encore plus hallucinante quand on se promène dans un stationnement, faut le voir à l'oeuvre), plaisir de se faire dire en rentrant qu'il faut enlever ses souliers ou de se faire dire le matin qu'on doit absolument mettre ses pantalons comme si il s'agissait de l'avenir de la terre en dépendait.
Plaisir d'entendre le plus jeune rire comme un petit démon parce que je change ma voix ou parce que je fais des grimaces. C'est aussi un plaisir de les voir manger les fruits que j'ai coupé ou de penser à acheter du jus de raisin pour un et de pomme pour le second afin de pouvoir remplir leur petit gobelet.
Je ne suis pas leur père, ils ne sont pas mes fils. Mais nous faisons parti de la vie de chacun et il est primordial de le faire de la meilleure façon possible.
C'est mission accomplie si vous voulez mon avis. Mais bon, il ne faut pas le dire trop fort puisque l'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.
Mais, d'ici là, je profite de chacun des merveilleux moments que la vie me réserve. C'est ce que j'avais oublié de faire par le passé. Je vivais à fond, mais oubliais d'en profiter. Voilà qui est en voie de guérison.
2 mois, c'est aussi la période sur laquelle j'ai travaillé pour retrouver ma liberté mentale.
2 mois, c'est le temps passé avec ma poquée préférée à se rassurer, s'aimer, s'apprivoiser et fantasmer.
2 mois à partager la vie de deux êtres, les fameux Zhoms de qui je vante les exploits quelques fois. Sans enlever le prestige de la journée d'hier à leur chère mère que j'aime énormément, j'ai envie de parler de ces deux petites perles.
Peu de gens le savent, mais j'ai failli goûter à la paternité il y a quelques années. Des complications ont fait que ce petit être qui allait être mon fils ou ma fille, je ne l'ai jamais su, à fini dans le néant plutôt que de me donner des petits rayons de soleil tous les matins. Cet événement m'a bouleversé et me touche encore. J'ai encore des pensées, de la difficulté à lâcher le morceau (mais bon, rien de nouveau, me diront certains) face à cet événement "tragique".
Facile de me voir venir à cent mille à l'heure ... et oui, les Zhoms m'aident à mettre un baume sur cette plaie. Ma présence en tant que "Papou" (mon titre officiel en tant que copain de la maman) me comble de joie. J'adore jouer avec eux le soir après le boulot. Leur présence chasse de mon esprit les pensées qui sont tellement nombreuse que parfois rien de nouveau n'y entre. Mon corps brûle de les lancer sur le lit et de les entendre me dire "encore, encore" et de recommencer parce qu'il m'est impossible de leur dire non. Deux jeunes hommes demandent énormément d'attention et il me fait plaisir d'aider leur maman dans cette quête quotidienne.
Plaisir d'aller prendre une marche et de me faire dire la marque de chacune des voitures que nous croisons. (L’expérience est encore plus hallucinante quand on se promène dans un stationnement, faut le voir à l'oeuvre), plaisir de se faire dire en rentrant qu'il faut enlever ses souliers ou de se faire dire le matin qu'on doit absolument mettre ses pantalons comme si il s'agissait de l'avenir de la terre en dépendait.
Plaisir d'entendre le plus jeune rire comme un petit démon parce que je change ma voix ou parce que je fais des grimaces. C'est aussi un plaisir de les voir manger les fruits que j'ai coupé ou de penser à acheter du jus de raisin pour un et de pomme pour le second afin de pouvoir remplir leur petit gobelet.
Je ne suis pas leur père, ils ne sont pas mes fils. Mais nous faisons parti de la vie de chacun et il est primordial de le faire de la meilleure façon possible.
C'est mission accomplie si vous voulez mon avis. Mais bon, il ne faut pas le dire trop fort puisque l'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.
Mais, d'ici là, je profite de chacun des merveilleux moments que la vie me réserve. C'est ce que j'avais oublié de faire par le passé. Je vivais à fond, mais oubliais d'en profiter. Voilà qui est en voie de guérison.