J'fais de moi un homme
Pas original comme titre surtout que je vais parler de la chanson de Bélanger, mais je n'avais pas d'autres idées que celle là.
La fiancée de Frédéric m'a serrée dans ses bras ce week end et m'a dit qu'elle était contente de ma présence. Je dois avouer que j'étais totalement surpris. Disons que l'éloignement de moi et Frédéric était du à plusieurs facteurs et la relation que nous avions moi et Catherine en faisait partis.
Tout en me serrant, elle m'a avoué que j'avais changé, que je n'étais plus le même. Ce commentaire aussi inattendu qu'il soit m'a tout d’abord saisi, et ensuite ravi pour finir par me peiner.
Car oui je suis content que certaines personnes aient vues mon évolution mais au départ j'évolue pour moi et pour moi seul. Cependant, il y a deux avis qui comptent et qui me plairaient d'avoir.
Et je ne les ai pas. Je ne peux pas les forcé, ça ne donne rien. Je dois continuer à le faire pour moi comme je faisais. Mais j'aurais aimé avoir la petite tape dans le dos dimanche matin et elle n'est pas venue. Pire, j'ai eu le coup de pieds au fesse. Aux yeux d'une des deux personnes pour l'opinion compte pour moi, je n'ai aucunement changé. Les raisons qu'elle me donne sont valable mais ne tiendraient pas si elle connaissait tout. Car je n'ose pas tout raconter, je garde encore une partie de mon moi-même secrète, une portion de mon existence inexistante justement.
Pourquoi ? Parce que je n'ai pas fini de l'analyser encore, parce qu'elle fait partie de mon processus de prise de responsabilités. Parce que je dois continuer à éloigner mon point de vue afin de mieux l'analyser.
Cependant, une chose est sur. Oui je deviens un homme, je l'accepte et j'en suis fier. Mais ce gamin de 6 ans qui vit en moi restera toujours en moi. Ce petit être est une partie intégrante de ma personnalité. Avant je le laissais agir comme bon lui semblait. Maintenant je le guide. Je ne le castre pas ou ne l'empêche pas de tourner en rond, je le guide et il m'en remercie.
Daniel Belanger - Je Fais De Moi Un Homme
Chaque jour que la nuit amène
Sur cinq matins beaucoup de peine
Je sors de mon lit
Nu, totalement moi-même
J'enfile un ordinaire de scène
Des vêtements de couleur
Qui par je ne sais quel malheur
Me font gris
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
J'arrive au travail
Je pointe sans faille
Toujours à l'heure pour un patron
Qui au fond s'en fout
Et je souris
Puis je me désole
Pour toute cette vie qu'on me vole
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Liberté à tous les guenillous
Gloire aux couloirs où les vents sont doux
Mes respects aux sans-abri les braves
Mes amitiés aux chômeurs-courage
Mes hommages à tout inventeur fou
Vive le globe-trotter fauché, têtu
Plein bonheur à plein sud au cerveau
Toute ma joie à toute voie inconnue
La fiancée de Frédéric m'a serrée dans ses bras ce week end et m'a dit qu'elle était contente de ma présence. Je dois avouer que j'étais totalement surpris. Disons que l'éloignement de moi et Frédéric était du à plusieurs facteurs et la relation que nous avions moi et Catherine en faisait partis.
Tout en me serrant, elle m'a avoué que j'avais changé, que je n'étais plus le même. Ce commentaire aussi inattendu qu'il soit m'a tout d’abord saisi, et ensuite ravi pour finir par me peiner.
Car oui je suis content que certaines personnes aient vues mon évolution mais au départ j'évolue pour moi et pour moi seul. Cependant, il y a deux avis qui comptent et qui me plairaient d'avoir.
Et je ne les ai pas. Je ne peux pas les forcé, ça ne donne rien. Je dois continuer à le faire pour moi comme je faisais. Mais j'aurais aimé avoir la petite tape dans le dos dimanche matin et elle n'est pas venue. Pire, j'ai eu le coup de pieds au fesse. Aux yeux d'une des deux personnes pour l'opinion compte pour moi, je n'ai aucunement changé. Les raisons qu'elle me donne sont valable mais ne tiendraient pas si elle connaissait tout. Car je n'ose pas tout raconter, je garde encore une partie de mon moi-même secrète, une portion de mon existence inexistante justement.
Pourquoi ? Parce que je n'ai pas fini de l'analyser encore, parce qu'elle fait partie de mon processus de prise de responsabilités. Parce que je dois continuer à éloigner mon point de vue afin de mieux l'analyser.
Cependant, une chose est sur. Oui je deviens un homme, je l'accepte et j'en suis fier. Mais ce gamin de 6 ans qui vit en moi restera toujours en moi. Ce petit être est une partie intégrante de ma personnalité. Avant je le laissais agir comme bon lui semblait. Maintenant je le guide. Je ne le castre pas ou ne l'empêche pas de tourner en rond, je le guide et il m'en remercie.
Daniel Belanger - Je Fais De Moi Un Homme
Chaque jour que la nuit amène
Sur cinq matins beaucoup de peine
Je sors de mon lit
Nu, totalement moi-même
J'enfile un ordinaire de scène
Des vêtements de couleur
Qui par je ne sais quel malheur
Me font gris
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
J'arrive au travail
Je pointe sans faille
Toujours à l'heure pour un patron
Qui au fond s'en fout
Et je souris
Puis je me désole
Pour toute cette vie qu'on me vole
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
J'oublie celui que je suis
Les yeux dans les sourcils
Voilà dans mon uniforme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Je fais de moi un homme
Liberté à tous les guenillous
Gloire aux couloirs où les vents sont doux
Mes respects aux sans-abri les braves
Mes amitiés aux chômeurs-courage
Mes hommages à tout inventeur fou
Vive le globe-trotter fauché, têtu
Plein bonheur à plein sud au cerveau
Toute ma joie à toute voie inconnue